dimanche 11 septembre 2016

Le petit nombre


Au cours des derniers mois, depuis que j’ai mis ce blogue en pause, j’ai traversé toute une crise de transformation, dans le détail de laquelle je n’entrerai pas. Il me suffira de dire que j’ai frappé un mur, ce qui m’était annoncé quelques semaines auparavant par un rêve où j’étais emporté par une inondation et précipité sur un mur de briques. Je craignais de me briser les os mais non, je parvenais finalement à sortir de l’eau. Voilà, ce n’est qu’un passage et il y en aura d’autres car la vie est ainsi faite que ce n’est qu’à la mort que nous ne changerons plus. Cela fait partie de l’apprentissage des passeurs que de passer par des passages, c’est-à-dire de se faire passant…

Une question m’a particulièrement préoccupée ces derniers temps, dont j’avais l’intuition qu’elle serait une clé pour ma résurrection intérieure :

Pour qui, et pour quoi, est-ce que j’écris ?

Très vite, une réponse s’est imposée à mon esprit que je laissais errer autour de cette interrogation. C’est une réponse qui m’a profondément dérangé et que j’ai discuté pendant plusieurs semaines.

J’écris pour le petit nombre.

Cependant, je déteste toute forme d’élitisme. Les gens qui se proclament être l’élite sont toujours, dans mon sentiment, des trous-du-cul[1] qui sont incapables de voir la richesse de ce qui les entoure. Ils nous méprisent du haut de leur supériorité qui masque mal le grand vide dans lequel ils ont peur de tomber. Marcher sur terre, en bas, avec nous, c’est bien trop difficile pour nos élites. La plupart de ces êtres supérieurs se qualifient à des degrés divers pour le diagnostic imparable qui réduit leur superbe à du narcissisme. Ils n’ont pas encore compris que pour laisser briller le soleil en eux, soleil qui ne leur appartient pas, il faudrait qu’ils se fassent tout petits, qu’ils s’effacent…

Il en va de même avec l’aristocratie. Jung disait que la nature est aristocratique, et sur ce point, je ne saurai le suivre. On lui fait dire ce qu’on veut, à la nature. De mon point de vue, la nature est bien trop généreuse pour être aristocratique. Elle est communiste, la nature, au sens premier du communisme : de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. Il n’est qu’à observer le merveilleux équilibre naturel des espèces pour constater qu’aucune n’a une position supérieure, que la mouche contribue à la Grande Vie au même titre que la baleine, l’éléphant et le loup. La seule espèce qui se croit supérieure sur cette planète est celle qui, à force d’exploiter et de souiller sa propre biosphère, est en train de la détruire – s’il y avait un asile d’aliénés pour les espèces animales, il faudrait y interner l’humanité d’urgence !

J’ajouterai que, non contente d’être communiste, la nature est anarchiste. Même les plus haut dirigeants et les esprits les plus brillant ont besoin de déféquer, et cela ne sent pas bon. Les excréments du pape valent la même chose que ceux du clochard du coin. Sur l’essentiel, la nature met tout le monde d’accord, sur un pied d’égalité. Ainsi, pour qui ou quoi que nous nous prenions, la mort viendra nous apporter un démenti cinglant : tu es un(e) passant(e), mon ami(e). Tu ne fais que passer…

Cette idée qui voudrait que la nature soit aristocratique est une projection de l’illusion séparative qui voudrait que certains soient plus près de Dieu que d’autres. Alors, on nous parle de grands hommes, et beaucoup plus rarement de grandes femmes. Mais à ce compte-là, les joueurs de basket qui dépassent les 2 mètres sont plus près du Paradis que moi avec mon petit mètre 72. C’est la logique de l’échelle qu’on retrouve dans le mythe de Jacob se battant avec l’Ange : dans cette métaphore à l’origine de la lubie inflationniste du peuple élu, il y a cette image d’une échelle reliant la terre aux cieux, en haut de laquelle se tient l’Être Suprême. Cette construction mythique sous-tend toutes les hiérarchies spirituelles dans lesquelles on voit prêtres et papes se mettre entre nous et le soleil pour nous en revendre la lumière.

Mais comme le fait remarquer Matthew Fox, il y a une alternative à la logique de l’échelle et c’est celle du cercle, qu’il attribue en passant à Sarah, l’épouse d’Abraham, à laquelle la petite histoire biblique écrite par des hommes n’a guère prêté attention une fois qu’elle a enfanté. Car si la logique de l'échelle est essentiellement masculine, sans vouloir tomber dans une vision genrée, la logique du cercle est volontiers féminine. Il y a là une leçon peut-être vitale pour notre temps : et si les éléments de solution à nos problèmes collectifs nous attendaient là où l’on ne regarde jamais, où le faisceau de lumière des projecteurs ne se porte pas ? Les réponses à nos questions pourraient bien être dans l’invisible, dans l’inaperçu, chez celles et ceux qui discret(e)s ne font pas de bruit, ne montent pas sur la scène du monde, mais vivent simplement leur vie en harmonie avec la nature. Par exemple les plantes et les animaux, les peuples dits « primitifs », les hommes et les femmes qui triment en silence, les enfants qui jouent avec insouciance…

On peut en effet aller plus loin dans la métaphore en soulignant que tout ce qui nous éloigne de la terre, comme par exemple une échelle se perdant au-dessus des nuages, va dans le sens de la mort tandis que le cercle s’inscrit dans la vie. Mais c’est le Tao-të-King qui explique le mieux le problème avec les échelles :

« Que vous grimpiez à l'échelle ou que vous en descendiez
votre position est instable.
Quand vous vous tenez sur le sol avec vos deux pieds sur terre,
vous êtes toujours en équilibre. »[2]

Quelle foutaise que cette idée qui voudrait que certains soient plus près de Dieu que d’autres ! Cela met la Divine très loin dans le ciel, très loin au-dessus de nos têtes. Mais la Divinité est partout ! Et particulièrement en bas. Mettre Dieu dans le ciel est une vue partielle, unilatérale, qui fait fi de la Divine sous nos pieds. Nous sommes entourés par le Mystère créateur : il est tout autour de nous et en nous. C’est ce qu’illustre merveilleusement un chant navajo :

« La Beauté est devant moi.
La Beauté est derrière moi.
La Beauté au-dessus de moi.
La Beauté est sous mes pas.
La Beauté tout autour de moi.
La Beauté à l’intérieur de moi. »

Ce n’est pas à nous de nous « élever » pour Le/La rejoindre. Nous avons à nous ouvrir pour que, Se penchant d’en-haut sur nous et nous soulevant dans le même temps par en-dessous, Il/Elle puisse nous atteindre, nous toucher, nous féconder…

Cette idée qui veut que la nature soit aristocratique va aussi avec la litote qui voudrait que la vie soit une course ou un combat, et bien sûr, que le meilleur gagne. Regardons dans quel état ces idées un peu démentes sont en train de mettre notre planète ! À ce jeu-là, qui exclue les faibles, on rejoint rapidement les nazis qui voulaient éliminer tous les handicapés pour purifier leur race. Mais on sait aujourd’hui que la répulsion envers les déficients physiques ou mentaux est un signe de psychopathie, et en particulier d’incapacité à s’aimer assez pour accepter ses propres faiblesses, ses déficiences et handicaps. Si nous voulons apporter une réponse valable à l’horreur archétypique qu’a représenté Auschwitz, il nous faut prendre soin avec amour de nos handicapés en leur rendant grâce de nous tirer de notre indifférence…

À l’appui de ces idées tellement répandues qui voudraient que la vie soit une compétition, on propose souvent la métaphore des spermatozoïdes qui seraient des millions à se lancer à chaque éjaculation dans la grande course à l’ovule, pour un seul à éventuellement décrocher le jackpot. Mais on sait aujourd’hui que cela ne se passe pas du tout comme cela : c’est l’ovule qui choisit ! Zut, voilà encore que la logique de la compétition en prend pour son grade et que le Féminin affirme sa prééminence. Quand il est question ici de féminin et de masculin, il n’est pas question de femmes et d’hommes mais de qualités énergétiques, de yin et de yang, et en particulier de réceptivité et d’activité. Il reste que nous n’avons pas de meilleure symbolisation pour l’instant de ces qualités énergétiques que ces termes sexualisés. Et le sort misérable souvent réservé aux femmes sur notre planète me semble justifier une compensation symbolique réaffirmant la prééminence naturelle du féminin.

Il parait en effet de plus en plus clairement que l’Univers est intrinsèquement féminin, comme une grande matrice, un utérus cosmique dans lequel se forme la conscience. Il semble, comme le disait Carlos Castaneda, que les hommes comme je le suis moi-même ne sont, dans notre masculinité, qu’un détail qui permet la perpétuation de la vie – « une colle entre les femmes ». Cela peut être assez agréable pour qui sait jouir des bonnes choses de la vie que de se prêter à ce rôle sans se donner trop d’importance. Le fœtus commence par être féminin, et puis il se spécifie éventuellement en masculin. Les bourdons n’ont dans la ruche qu’un rôle et un temps très limités, marqués par une intensité dans laquelle la masculinité se complait souvent. En disant tout cela, je ne veux en rien diminuer tout ce qui fait la valeur du masculin, au contraire.

