tag:blogger.com,1999:blog-1648819312264509748.post4987046404076968986..comments2024-03-14T16:15:02.171-04:00Comments on La voie du rêve: Le secret de la joieJean Gagliardihttp://www.blogger.com/profile/08229714193935289206noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-1648819312264509748.post-4005814061896543212017-09-01T10:16:13.230-04:002017-09-01T10:16:13.230-04:00La valeur du silence c'est le silence lui même...La valeur du silence c'est le silence lui même, ça ne peut pas être le bruit, dès que je ne parle pas je communique la valeur du silence ; ) les choses sont bien faites en général. <br /><br />Mais à vrai dire le silence n'est pas supérieur au bruit, quand j'ai envie de parler je parle , quand je n'ai rien a dire je ne parle pas même si je suis hors sujet, je ne suis plus a une contraction près de plus ou une formule grammaticale erronée, je m'en fou et tout devrait être comme ça , en étant soi même on s'accorde avec la Perfection, avec la volonté divine car la volonté divine à fait le bavard bavard et le silencieux silencieux et moi entre les 2. C'est pourquoi je me préoccupe très peu, je suis tel que la volonté divine la voulu et le monde est tel que la volonté divine la voulu et je n'ai pas la prétention de vouloir dire à la volonté divine ce qui est bien ou pas c'est pourquoi je laisse le monde aller par lui même sans regarder le journal télévisé ou à de rares occasion seulement. On doit arriver à comprendre qu'on ne fait jamais d'erreur et que ce qui nous arrive est voulu soit par nous soit par la volonté divine pour nous aider a nous pefectionner. <br /><br />X<br /> Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1648819312264509748.post-11520564202809358612017-08-31T08:34:35.785-04:002017-08-31T08:34:35.785-04:00Merci Sylvain pour ce commentaire qui touche à l&#...Merci Sylvain pour ce commentaire qui touche à l'essentiel. "Ce dont on ne peut parler, il faut le taire" disait Wittgenstein, faisant écho à la sagesse orientale. "Le Tao dont on peut parler n'est pas le Tao", n'est-ce pas ?<br /><br />Je te réponds en écoutant la Passion selon St-Mathieu, dont je suis bien d'accord qu'il s'agit d'un chef-d’œuvre absolu. Merci pour le lien.<br /><br />En effet, ce n'est que dans le silence qu'on peut toucher à la vérité vivante dont Krishnamurti et Alan Watts se sont fait l'écho. Non sans beaucoup en parler d'ailleurs. Cela renvoie à la blague chinoise à propos de Lao-Tseu : le Tao est indicible, c'est ce que le vieux de la montagne nous a expliqué en cinq mille mots. Mais c'est qu'il y a une nécessité à tenter justement d'amener cette vérité vivante dans le monde des formes et des mots, du mental - en bref de l'incarner. Alors oui, elle est nécessairement déformée, amputée et travestie de toutes les façons, mêlée à des combats qui ne sont pas les siens et asservie, mais elle est présente.<br /><br />Les mots qu'on peut écrire à partir de ce silence ne peuvent être que des pointeurs vers quelque chose qui est au-delà des mots. S'arrêter aux mots, c'est un peu comme regarder la fenêtre au lieu de contempler le ciel au travers de celle-ci. C'est la vieille histoire de la lune et du doigt qui la montre. L'idiot regarde le doigt. Le maître zen, dans certaines histoires, te tranche. Bref, je comprends bien le dilemme qui confine en effet à l'absurde. Pour ma part, même si j'écris beaucoup de mots, j'ai une nette préférence pour la poésie...<br /><br />Ceci étant dit, je crois que l'on n'échappe pas à la nécessité de rencontrer ce paradoxe. La réalité est toujours paradoxale dans le fond car elle conjoint les opposés. Je comprends bien qu'on puisse s'en tenir à la contemplation et au silence. Je ne suis pas convaincu que parler apporte quelque chose, sinon par le plus grand des hasards qui fait que les mots mettent sur une piste sensible. Mais pour moi, s'en tenir au silence est l'équivalent de s'abstraire du monde en partant dans le Nirvana. Quand on touche à ce silence, on sait qu'on peut y établir sa demeure et que plus rien ne viendra nous troubler. Mais Joseph Campbell le place bien : pour que le cycle soit complet, il y a nécessité d'un retour dans le monde à partir de ce silence. Beaucoup s'y refusent, découragés par l'idée de redire encore et encore ce qui a déjà été dit mille fois et si mal compris. Mais ce silence gagne aussi à être mis en relation, à être partagé sous le couvert des mots. C'est la position du bodhisattva qui, bien qu'il puisse disparaître dans le Nirvana, choisit de rester dans le monde pour contribuer à la délivrance des "dix mille êtres".