Je suis très heureux d’être un homme, et plus fondamentalement, je me considère simplement comme un être humain, avec du masculin et du féminin en moi; ma tâche existentielle est de les unir, de leur permettre de faire l’amour en moi et d’enfanter ce qui dépasse la dualité. Pour cela, il faut que tout ce qui en moi est volonté et force se mette au service de ce qui en moi est féminin, par exemple ma sensibilité et mon intuition. Comme un chevalier servant, il faut que le guerrier en moi s’agenouille devant sa dame et qu’il accepte de descendre de son piédestal, d’aller en bas, en dessous. C’est ce que met en lumière l’hexagramme 11du Yi-King, la Paix :

Il y a paix parce que le ciel (masculin) pénètre la terre (féminin) en allant en-dessous. À l’inverse, quand le ciel est en haut et la terre en bas, nous avons l’hexagramme le plus défavorable du Yi-King (12 Stagnation) car les énergies créatrices s’éloignent l’une de l’autre, le Créateur montant toujours plus haut tandis que le Réceptif descend toujours plus bas. Cela représente bien la situation archétypique dans laquelle nous sommes collectivement après quelques millénaires de patriarcat.

Mais si l’Univers est une matrice, alors on peut emmener un peu plus loin la métaphore des spermatozoïdes. La nature est constante dans ses processus, qu’elle répète avec des effets d’échelle, c’est-à-dire qu’elle reproduit à tous les niveaux de son action. On peut donc penser que nous, les êtres humains et plus largement les êtres doués de conscience dans l’Univers, nous sommes lancés dans la grande course à l’ovule cosmique. Et qu’arrive-t-il quand l’un(e) d’entre nous arrive au but ? Il apparait un nouvel être, ni masculin, ni féminin, réunissant ces deux au-delà de la dualité. Et ce nouvel être sort de la matrice. C’est la naissance d’un Bouddha, c’est-à-dire en fait la naissance de la Conscience, qui n’est ni masculine ni féminine, à Elle-même, à sa « nature-de-Bouddha ». Mais on le sait, l’Éveil n’est pas l’effet d’un effort. Il faut un effort, un immense effort, mais c’est une grâce. L’Univers, Dieu, choisit. Et quand l’un(e) d’entre nous s’éveille, c’est tout l’Univers qui frémit de joie…

Mais alors, quel est ce petit nombre pour qui j’écris ?

Ma foi, si vous êtes parvenu(e) sans impatience à ce point dans ce texte qui commence à être un peu long, vous en faites certainement partie. Alors, d’une certaine façon qui vaut bien mieux que les amitiés Facebook, je crois que nous pouvons dire que nous sommes ami(e)s. Merci, merci. C’est parce que vous êtes présent(e)s dans ce monde que j’écris. Pour vous rencontrer. Pour que nous puissions nous donner la main…

Je n’écris pas pour la masse. Je n’ai rien à vendre et surtout pas un produit manufacturé qui pourrait plaire à tout le monde. Une amie très chère me disait, au début de l’aventure vécue avec ce blogue, que mes articles étaient bien trop longs et touffus, qu’ils réclamaient tout un ensemble de connaissances préalables pour pouvoir les apprécier – « Fais des articles de 500 mots, pas plus, et tu vas intéresser beaucoup de gens », me disait-elle. J’écoute toujours ce qu’on me dit et puis je n’en fais qu’à ma tête, ou plutôt selon mon cœur, après avoir entendu ce que cela répond en dedans. J’ai donc dit à mon amie qu’il y a suffisamment de blogues et de sites avec des articles de 500 mots pour que je n’en ajoute pas. Moi je suis là pour celles et ceux qui sont fatigués des articles de 500 mots et du « payez plus cher pour avoir la version longue », et qui veulent approfondir les sujets que j’aborde. Ils sont certainement moins nombreux que celles et ceux qui se contentent du hors-d’œuvre mais ce n’est pas mon problème.

J’aurais pu ajouter que cela ne prend pas tant des connaissances préalables pour tirer parti de ce que j’écris, mais cela réclame des questions préalables. Des questions vivantes et brûlantes qui se rencontrent avec mes propres questions, que j’expose ici sans prétendre leur apporter de réponse définitive. Je n’écris pas pour celles et ceux qui cherchent des réponses toutes faites, la réponse de machin ou celle de truc, mais qui cherchent, comme je le fais moi-même, leurs propres réponses. J’écris pour le petit nombre qui non seulement se pose des questions mais les vit[3], et qui sont prêt(e)s à aller jusqu’au bout pour trouver les réponses dont ils sont enceint(e)s. Non pas donc ma réponse ou la réponse de Jung. Je n’ai pas de réponse définitive à proposer et même si j’en avais une, il vous faudrait la redécouvrir par vous-même. C’est la différence entre la vérité intérieure et la vérité extérieure. On peut prouver cette dernière par l’expérience scientifique mais il faut éprouver la première par l’expérience intérieure et personnelle, à chaque fois unique et cependant universelle.

Je suis là où je suis, écrivant et parlant, cependant pour porter témoignage que ce chemin vaut la peine d’être marché. Je ne sais pas ce que vous y trouverez. Je suis d’accord avec Walt Whitman qui écrivait :

« Je l'avoue, camarade, je t'ai encouragé sur le chemin et t'y encourage toujours, sans savoir le moins du monde si nous allons gagner ou serons, finalement, totalement vaincus et défaits.»

Il me faut l’avouer, sous la torture du fait terrifiant qui veut que parler des choses spirituelles tient à notre époque de l’obscénité : j’écris pour Elle, pour favoriser Son avènement dans les cœurs. Jung, à la fin de sa vie, envisageait l’avenir lointain qui commence à être notre présent comme étant le temps[4] du retour du Féminin Divin. Il voyait se profiler au loin de grandes catastrophes mais aussi une merveilleuse transformation de l’image de Dieu préfigurant l’accomplissement encore incompréhensible d’un hierogamos, d’un Mariage sacré. Je n’ai pas d’autre ambition que de me mettre au service de cette Grande Vie, qui inclue d’ailleurs la mort dans son alchimie créatrice, et qui va reprendre de gré ou de force ses droits sur cette terre. J’en reparlerai…

On peut déjà voir les signes avant-coureurs de la grande transformation spirituelle dans le renouvellement populaire du mythe chrétien qui place désormais Marie-Madeleine aux côtés du Christ comme étant sa compagne, c’est-à-dire la Fille humaine incarnant l’archétype de l’Amoureuse de la Vérité vivante. Plus avant, on peut envisager toute la portée de ce mouvement en observant ce qui se passe aujourd’hui dans la relation entre le féminin et le masculin, en particulier chez les jeunes qui sont en train de définir un nouveau genre dépassant l’opposition traditionnelle. Je lancerai en l’air cette idée provocante que je développerai un autre jour : et si Jésus était un transsexuel actuellement en plein processus de transformation ?

Je ne suis pas là pour enseigner ou pour prêcher. Mon écriture s’inscrit dans une perspective poétique plus que psychologique ou spirituelle – ces deux dernières positions revendiquant une forme de vérité. Mais notre monde est déjà malade de trop de vérités qui se battent entre elles. Pour ma part, je prends le parti de la Beauté et de l’Amour, et j’emmerde la vérité quand elle n’est pas enracinée dans le cœur…

La seule chose que je peux faire, c’est de partager les fleurs et les pierres précieuses que j’ai ramassées sur mon propre chemin, en espérant que cela vous encourage à marcher le vôtre. Il vient un moment décisif où il faut cesser d’espérer trouver une réponse à l’extérieur, dans ce que dit autrui; alors, on peut continuer à lire et écouter ce que les autres ont à dire mais on sait que l’on ne fait que nourrir une vérité intérieure qui grandit petit à petit, comme un enfant qui apprend d’abord à marcher sur des jambes flageolantes, puis à parler, à chanter, à danser.

« On voit à la démarche de chacun s'il a trouvé sa route. L'homme qui approche du but ne marche plus, il danse... » (Nietzsche).

Vous vous demandez peut-être ce que tout cela peut avoir à voir avec les rêves ? Tout, et rien. Notre vérité intérieure s’exprime, entre autres voies, dans nos rêves. La Déesse est nature, et c’est cette Nature naturante qui réclame son droit en nous, non seulement dans nos rêves et nos symptômes, mais aussi dans les défis collectifs et spirituels que nous nous préparons à affronter. Enfin, je m’intéresse tout particulièrement au Grand Rêve qui cherche à s’incarner à notre époque, dont Jung avait l’intuition et qui est désormais partagé par toutes celles et tous ceux qui veulent croire que nous vivons des temps de Renaissance. Car il ne suffit pas d’avoir une vision, il faut encore la vivre. Une vision non vécue est vaine, mais une vision vécue jusqu’au bout, qui peut donc savoir jusqu’où elle ira ?

Vous l’aurez compris si vous êtes arrivé(e) jusqu’ici : j’écris pour moi, finalement. J’écris pour me vider la tête et le cœur comme on vide une tasse de thé trop remplie, pour pouvoir la remplir à nouveau avec du thé chaud. J'écris pour mieux entendre, en m'en rapprochant, la petite voix qui murmure en dedans : c'est ma prière quotidienne ou presque. Ce petit nombre, c’est donc toujours l’unique que nous sommes, que je suis et que vous êtes – cet unique dont Plotin envisageait l’envolée, « de l’unique vers l’Unique ». Dans le fond, vous le savez, nous ne sommes pas séparé(e)s. Nous sommes Un(e). J’écris pour toi, donc, mon frère ou ma sœur, pour te rencontrer, que nous nous reconnaissions, que nous nous embrassions avec amitié et qu’ensemble, nous formions une chaine tout autour du monde, une guirlande de lumière pour éclairer la nuit dans laquelle, tou(te)s ensemble, nous nous précipitons.

Paix et Amour !



[1] Excusez le langage. Je fais par-là référence à cette petite histoire qui veut que les organes aient eu un débat démocratique pour déterminer qui est leur chef. Le cerveau et le cœur avaient de bons arguments mais c’est l’anus qui l’a emporté en menaçant de bloquer tout le système en se bouchant. Il en va de même avec nos élites qui se croient indispensables…
[2] Tao-Te-Ching, a new english version by Stephen Mitchell (ma traduction). Vous trouverez le texte complet ici: http://jubilarium.blogspot.fr/2015/02/echelle-instable.html
[3] Rainer Maria Rilke, dans ses Lettres à un jeune poète, fournit une indication précieuse sur la façon de vivre nos questions : http://jubilarium.blogspot.fr/2015/03/aimez-vos-questions.html
[4] Christine Hardy, La prédiction de Jung : la métamorphose de la Terre. Éditions Dervy, 2012.

114 commentaires:

  1. Car si la logique du cercle est essentiellement masculine, sans vouloir tomber dans une vision genrée, la logique du cercle est volontiers féminine Je ne sais si tu peux corriger ton texte mais il me semble que tu voulais écrire : la logique de l'échelle...
    Pour le reste j'aime ce que tu écris (malgré ses longueurs) ! Il faudrait que je le relise pour faire un commentaire cohérent ! Dans l'Islam Dieu est évoqué comme étant plus proche de chacun que la jugulaire de son cou ! Cette métaphore me parle beaucoup !
    Pour ce qui est de la féminité de Dieu il m'est venu aussi que les vierges qui nous attendent au paradis est peut-être l'expression de la beauté de Dieu représentés par ses 72 vierges, beauté pure s'il en est ! Et nous serons (peut-être) confronté à cette fantastique beauté à notre mort ! Bien qu'aucune religion et science ne peut exactement nous dire ce qui se passe après ? Vivons donc le présent !
    Oui tu écris pour toi mais en fait profiter le petit nombre ... Small it is Beautifull ! Cordialement

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    1. Merci pour ce commentaire et pour ta vigilance : voilà, c'est corrigé :-). Oui, j'aime beaucoup cette image suggérée par l'Islam de l'Ami qui est plus proche de nous que notre propre jugulaire. Quant à voir cette Beauté, je crois qu'il ne faut pas attendre la mort ! C'est maintenant qu'il nous faut ouvrir nos coeurs et nos yeux : n'est-ce pas déjà un miracle fabuleux que d'être en vie ? Cordialement, Jean

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  2. En voyage avec des difficultés pour me connecter régulièrement à Internet, je suspends provisoirement la modération des commentaires sur ce blogue. Mais si je constate que c'est l'occasion de débordements, je supprimerai les messages sans pertinence et je rétablirai immédiatement la modération.

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  3. Bonjour,

    C’est un plaisir de te relire ici, Jean.
    Après une première lecture qu’il me faudra compléter par des relectures afin de mieux me laisser pénétrer par ton dit, je me pose cette question :

    Lorsque Jung a dit que la nature est aristocratique ne voulait-il pas dire que la sélection naturelle tend à favoriser ce qui est le meilleur pour l’évolution et la conservation de la nature et pour celles de la vie qu’elle porte ? Sa générosité comprendrait alors cette tendance "aristocratique" à favoriser ce qui est le meilleur pour la nature elle-même, pour la vie sous ses formes innombrables dont elle est le merveilleux support – on pourrait dire aussi : dont elle est la mère, car la vie - et par suite, la conscience - naissent du sein magnifique et généreux de la nature.

    Amezeg

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    1. Oui, tu as sans doute raison, Amezeg. Je suis conscient que mon propos sur ce point de l'aristocratie naturelle est sans doute excessif, un peu unilatéral. Or justement, il nous faut sans doute éviter en parlant de la nature (et plus largement du Divin) de tomber dans quelque unilatéralité que ce soit. La nature semble être tout à la fois aristocratique ET communiste, et c'est le jeu entre ces deux polarités qui favorise l'évolution de la conscience. Mais Jung lui-même me semble n'avoir pas compris la valeur "spirituelle" du communisme (dans le sens originel de ce terme), alors il me semble utile de lui opposer un contre-poids...

      Je serai curieux de ton commentaire, si tu en as, sur mes élucubrations autour du Féminin divin. Car je suis conscient de m'avancer là en terrain découvert avec de nombreuses crevasses et autres tourbières métaphysiques où s'embourber. Je sollicite donc l'aide de mes ami(e)s pour clarifier ce qu'il y a là-dedans en me gardant de toute inflation "prophétique". Je me disais hier après avoir publié ce texte qu'il me fallait aller me "laver la bouche" ! :-)

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  4. Le petit nombre...
    Etienne Perrot parlait du "Petit reste"...

    Merci, Jean, pour ce beau texte !

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    1. Merci Licorne pour ce commentaire. Il faudra que je lise Étienne Perrot là-dessus. Te souviens-tu où il parle de ça ?

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    2. Dans "Chroniques de la vie libérée" , c'est sûr...et peut-être dans "Coran teint", il faut que je vérifie !

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  5. L’Échelle de Jacob que tu secoues vigoureusement, Jean, peut-être pour en faire tomber tous les méchants acrobates de l’ego qui voudraient l’utiliser afin d’accroître leur pouvoir, leur prestige, de satisfaire leur vanité, etc. ; cette Échelle est cependant l’image du progrès de l’homme vers lui-même lorsqu’il ne reste pas entièrement prisonnier de sa dimension horizontale, terrestre, mais travaille à la réunir à sa dimension verticale, transcendante

    Annick de souzenelle en parle ici très éloquemment :
    https://www.youtube.com/watch?v=Xr6jOsURlHk

    Ci-dessous la transcription d’une partie de ce qu’elle nous en dit :
    « Toute la Bible a un sens dans notre vie d’aujourd’hui, étant donné que c’est le monde des archétypes qui s’implique dans notre monde à nous. Donc tout nous concerne. [...............] Jacob est celui qui a pris le droit d’aînesse, c’est à dire qui a pris sur lui la responsabilité des énergies potentielles de ce couple des deux natures en l’homme, et il a quitté sa vie familiale pour partir dans cette grande aventure symbolisée par le mariage. Le mariage extérieur symbolise le mariage intérieur, c’est à dire l’entrée en contact avec notre féminin intérieur pour en épouser toutes les énergies potentielles qu’il recèle. [.......................................] La terre sur laquelle il* repose (*Jacob, au moment du Songe de l’échelle) s’appelle Ludz ; ludz c’est l’amande, l’amande qui est un fruit de lumière, mais qui est enveloppé dans sa coque. [.....] Et le Seigneur qui est en haut de l’échelle c’est un peu comme ce qui se passera pour Moïse un peu plus tard au Buisson Ardent où il entend cette voix qui lui dit : « Je suis qui je suis », ou plutôt, en inaccompli : ‘Je suis... en devenir’, ce que je suis en devenir. Jacob voit en haut de l’échelle celui qu’il est en devenir, et en même temps qui est là, parce qu’il est "Je suis". [.........] L’Échelle de Jacob c’est une image de notre vie, nous avons à nous verticaliser...................c’est tout le symbole du mandala, c’est vraiment aller vers le centre, aller vers le centre de nous-mêmes où là se dresse la colonne vertébrale, où se dresse l’échelle de Jacob, c’est la colonne vertébrale............... nous avons à assumer ce monde extérieur avec d’autres références. »
    Amezeg

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    1. Merci Amezeg. J'aime beaucoup l'approche d'Annick de Souzenelle, en particulier dans "le symbolisme du corps humain" : elle offre des clés en effet pour sortir d'une lecture littérale des écrits bibliques. Et je crois que cette idée de l'échelle de Jacob symbolisant notre verticalité, la nécessité de se redresser pour tendre vers une "réalité supérieure" (une vision plus large) est très juste. Il faut pour la compléter rappeler que Jacob s'est battu avec l'Ange, et que ni l'un, ni l'autre ne l'ont emporté mais que Jacob en est resté blessé à la hanche. Mais cette explicitation du symbole n'est pas selon moi contradictoire avec ce qu'avance Matthew Fox (sauf erreur de ma part dans "A spirituality named compassion") quant à l'échelle comme symbolisant une prétendue "hiérarchie spirituelle", vision que je reprends ici. Les symboles sont multidimensionnels et leur compréhension dépend du contexte dans lequel on les considère. L'appel à la verticalité d'Annick de Souzenelle est tout à fait égalitaire, il nous concerne tou(te)s et n'institue pas une hiérarchie dans laquelle certains se tiendraient dans les barreaux de l'échelle pour dispenser leur lumière à ceux qui sont en-dessous. D'autre part, s'il est certain qu'il y a une hiérarchie naturelle en ce que certain(e)s ont plus de facilité que d'autres à se redresser vers la lumière, on reconnaît les "êtres supérieurs" au fait qu'ils descendent de l'échelle et se tiennent tout en bas, là où on a besoin d'eux. Le Tao-të-Ching met cela en lumière en disant que le maître marche derrière (et non devant) celle et ceux qu'il guide. Et finalement, ici, je crois qu'il importe moins de critiquer l'échelle que de reconnaître la valeur du cercle, dans lequel nul n'a préséance...