<br /><br />Alors, je suis complètement d'accord que c'est en particulier dans la contemplation de la Nature et la fréquentation des œuvres d'art de qualité qu'on approche au plus près de la Joie dans le monde. Dans la crise que j'évoque dans mon article, ce sont de merveilleux alliés. Rien de tel en effet dans un deuil profond que d'aller se promener en nature - il y a là dans le silence qu'elle nous offre un baume apaisant. Et l'on peut constater que ce baume a fait effet quand justement on touche à la grâce de pouvoir enfin dire "oui" à ce qui arrive, et accepter ainsi que cela entre dans l'ordre (naturel) des choses. On retrouve alors la joie non seulement dans la nature et l'art, mais tout simplement en soi.Jean Gagliardihttps://www.blogger.com/profile/08229714193935289206noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1648819312264509748.post-10413555590942099242017-08-30T14:14:55.442-04:002017-08-30T14:14:55.442-04:00Bonjour Jean,
Face à l'indicible, vaut mieux ...Bonjour Jean,<br /><br />Face à l'indicible, vaut mieux garder le silence.C'est ce que je retiens de la sagesse orientale.<br /><br />Un problème se pose cependant, si je tiens à communiquer cette valeur du silence aux autres, comment je vais faire en me taisant? <br /><br />Car la difficulté principale est qu'on ne peut se passer des mots, la langue est le véhicule principal de notre pensée, mais en même temps est à la source de plein de clivages idéologiques, religieux, politiques, philosophiques; on en est témoin quotidiennement. Il y a une logique de camp qui prédomine malheureusement dans nos discussions : soit tu es avec moi, soit tu es contre moi, on est piègé par cet espèce de pensée binaire simpliste.<br /><br />Je l'ai vécu amplement dans le monde de l'enseignement jadis: soit tu es syndicaliste, soit tu es un suppôt du capitalisme triomphant. Pas moyen d'en sortir, on est étiqueté d'emblée, et ça bloque les discussions. Il y a mille exemples autour de nous dans le monde actuel désenchanté qui a tendance à se polariser de plus en plus, pro-immigrants, anti-immigrants, gauche, droite, et ainsi de suite ad nauseam.<br /><br />J'ai toujours fait un mauvais militant, je suis vite lassé par les certitudes et les dogmes. <br /><br />J'ai souvent pensé, la solution c'est de se taire, et là on est pas loin de la sagesse orientale, vulgarisée en Occident par des gens comme Watts ou Krishnamurti.<br /><br />En train de relire Krishnamurti (La révolution du silence) : la contemplation de la Nature nous donne le meilleur exemple possible d'une conscience libre, détachée des attentes, des désirs, des émotions, du mental : une contemplation sans autre but précis que d'être présent à ce qui est, simplement;la difficulté principale, en méditation, c'est que le mental cherche à reprendre ses droits, nous ramène constamment aux préoccupations du Moi et de l'Ego, et nous projette constamment dans le passé ou le futur, sans possibilité d'être attentif à l'instant présent, d'où l'angoisse permanente qui nous ronge, doublée d'un sentiment de culpabilité : aveu d'impuissance face à la marche du monde qui continue de s'auto-détruire.<br /><br />Alors, soit garder le silence, ou s'exprimer, on nage en plein paradoxe, le débat est ouvert. Apporter de l'eau au moulin du Logos, ou se taire? Les universités sont pleines de chercheurs d'Absolu, qui noircissent des centaines de pages pour démontrer l'impuissance du langage à cerner l'absolu et l'indiscible. C'est à la limite de l'absurde.