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    2. Si les symboles sont par nature propres à susciter des compréhensions différentes il n’en reste pas moins vrai que, pour ma part, dans le contexte précis de la Bible où elle prend place, j’imagine mal que cette Échelle de Jacob représente autre chose que la capacité de l’homme à reconnaître sa dimension verticale et la nécessité de l’associer dans sa vie et dans son être à la dimension horizontale qu’il connaît d’emblée par sa naissance en ce monde. Que cette Échelle parle de la nécessité qu’il y a pour chacun et pour chacune à retrouver la l’immense part cachée de son être et à la laisser entrer dans le jeu de sa propre vie .

      Bien des choses, tu le sais Jean, peuvent intervenir ou interférer pour comprendre un symbole, une image symbolique : un complexe personnel, une part d’ombre, une projection d’une part de soi-même, une dent que l’on garde contre ceci ou contre cela et qui trouve dans l’interprétation de l’image symbolique une belle occasion de mordre enfin ce qui nous mord durement ou qui nous a autrefois durement mordu, etc.
      Y a-t-il dans ma façon de comprendre cette image de l’Échelle de Jacob une part de subjectivité trompeuse dont je n’ai pas conscience à ce jour... ? Peut-être... ? :-)

      Amezeg

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    3. Je ne discute pas cette interprétation du symbole de l'échelle de Jacob, qui me semble encore une fois très juste. Pour ma part, je m'intéresse ici à la métaphore qu'en a fait Matthew Fox (un ancien dominicain) pour décrire le problème de la "hiérarchie spirituelle". On pourrait voir là une exploration de l'ombre de l'échelle : en effet, symboliquement, l'échelle représente la verticalisation de l'homme, mais quand une volonté de puissance prétend s'appuyer sur cette verticalisation, elle me semble tenir du pharisianisme. Mais bien sûr, cela peut tenir à ma propre subjectivité... :-)

      Je souris de toutes ces discussions autour de l'échelle alors que la proposition (encore une fois de Matthew Fox mais que je reprends à mon conpte) ici est surtout de considérer la valeur du symbole du cercle de Sarah.

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    4. Je peux te le confier ici Jean, entre quatre yeux et quatre oreilles..., je ne suis pas Dominicain ; ni membre d’aucun clergé, séculier ou régulier. ;-)
      Ainsi, l’ombre de cette échelle que tu cites à comparaître ne s’est guère étendue sur ma vie sous forme de hiérarchie cléricale ou pseudo"spirituelle"...
      Lorsque tu fais, dans ton texte, le procès de cette ombre possible de l’échelle, cela fait lever (!) en moi l’image de notre époque "éclairée" par une forme de rationalité réductrice, dominée par les valeurs du monde horizontal et qui paraît, dans l’ensemble, avoir définitivement "tiré l’échelle" de la communication entre le haut et le bas de la réalité de l’homme.
      S’il entre une part de subjectivité dans ma plaidoirie en faveur de l’échelle de Jacob, elle tient à une certaine inquiétude et à une part de découragement face à cette situation d’une humanité menée par des comportements délétères tellement au ras des mottes que l’on voit approcher à grande vitesse le moment où il n’y aura plus de mottes et plus de sol pour y dresser la moindre échelle..., et plus personne pour en parler.
      Je trouve donc très important de souligner, aujourd’hui, en notre temps, la valeur positive et salvatrice de cette échelle des échanges entre le haut et le bas. Cela me semble* nécessaire et opportun pour favoriser la conscience et la vie.

      Pour ce qui est du cercle, je vais te relire.

      Pour ce qui est du Féminin divin, j’apprécie beaucoup le point de vue de l’Extrême-Orient qui déclare que c’est l’interaction constante du Yin et du Yang qui façonne et crée sans cesse le monde. Le Créateur est alors un principe réunissant un Féminin et un Masculin interactifs, et le Divin comme la Divine sont, en effet, toujours et partout présents... :-)
      Amezeg

      * Appréciation subjective ? Inspiration issue d’une plus grande profondeur que celle de la conscience limitée ?

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    5. Pourquoi devrions nous nous occuper des comportements de l'humanité ? le problème vient du fait il me semble que le monde phénoménal nous fascine et nous hypnotise et par conséquent nous nous éloignons de nous mêmes oubliant qui nous sommes et tombant dans les croyances simplistes du plus grand nombre...


      Abraxas

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    6. à Abraxas...
      Concevoir le domaine phénoménal comme véritablement séparé du domaine non-phénoménal n’est-ce pas cela l’illusion dans laquelle vit le plus grand nombre : une vision simpliste que certaines traditions nomment (l’illusion de) la dualité ?

      :-)

      Amezeg

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    7. Amezeg,

      Je réponds rapidement à ton message plus haut (15 septembre 8:41) où tu parles éloquemment de cette inquiétude et ce découragement face à la situation de l'humanité "au ras des mottes". Je te remercie de partager cela et je ne te cacherai pas que je partage cette inquiétude et ce découragement. J'apprécie cette subjectivité à partir de laquelle tu parles, et je me sais non moins subjectif - mon propos à moi va sans doute avec une colère contre ce que je ressens comme la faillite de cette hiérarchie. Loin de moi de vouloir soutenir la rationalité réductrice. Au fond, j'étale ici mon seul espoir qui tient à l'apparition peut-être d'un autre modèle fort bien symbolisé par le cercle. Mais je suis d'accord qu'il y a une valeur salvatrice dans ces échanges entre le haut et le bas, en autant justement que personne ne prétende en avoir le monopole. Enfin, j'apprécie beaucoup moi aussi le point de vue de l'Orient sur le Féminin, et j'émets simplement le vœu qu'Elle prenne maintenant la direction des opérations...

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    8. Merci Jean pour tes réponses à mes commentaires. Je ne doute pas que nos points de vue soient, pour l’essentiel, convergents, mais c’est un plaisir et un agréable "devoir" de discuter avec toi (et parfois avec d’autres contributeurs sur ce site/blog) de tel ou tel point particulier. [Ici, certains ironiseront peut-être, disant : " asinus asinum fricat – l’âne frotte l’âne"... mais lequel est Jaya ? :-)) ]
      J’avais remarqué que mon propos pouvait laisser croire que je te plaçais du côté de la rationnalité réductrice. Je n’ai pas précisé qu’il n’en était rien parce qu’il suffit de t’avoir lu ou de te lire ailleurs sur ce blog pour le savoir. J’aurais peut-être dû le préciser quand même.

      Oui, il nous faut de toute évidence, et de toute urgence, sortir de l’actuelle hégémonie écrasante et destructrice des valeurs du Masculin pour aller vers plus d’équilibre entre valeurs du Masculin et du Féminin. Faut-il pour cela, dans un premier temps, que le Féminin prenne la direction des opérations ? Peut-être, ou peut-être pas. Le partage du pouvoir et des opérations semble être plus conforme à la nature du Féminin que la prise de contrôle totale qui semble correspondre davantage au Masculin. Mais si l’on comprend ton vœu comme celui d’un grand et urgent changement de cap vers la reconnaissance et la prise en compte vécue, effective dans tous les domaines, des valeurs du Féminin, alors oui, je demande avec toi "qu’Elle prenne la direction des opérations".

      L’une des valeurs portées par le féminin est la prise en compte des intuitions, des ressentis "irrationnels", des "fumées inconsistantes" que sont les rêves, des visions, etc. Bref, de toutes ces choses étranges et incontrôlables qui peuvent faire entrer la dimension verticale dans la vie de l’individu, qui peuvent en quelque sorte "faire dresser l’échelle"reliant le haut avec le bas. ;-)

      Amezeg

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    9. Amezeg,

      L'illusion n'existe que dans la tete des gens qui croient a l'illusion, si tu crois que que le monde phénoménal est séparé alors il est séparé, si tu crois qu'il ne l'est pas alors tu trouveras moyen de voir qu'il ne l'est pas ou tu feras l'experience soudaine de la non dualité mais en fait dhacun voit ce que la conscience universelle a voulu qu'il voit...il y a aussi un école de la dualité dans le bouddhisme dont personne ne parle, je ne me rappelle plus le nom. Donc la dualité est vrai mais la non dualité aussi.

      J'insistais juste sur le fait que le monde phénoménal par son pouvoir fascinant - Maya - hypnotise facilement et que donc il est aisé d'oublier sa vraie nature et de tomber dans les problèmes personnels. Ce monde est fait de tel sorte que si tu le regardes trop tu deviens mortel. Je pense que le but du chercheur est de fixer son objectif vers l'étoile la plus lointaine...

      Abrxs

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    10. Plus on s'implique dans le monde phénoménal et plus on est mis a l'épreuve, plus on devra subir les principes yin yang, plus d'une certaine manière nous serons testé par la conscience universelle, plus nous serons donc enclin a souffrir.

      Le détachement est la seule manière pour avoir la paix, c'est parce que nous sommes attachés au monde phénoménal que nous souffrons.

      Il n'existe qu'un seul pouvoir dans l'univers qui est la conscience universelle, on peut choisir l'ignorer et de continuer l'exploration phénoménal mais tôt ou tard, dans cette vie ou dans la prochaine, il faudra bien par revenir a l'essentiel, a soi même.

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    11. Abraxas,

      Le Yi King exprime à ce sujet un point de vue que l’on peut également méditer :

      « 39. Kien / L'Obstacle

      Six en haut signifie :
      Aller mène à des obstacles, venir mène à une grande fortune.
      Il est avantageux de voir le grand homme.
      On montre ici quelqu'un qui a déjà laissé derrière lui le monde et son agitation. Lorsque vient pour le monde le temps de l'obstacle, il pourrait sembler que la solution la plus simple serait pour lui de laisser purement et simplement le siècle derrière lui et de se réfugier dans l'au-delà. Mais cette voie lui est barrée. Il ne peut pas être bienheureux tout seul et abandonner le monde à sa détresse. Son devoir l'appelle une fois encore dans l'agitation du siècle. A cause précisément de son expérience et de sa liberté intérieure, il est capable de réaliser quelque chose de grand et de mûr qui apporte la fortune. Et il est avantageux de voir le grand homme en compagnie duquel on pourra achever l'œuvre du salut. » http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?l=Yijing&lang=fr&no=39

      Amezeg

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    12. Amezeg,

      La conscience universelle n'est pas un au dela , c'est nous mêmes.

      La souffrance est lié a l'attachement au monde phénoménal mais chacun doit choisir ce qu'il veut vraiment : soit continuer d'explorer le monde phénoménal duel et sans fin soit le salut.

      Le monde phénoménal nous fera toujours de l'oeil, sa nature est de séduire et donc c'est a nous de le quitter ou pas.













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    13. Abraxas,

      L’au-delà dont parle le Yi King est, à mon avis, en rapport étroit avec ce que tu nommes conscience universelle. Cet au-delà est, en d’autres termes, le point vide immobile au centre de la roue de la manifestation qui, elle, tourne sans cesse.
      Le Grand Œuvre d’une existence humaine est-il de se retirer définitivement dans ce point vide libre des fluctuations de la manifestation, ou ce Grand Œuvre est-il de revenir vers la périphérie de la roue de la manifestation après être passé par le point vide non soumis à la fluctuation de la manifestation ?
      C’est à chacun d’en juger par lui-même ; en toute méfiance, bien sûr, des abracadabrantes acrobaties de l’ego que le diable du pouvoir et de la possession tous azimuts ne cesse de tenter et de tromper.

      Nos deux point de vue sont donc, à ce jour, différents l’un de l’autre. :-)

      Amezeg

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    14. Amezeg,

      Selon moi le Grand Oeuvre est de comprendre que nous sommes depuis toujours la conscience universelle et que l'ego est la personnification de la conscience universelle pour exister a l'état de veille.






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    15. Le grand oeuvre est deja réalisé.
      L'existence de l'univers, de l'ego et de la conscience universelle sont en soi les plus grands trésors qu'il puisse exister.

      La seule chose a faire reste finalement d'affiner cette compréhension et les différentes pratiques et arts sont la pour ca, pour aider ceux qui en ont besoin.

      La méfiance et le doute sont des obstacles a mon sens même s'ils sont parfaitement naturels, il est plus productif d'avoir confiance en la vie et de cesser d'maginer un diable qui nous veut du mal : la conscience universelle a crée le yin et le yang comme les 2 grands principes de l'univers pour permettre le mouvement , il était donc normal que lejour apparaisse avec la nuit.

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    16. C'est seulement en prenant le max de recul que l'on peut observer le tableau complet, le " diable "n'est la que pour nous pousser a nous rapprocher de nous mêmes.

      Malgré l'interêt que cela peut avoir, la conscience universelle incarnée en homme a l'état de veille ne peut être réduite au yi king ou aux rêves qui ne sont eux aussi que des phénomènes de cette Conscience .
      Le point fixe dont tu parles est selon moi un terme impropre car la Conscience universelle est avant tout l'Intelligence unique et suprême à l'origine de toutes les apparences.

      Abraxas

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    17. Oui, le "diable" est sans doute l’adversaire utile et nécessaire qui nous donne la possibilité de choisir entre la voie de l’union et celle de la désunion, c’est à dire de l’accord ou du désaccord du moi avec le Soi. Sans le diable nous ne ferions peut-être aucun choix, ni d’union ni de désunion, et nous vivrions une vie toute végétative sans nous approcher de la réalisation du Soi à travers nous. Mais ce n’est pas au diable de faire le bon choix à l’égard des épreuves-tentations qu’il nous propose : c’est à nous de ne pas nous faire piéger dans la désunion en faisant le mauvais choix.

      Il n’est pas question de "réduire" la conscience universelle au Yi King ou aux rêves, mais plutôt de reconnaître/de voir que le Yi King comme les rêves, comme d’autres choses encore, sont la voix de cette conscience universelle s’exprimant à travers eux, et de méditer puis de mettre en application ce que dit ou ce que suggère cette voix qui nous invite à nous approcher de la réalisation du Soi à travers nous.

      Amezeg

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    18. Sauf que la conscience universelle nue ou pure ne parle pas, elle ne peut être une voix. Seul Cela qui entend la voix ou qui voit le monde est la conscience universelle.

      Ce qui parle est le mental, une intelligence plus ou moins autonome selon les circonstances, crée par la conscience universelle pour interagir dans l'état de veille.
      Pour jouer et exister la Conscience universelle a crée le corps-mental auquel elle s'identifie temporairement, durant l'état de veille.

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    19. En fait l'état de veille n'est que la matérialisation de cette conscience universelle, quand elle veut être l'état de veille apparait, le moi-corps-mental-monde apparait en un seul mouvement...la conscience universelle ay travers de " je suis "crée l'état de veille, on appelle ca naivement le réveil du matin...

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    20. Lorsqu’on affirme, comme tu le fais, Abraxas : « En fait l'état de veille n'est que........ » ; est-on bien sûr que cet état " n’est que " ce que nous pensons qu’il est ? Qui, en nous, pose cette affirmation?

      Dans son livre intitulé "Où cours-tu ? Ne vois-tu pas que le ciel est en toi ? ", Christiane Singer pose cette question :
      « Combien d'entre nous sont en mesure d'affronter la conséquence d'une pareille révélation et la responsabilité qui en découle ? »
      Et cette interrogation nous ramène à la question du "petit nombre", qui fait le titre du billet de Jean.

      « Arrêtons-nous sur cette phrase : « Dans cha¬cun de nos corps l'univers entier se reproduit encore une fois. » Laissons un instant la nouvelle nous parvenir, pas seulement dans nos oreilles, mais venir caresser notre peau, entrer dans notre chair, pénétrer notre squelette, ce récif de corail en permanente formation, aller dans notre moelle, laisser le flux du sang la répandre dans notre corps, pas seulement entendre avec l'ouïe, mais percevoir ce que signifie cette phrase. Dans chacun de nous l'univers entier est reproduit encore une fois. Dans chacun de nous, l'entière création se reflète avec les abîmes des océans et les spirales des galaxies. Combien d'entre nous sont en mesure d'affronter la conséquence d'une pareille révélation et la responsabilité qui en découle ? » - Christiane Singer, "Où cours-tu ? Ne vois-tu pas que le ciel est en toi ? ", Éditions Albin Michel

      Amezeg

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    21. L'état de veille est l'univers qui dit Je , quoi d'autre pourrait il etre ?

      Concernant la question : notre recherche, s'agit il de trouver une nouvelle expérience phénoménale extraordinaire qui finira par passer en nous laissant dans la nostalgie et le manque, voir la déprime totale ? avons nous vraiment besoin de ca ?
      La conscience universelle nous donne ce que nous avons besoin et pas forcément ce que nous voulons.






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    22. Merci Amezeg pour cette magnifique citation de la grande Christiane Singer. En effet, il me semble que la question de la responsabilité, qui va avec la conscience, est bien celle qui distingue le "petit nombre". Il est facile d'assener des certitudes définitives mais beaucoup moins aisé d'en tirer toutes les conséquences et d'assumer la responsabilité qui en découle. « Dans chacun de nos corps l'univers entier se reproduit encore une fois. » - il me semble que ce qui est dit là nous reconduit au silence pour en mesurer toute la portée, sinon ne ferions-nous pas de la fameuse conscience universelle un autre objet mental avec lequel jouer ?