<br /><br />C'est la raison pour laquelle j'ai un faible pour les arts, le théâtre, la poésie, la musique : on a là une avenue possible de libération. Dans une pièce de Shakespeare, il y le monde au grand complet, le bruit et la fureur, l'amour ou la haine, davantage que dans cent thèses philosophiques.<br /><br />Les artistes je crois ont le mieux cerné l'essence du monde et de la fragilité de notre condition.<br /><br />Ils nous donnent à voir ou à entendre l'indiscible; on a toute la beauté du monde dans un tableau de Riopelle, toute la tragédie du genre humain dans une symphonie de Bruckner, toute la transcendance possible dans une Passion de Bach.(Dieu d'ailleurs doit une fière chandelle à Bach, où ailleurs peut-on être en présence d'un sentiment de transcendance aussi fort : réécouter l'introduction de la Passion St-Mathieu, un chef d'oeuvre absolu):<br /><br />https://www.youtube.com/watch?v=ImPB3T1X3LM<br /><br /><br />Bref, c'est surtout dans la contemplation de la Nature et dans la fréquentation des oeuvres d'art de qualité que me semble-t-il on est le plus en possibilité de connaître la Joie ultime d'être au monde.<br /><br /><br /><br /><br /><br />Sylvainnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1648819312264509748.post-31036034667813610832017-08-30T12:50:59.179-04:002017-08-30T12:50:59.179-04:00Je t'ai lu avec beaucoup d'attention.Je ve...Je t'ai lu avec beaucoup d'attention.Je venais de ton FB et je crois y avoir résumé en une toute petite phrase ce que je pensais; Je n'aime pas ajouter des mots aux mots, surtout quand beaucoup a été dit et bien dit. Amitiés.Ariagahttps://www.blogger.com/profile/03158184753447854928noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1648819312264509748.post-1380501780885478772017-08-29T23:15:56.412-04:002017-08-29T23:15:56.412-04:00Merci chère Licorne pour ce commentaire. Oui, on e...Merci chère Licorne pour ce commentaire. Oui, on est humain et pleurer est, au moins dans un premier temps, ce qui fait le plus de bien. En effet, il faut éviter de minimiser ou de "passer par-dessus". Mais avec le temps, l'acceptation active de ce qui est n'est-elle pas la seule solution pour se réconcilier avec le réel ? Ce n'est pas nécessairement facile. C'est pourquoi Douglas Harding parle d'une grâce. Terme qui nous ramène à une vision "religieuse" des choses : il s'agit de s'accorder à la volonté divine en voulant ce qu'elle veut, qui est précisément ce à quoi nous ne pouvons rien...Jean Gagliardihttps://www.blogger.com/profile/08229714193935289206noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1648819312264509748.post-88559322597684567532017-08-29T12:49:13.106-04:002017-08-29T12:49:13.106-04:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.La Licornehttps://www.blogger.com/profile/03312544855979868705noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1648819312264509748.post-16545804567905597992017-08-29T12:48:48.508-04:002017-08-29T12:48:48.508-04:00Je ne sais pas si on peut "vouloir" la c...Je ne sais pas si on peut "vouloir" la crise...ou la douleur.<br />On peut l'accepter, oui, et éviter de "passer par-dessus" aussi...en se disant un peu trop vite que tout ce qui nous arrive est "au mieux", en intellectualisant les émotions...ou en en faisant tout de suite une leçon spirituelle.<br />Dans un premier temps, pleurer est encore ce qui fait le plus de bien...<br />On est humain après tout !La Licornehttps://www.blogger.com/profile/03312544855979868705noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1648819312264509748.post-3569869094549893852017-08-22T20:54:33.320-04:002017-08-22T20:54:33.320-04:00Bq de mots, impossible pour moi d'arriver à sy...Bq de mots, impossible pour moi d'arriver à synthétiser ce texte dans ma tête. D'ailleurs ça me fait penser que tous mes rêves actuels partent dans tous les sens mais je ne veux pas dire que ce texte part dans tous les sens, je suis bien incapable d'en comprendre dans quel sens il va en fait. <br />Le mental n'est qu'une machine, peut être que l'univers me demande trop ...<br />J'irai donc me servir un grand verre d'eau bien froid puisque j'ai soif, en attendant que la raison me revienne peut être prochainement...Insha Allah ! <br /><br />X Anonymousnoreply@blogger.com