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    23. Si Madame Singer court encore après la responsabilité c'est son problème...
      Les gens s'inventent les problèmes et après cherchent a les résoudre

      Abraxas

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    24. Les hommes sont libres de porter sur leur dos les problèmes du monde mais ils ne font que souffrir. Au nom de la responsabilité ils souffrent : on doit ceci...on doit cela, il faut ceci , il faut cela...
      La conscience universelle est au dela de la responsabilité ou de la non responsabilité de même que la montagne ne s'occupe pas des animaux qu'elle abrite.

      Abraxas

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    25. La vraie question c'est de savoir si on veut devenir une montagne ou si on préfère rester un " animal " humain vivant au dépend de cette montagne...il suffit juste de vouloir vraiment changer de place.

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    26. Amezeg,

      La conscience universelle est comme un roi qui possède une cour très grande.
      La voix de l'inconscient est comme un seigneur qui s'adresse a son roi, ses conseils peuvent ou ne pas être judicieux, son apparence peu ou ne pas être inquiétante, ses interets peuvent ou ne pas être pacifiques, on ne doit pas forcément croire ou appliquer ce qui est dit sous prétexte que cela vient de l'Inconscient. Bien sur, un roi averti écoute les avis de chacun mais doit prendre ses propres décisions...

      La seule erreur possible c'est quand le roi ne sait plus qu'il est un roi et qu'il remet son pouvoir entre les mains de ses seigneurs.

      Abrxs

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    27. Un jour où Zhuang Zhou se promenait dans le parc de Diaoling, il vit
      arriver du sud une pie étrange dont les ailes avaient sept pieds d'envergure
      et les yeux un pouce de diamètre ; elle heurta la tempe de Zhuang Zhou
      en passant près de lui et alla se poser dans un bosquet de châtaigniers.
      « Quel est cet oiseau bizarre, se demanda Zhuang Zhou, qui a d'immenses
      ailes mais vole mal, qui a de grands yeux mais ne voit pas où il va ? »
      Il hâta le pas en relevant sa robe, braqua son arbalète [dans sa direction]
      et visa. Il aperçut alors une cigale qui venait de trouver un coin d'ombre
      et s'y reposait, oublieuse d'elle-même. Derrière elle, une mante religieuse
      se tenait cachée ; elle s'apprêtait à fondre sur la cigale et, ne voyant que
      sa proie, s'oubliait elle-même. La curieuse pie se tenait derrière et, ne
      songeant qu'à tirer profit de l'occasion, s'oubliait aussi
      . Zhuang Zhou
      fut effrayé par ce spectacle et se dit : « Les êtres sont donc enchaînés les
      uns aux autres
      ; chacun attire sur lui [les appétits de] l'autre ! » [À cette
      idée,] il jeta son arbalète et s'enfuit en courant. Mais ce fut alors le
      gardien du parc qui, l'ayant aperçu, se mit à le poursuivre en le couvrant
      d'injures. Après son retour à la maison, Zhuang Zhou en resta troublé
      pendant trois jours
      .
      « Pourquoi êtes-vous si sombre depuis quelque temps ? », lui demanda
      Lin Ju, [le disciple] qui lui tenait compagnie. Zhuang Zhou lui répondit :
      « Obnubilé par les choses
      , je me suis oublié moi-même. J'avais le regard
      plongé dans de l'eau trouble et je croyais que c'était de l'eau claire !

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    28. Jean Francois Billeter commente :
      Pourquoi cette mésaventure a-t-elle sur lui un tel impact ? Pourquoi
      en reste-t-il troublé pendant trois jours ? C'est parce qu'il s'est rendu
      compte, dit-il, qu'il s'est laissé « obnubiler par les choses ». C'est parce
      que, obnubilé par sa proie, il s'est laissé aller à « s'oublier lui-même »
      tout comme la cigale, la mante religieuse et la pie. Il me semble que cette
      découverte ne l'aurait pas autant perturbé s'il n'avait pas perçu à travers
      elle quelque chose de plus fondamental. Il a dû s'apercevoir que la
      conscience, lorsqu'elle est « obnubilée par les choses » ou par une chose,
      est de ce fait même une forme d'inconscience. La conscience d'une chose
      exclut la conscience des autres choses aussi bien que de soi, ce qui fait
      nécessairement d'elle une forme « d'oubli de soi ». Dans un monde
      périlleux, cela fait même d'elle un piège : celui qui est conscient d'une
      chose est par là même aveugle à tout le reste et peut devenir à tout instant
      la proie des dangers qui le guettent.

      Mon avis :
      Celui qui s'oublie soi même est pris dans le cycle infernal de la manifestion mais celui qui ne s'oublie pas celui la rien ne peut lui arriver.
      A mon sens donc le grand oeuvre alchimique et l'enseignement de Jung ne sont que des farces de Maya...l'enseignement de Jung estpour le petit nombre mais l'enseignement du taoisme est selon moi vraiment pour le très très petit nombre...

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    29. « Dans les mains de l’homme juste le moyen de travers agit de façon juste, dans les mains de l’homme de travers le moyen juste agit tout de travers. », nous rappelle l’antique sagesse orientale.
      « Un grand maître en effet ne connaît pas de matériau improductif. Il n'est rien dont il ne puisse tirer quelque chose. », déclare le Yi King (11. T'ai / La Paix : http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?l=Yijing&no=11&lang=fr)

      Et l’Évangile nous enseigne ceci : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.» Matthieu, 7 : 6 http://saintebible.com/matthew/7-6.htm

      Veillons donc à ne pas être comme les pourceaux ignorant la précieuse offrande qui leur est proposée et tâchons de nous approcher de l’homme juste qui se tient caché en nous-mêmes afin qu’aucun matériau ne demeure pour nous improductif... :-)

      Amezeg

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    30. Selon moi un homme juste est celui qui suit sa propre nature et je ne parle même d'incarner la conscience universelle qui n'est réservé qu'a une élite, je parle d'être simplement comme on est avec les moyens qu'on a , car après tout, tous les homme font ce qu'ils peuvent ou plutot les hommes sont tels que la conscience a voulu qu'ils soient. En ce sens tous les hommes sont justes.
      On peut voir par exemple que dans les rêves , les personnages sont tous productifs , exactement a la place ou ils doivent être , il sont la ou la conscience a voulu qu'ils soient.

      L'improductif serait donc une illusion...

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    31. au dela de l'interpretation des reves, mon interet se porte plutot sur l'aspect "réel" du rêve, les personnages semblent vraiment exister bien qu'au reveil on se rende compte que ce n'était pas le cas. Cela pose des questions et renforce le mystère sur l'etat de veille que l'on trouve si réel , sur notre propre existence et sur le role de la conscience dans la construction de l'univers...

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    32. Le chemin proposé par C.G.Jung est la voie de l’individuation qui favorise le processus d’individuation consistant précisément en devenir ce que l’on est et celui qu’on est. Il n’est alors plus question "d’élite" car celui qui suit cette voie et devient celui qu’il est, actualise (effectue une mise à jour de) ce qui est sa potentialité individuelle, il incarne alors à son niveau individuel la ‘conscience universelle’ : le potentiel devient actuel, ici et maintenant. Les taoîstes riraient, souriraient ou soupireraient sans doute, en entendant dire que leur voie est ‘réservée’ à une élite...même s’ils soulignent le fait que peu de gens s’y engagent vraiment. Cette conception d’une élite à qui cela serait reservé est, à mon avis, diamétralement opposée à la conception taoïste. Et c’est sur ce point que nous retrouvons l’image du moyen juste dans les mains de l’homme de travers.

      ----------------

      « LE PROCESSUS D’INDIVIDUATION DES ÊTRES QU’ON DIT SIMPLES
      ......Le processus d'individuation est à la portée de chaque être. Quand vous mettez un gland en terre, un chêne va pousser et, quand un tigre met bas, le petit est de nouveau un tigre et non une salade. [Rires.] Le processus d'individuation est un événement naturel qui se déroule partout et, si vous voulez l'étudier dans sa simplicité naturelle, vous allez alors chez les primitifs et, là, vous voyez le processus d'individuation dans sa plus belle expression.
      Je vous ai apporté ici un nouveau livre sur les Naskapi Indians du Labrador. L'idée qui les habite est que chacun a en lui le Great Man, c'est-à-dire le Grand Homme. C'est une idée qui est caractéristique de la philosophie chinoise. Là-bas, c'est le Chên-jên, l'Homme entier, l'Homme complet, l'Homme accompli, ce que les alchimistes ont désigné sous le nom de homo quadratus, the square man, the real man [l'homme carré, l'homme réel]. Et voici d'ailleurs ce qu'ils* en disent : « Le Grand Homme se révèle dans les rêves, chaque individu a un Grand Homme et a, par conséquent, des rêves. » Ceux qui réagissent à leurs rêves, qui y prêtent sérieusement attention, y réfléchissent, essaient d'en interpréter le sens dans le secret de leur être et d'en éprouver la vérité dans leur vie, parviennent à entretenir une relation profonde avec le Grand Homme. Ils voient alors mieux. [...........................................] Et les rêves sont a deo missa, ils proviennent des dieux et sont par conséquent les véritables guides de la vie : ils sont des révélations. Ces Indiens très primitifs ont donc à cet égard une compréhension bien supérieure à la nôtre. Ils ne peuvent qu'être mal compris par la ridicule conscience de l'homme blanc, lui qui croit que c'est lui, lui seul, qui fait ses propres rêves, que c'est lui qui peut fabriquer ses rêves, que c'est lui qui fait que les cerises ont des queues, sinon elles n'en auraient pas. [Rires.] »
      C.G.Jung , " Entretiens ", Éditions la Fontaine de Pierre – 2010

      * les Naskapi Indians du Labrador

      Amezeg

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    33. Tous les taoistes ou sages ou éveillés ne se ressemblent pas, certains sont sympas, d'autres coléreux, le mental de tous hommes est différent, au sens large être taoiste c'est surtout incarner le Tao ou le Soi même si dans le livre Tchuang Tseu il est parfois fait mention de niveau de sagesse, certains taoistes et le terme es plutot moderne je crois sont supérieurs a d'autres, on y parle aussi du Surhomme comme d'un homme qui ne s'occupe plus des autres etc...bref, etre taoiste ca ne veutpas dire qu'il faut copier les taoistes célèbres et seulement sourire ou soupirer comme dans les clichés.

      En théorie oui mais en pratique le processus d'individuation de Jung est pour une élite ou plutot pour les gens qui y sont destinés, dont la pensée s'accorde avec celle de Jung et qui trouveront utile d'étudier leurs rêves, donc très peu de monde en fait mais qu'importe n'est ce pas ? Je ne pense pas que la conscience universelle fasse des erreurs, les gens marchent tous vers leur destin personnel.

      Une chose importante a dire je crois est que le processus d'individuation jungien ne semble pas ressembler a l'eveil non dualiste qui est une non experience dont parle par exemple Ramana Maharshi et moi même. Chez Ramana il ne s'agit pas d'éveiller l'Incs mais le Cs. De plus le Soi est deja atteint, il n'y a donc rien a faire sauf pour faire plaisir au mental a s'en rendre compte.

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    34. C'est une chose d'incarner le Soi, s'en est une autre de pacifier son mental mais ce n'est pas obligatoire, il y avait quelques maitres zen dans l'histoite qui etaient parfaitement insupportable. Certains ont d'aileurs chercher a pacifier leur mental d'autres non, ils ont pensé non necessaire de faire cet effort, on en retrouvait donc certains au bordel ou souvent une bouteille a la main...la pacification du mental dont tu parles en fait Amezeg n'est pas une obligation, c'est meme franchement non recommandé chez certaines personnes, ca les rendra malheureux...

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    35. Je ne crois pas avoir parlé de "pacification du mental" dans nos récents échanges, dans mes récents commentaires. Mais c’est une question intéressante que tu es tout à fait en droit de (te) poser.

      Lorsque les maîtres taoïstes parlent "du Surhomme comme d'un homme qui ne s'occupe plus des autres" cela ne signifie pas que cet homme est devenu indifférent aux autres, cela signifie sûrement qu’il ne se réfère plus aveuglément aux valeurs collectives, aux valeurs adoptées par la masse trop peu consciente de ce qu’elle est et de ce qu’elle fait, aux valeurs adoptées par tel ou tel autre que lui ; le jugement que portent les autres sur ceci et sur cela peut occasionnellement recouper son propre jugement, leurs valeurs recoupent parfois les siennes, mais ce qu’il suit c’est son propre fil intérieur qui le conduit à faire des choix qui lui sont propres et lui correspondent donc véritablement.
      Autrement dit, il suit la voie de l’individuation ;-), ce qu’il veut devenir et être c’est lui-même et non pas un autre. S’il est tigre de nature il veut devenir et être pleinement tigre, même s’il est entouré de ratons-laveurs, de pingouins, ou de salades... :-))

      Amezeg

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    36. Tu y faisais allusion inconsciemment : le sourire ou le soupir du sage taoiste est archétipal et le résultat du silence mental, de la pacification d'un mental.

      Pas forcément, le sage peut être devenu indifférent aux autres, encore une fois ca dépend du caractère du sage, il y a des sages qui n'aiment pas les hommes. Ce sont des sages pour eux memes. Non seulement c'est vrai il n'accorde plus d'importance aux valeurs du peuple mais en plus il n'aime pas le peuple. Ils sont peu nombreux...

      Oui si on parle de l'individuation au sens large , qui ne necessite pas forcément l'étude des rêves et l'ecole jungienne. Mais dans ce cas la l'homme veut il être pleinement un homme ou sa véritable nature ?

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    37. "Ces Indiens très primitifs ont donc à cet égard une compréhension bien supérieure à la nôtre. Ils ne peuvent qu'être mal compris par la ridicule conscience de l'homme blanc, lui qui croit que c'est lui, lui seul, qui fait ses propres rêves, que c'est lui qui peut fabriquer ses rêves, que c'est lui qui fait que les cerises ont des queues, sinon elles n'en auraient pas. [Rires.] »

      Tout le monde sait que ce n'est pas l'homme, la personne, qui fait se lever le soleil mais peu savent que c'est le Principe derrière l'homme. Le problème c'est que Jung se croyait humain , il était identifié a son corps-mental donc il ne pouvait voir qu'il était ce Principe, le Tao lui même.

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    38. Lorsqu’un sage tape du poing sur la table ou renverse les tables des marchands du temple sans sourire, comme l’a fait Jésus de Nazareth, dirais-tu que son mental est pacifié ou qu’il ne l’est pas ?

      Pour moi, la véritable nature d’un homme comprend également, inclut pleinement, sa
      nature d’homme.

      Amezeg

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    39. Tous les sages serieux du vedanta savent que nous sommes Cela, le Principe, le Tao, Cela qui permet...
      Il serait plus constructif a mon avis d'étudier le Vedanta que les rêves mais la pilule est bien souvent trop grosse a avaler pour le mental, on y croit pas et donc on préfere se rabattre sur des techniques ou autres choses...

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    40. Ca dépend , les règles ont du mal a s'appliquer aux sages, certains sages peuvent faire semblant d'être énervé ou s'énerver carrément quand tout le monde croira qu'il faisait semblant, les sages échappent a la compréhension du mental ordinaire.
      Jesus avait il d'ailleurs vraiment besoin de renverser les tables, quel cirque mais je ne suis pas dans la tête de Jesus, de la part d'un homme capable d'accepter de se crucifier tout est possible...je peux juste te dire que j'aurais sans doute agis autrement en commencant par ne pas perdre mon temps a précher dans le désert...sauf pour jouer peut etre.

      Pour toi mais la véritable nature d'un homme dépasse l'homme, sa véritable nature inclu l'univers entier mais elle le dépasse surtout. Quand on est le Principe y a t il seulement quelque chose qui ne soit pas inclus et dépassé ?

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    41. A vrai dire pacification ou pas qu'est ce que cela change ? le silence ou la parole ? qui est le plus sage, celui qui reste silencieux ou celui qui prend la parole ? tout cela n'est qu'une question de point de vue, une fois que l'état de veille apparait, le silence et la parole apparaissent aussi, les 2 sont au même niveau en fait.

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    42. « Jesus avait il d'ailleurs vraiment besoin de renverser les tables, quel cirque mais je ne suis pas dans la tête de Jesus, de la part d'un homme capable d'accepter de se crucifier tout est possible...je peux juste te dire que j'aurais sans doute agis autrement en commencant par ne pas perdre mon temps a précher dans le désert...sauf pour jouer peut etre. »

      Là, tu m’as fait bien rire !
      Si tu as d’autres tirades du même tonneau sous le coude, fais-nous en profiter... Il est si bon de rire ... :D))

      Amezeg

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    43. Oh oui j'en ai beaucoup d'autres et des meilleurs mais il faut que ca vienne spontanément, ca vient de la Source qui a beaucoup d'humour.
      Il y aurait bq a dire sur Djésus, a t il seulement existé ? au moins en pensées on peut affirmer sans trop de problèmes. Il avait 33 ans , un jeune donc, que sais ton vraiment a 33 ans ? presque rien , si jeune donc et si naif , la vanité humaine n'a pas de limite, il a voulu voler avec les aigles et le voila qui finit clouer comme un papillon.
      Pour le coup certains taoistes se seraient sans doute étouffer de rire, moi le premier, j'aurais peut etre enfoncé un ou deux clous on ne sait jamais dans un moment dionysiaque j'aurais sans doute explosé et gueulé ivre : mais ce mec est complètement barjot , Judas passes moi le marteau bordel !

      Qu'aurait donc penser un psychologue face a Jesus ? il l'aurait surement fait interné pour pulsion de mort ou masochisme, franchement tu te vois précher sur une place publique sachant que tu sais que tu vas te faire tabasser en cellule par les flics ? faut pas être malin quand même !
      Monsieur on sort dans la rue quand on meurt de faim, par pour des idées de mystiques bobos.
      C'est vrai qu'a l'époque beaucoup de gens étaient comme lui, c'etait presque normal j'imagine, les sectes fleurissaient dans le désert, cétait peut etre plus facile sans la science, le monde mystique existait encore surtout dans le désert ou y'avait rien d'autre a faire que de regarder les étoiles, il faut donc se remettre dans le contexte de l'époque mais avec notre recul cet histoire est fort inquiétante et je dirais même que Jesus est surement leplus gros troll de la spiritualité...
      si tu rencontrais Jesus dans la rue serais tu le reconnaitre ? tu pourrais passer devant lui sans lui filer une pièce je te signale...et oui la vie est dure parfois même pour Jesus !

      On peut dire néammoins que Jesus est un tournant dans l'histoire, le monothéisme une grande idée ! le dieu Pan ( mon préféré ) est sacrifié sur l'autel chrétien, les salops , la pensée magique disparait, les dieux se tirent ou se noient on ne sait pas trop et la science émerge avec tout l'ennui morrtel et matérialiste , que cela apporte , le monde des héros s'ecroule bienvenue chez les anti heros, les chtis quoi...

      Mieux vaut parfois s'abstenir de parler pour ne pas être récupéré...oups !! enfin avec moi y'a pas de risques.

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    44. Amezeg, toutes ces histoires de jesus et de sages taoistes il faut mieux les oublier, vu d'ou je suis, vu du présent ils ne sont personne pour nous quoi qu'on en dise sauf quelques lignes dans de vieux bouquins populaires, la vraie vie est ici et maintenant et pas besoin de réfléchir beaucoup pour comprendre le monde, ma pratique ne consiste qu'a jouir, observer, pénétrer, méditer le moment présent ...et encore quand j'en ai le courage. dans le fond je suis un mauvais élève le Grand Oeuvre devra surement attendre une éternité !

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    45. a moins que le Grand Oeuvre soit deja la création entière et la ca change tout, le but est déja atteint...a méditer.

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    46. As-tu déjà rêvé de montgolfière* ou de quelque chose de ce genre, qui se gonfle et s’élève vers les infinies hauteurs azurées.... ?

      Amezeg

      (* Rassure-toi, c’est un aérostat que n’ont utilisé ni Jésus ni les pères du Taoïsme... :-)

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    47. pourquoi ca voudrait dire quoi ¿

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    48. Bon. C’est qu’il est peut-être encore trop tôt pour cela. Mais pas à coup sûr trop tard.

      Pour se faire une idée du sens que cela pourrait avoir il faudrait connaître les détails du rêve. Or tu n'as pas recueilli de rêve avec montgolfière (ou équivalent) pour le moment. Et je ne voudrais pas me lancer dans une dissertation théorique sur le symbole de la montgolfière (ou autre objet du même genre) avant de la voir apparaître dans un contexte vital et onirique plus précis. Le dernier billet de Jean intitulé « Métaphores » donne une idée des risques encourus – des erreurs que l’on peut faire – lorsqu’on oublie trop le contexte précis dans lequel apparaît un symbole.

      Amezeg

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    49. bonne réponse je te testais...j'ai répondu a ton commentaire plus bas.

      Montgolfiere ou pas ca ne changera rien , les reves parlent du monde phnénoménal pas de la conscience absolue que je suis. Vois le tableau dans sa totalité, je peux dire ce que je veux, faire les pires conneries ca ne changera rien a qui je suis vraiment. Tu réfléchis encore trop au niveau surface, superificiel...l'important est ce qu'on ne peut pas voir avec les yeux, le Tao.

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    50. il est pas trop tard pour quoi ? pour me plier a l'inconscient ? il bosse pour moi je te signale...

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  6. Tout le monde fait ce qui lui plait de toute facon et d'abord pour soi même, l'ego est la pour ca. La conscience universelle a crée l'ego pour justement être égoiste, ceux qui voient le mal dans l'égo n'ont rien compris.

    Certains nous disent qu'il faut ceci ou cela ou nous parle d'égarement sur le chemin, il n'y a mon sens aucune obligation et aucun égarement. Le seul péché est de ne pas être en accord avec soi même.

    Ne soyons pas dupe, les grands prophètes etaient très égoistes et leur sagesse toute relative ressemble bien souvent a leur parole contre la notre.

    C'est ainsi, la conscience a un prix, celui d'etre esclave, d'une certaine manière , de certaines règles de ce monde duel de l'état de veille, même si au sein de cette prison il y a aussi de la liberté.

    Néammoins ne pleurnichons pas trop sur notre Moi, le Moi de l'état de veille n'est pas la totalité de notre Etre, nous existons aussi dans les reves et le sommeil profond,

    Nous sommes pure conscience au dela de la vie et de la mort et c'est a mon avis le futur de la recherche que de découvrir cela, les rèves ne sont qu'un aspect de notre existence et il ne faut pas non plus leur donner trop importance.

    Ne nous occupons pas non plus trop des autres, on ne peut pas plaire a tout le monde, être soi même et jouir des plaisirs qui sont a notre porté est largement suffisant, pour ma part je laisse a dieu le soin d'arranger les affaires du monde...

    Abraxas

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    1. Merci Abraxas. Je suis entièrement d'accord : "nous sommes pure conscience au-delà de la vie et de la mort". En effet, les rêves ne sont qu'un aspect de notre existence, une facette du Diamant, et il ne s'agit pas de leur donner plus d'importance qu'à autre chose. Il s'agit simplement d'aller par les chemins où l'amour nous conduit, et j'écris donc pour celles et ceux qui sont mus, comme moi, par l'amour gratuit des rêves. Et je suis bien d'accord aussi avec cette idée qui consiste en laisser Dieu s'occuper des affaires du monde...

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  7. je mets une discussion que j'ai eu dans un rêve avec un autre homme pour illustrer mes propos...

    lui : on est prisonnier
    moi : oui la conscience a un prix , être prisonnier
    moi : les murs ont pas de conscience, heureusement car sinon ils voudraient leur liberté et ce serait compliquer pour avoir des murs fixes
    moi : Toi tu pourrais me tuer si tu le voulais
    lui : comme ca ?
    moi : oui mis a part un certain conditionnement moral mais tu ne le fais pas parce qu’on te priverait de ta liberté

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    1. J'aime penser que la Conscience illimitée choisit d'expérimenter la limitation dans la conscience relative. C'est le paradoxe de la conscience. Je suggère de lire "de la prison à l'Éveil", de Satyam Nadeen.

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    2. Exact, l'etat de veille et l'existence du moi est une distraction, les problèmes surgissent de ne pas comprendre cela et d'être trop sérieux et exigeant avec soi même. la conscience universelle a crée le moi et l'univers en un seul mouvement pour exister dans l'espace temps, sans le moi elle ne peut exister.

      « Vous êtes la Source infinie en train de se distraire, détendez-vous ! »

      « Il n'y a que la Source s'amusant elle-même. »

      Satyam Nadeen


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    3. La Totalité, la Réalité entière, n’est-elle pas une réunion des opposés ? Ne comprend-elle pas des pôles opposés et complémentaires : l’absolu et le relatif, l’illimité et le limité, le jeu et le non-jeu, l’insouciant léger (la ‘distraction)’ et le sérieux exigeant, etc ? Le Grand Œuvre d’une existence humaine n’est-il pas de réunir en soi les opposés, de devenir le point de convergence et d’équilibre des divers opposés ? C’est à dire : n’être ni trop ni trop peu dans le limité ou dans l’illimité, laisser se produire les montées et les descentes le long de l’échelle de Jacob ? Le "péché" – mot qui signifie à l’origine le fait de manquer la cible – n’est-il pas de séparer et de demeurer dans la séparation entre les opposés ?

      Amezeg

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    4. quand l'état de veille apparait- l'état de veille est un état "magique" comme les autres états -, et bien la totalité n'apparait elle pas a l'instant ou te tu réveils ? n'y a t il pas l'absolu et le relatif dans notre monde? l'insouciance et le serieux, n'y a t il pas deja de millions de gens, de plantes, de formes , de couleurs, de styles qui s'aiment et se détestent etc ? l'univers physique de l'etat de veille est deja le produit des opposés. Le probleme est que tu te crois juste ton corps et ton mental alors que le corps-mental vient avec le monde. Quand tu veux etre conscient tu crée l'etat de veille et le monde entier apparait, ton intelligence absolue se cree un corps-mental perso mais en plus il crée le monde extérieur pour creer un enviironnement et pourvoir explorer, tout apparait en meme temps, tu es deja par nature le point de convergence et d'equilibre...sans toi le monde disparait.

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    5. La Totalité donc est bien une reunion des opposés mais elle est deja la, devant notre nez. Simplement le mental a tendance a banaliser l'univers, on tourne le robinet et jop l'eau coule, ca parait normal, mais meme l'existence de l'eau n'a rien de "normal " derrieretoute chose ily a une mecanique divine.

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    6. ton seul péché est peut etre de chercher quelque chose que tu as déja...

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    7. je suis la reunion des opposés mon corps est le melange des 5 elements completements differents, je suis a la fois absolu et relatif : je suis la conscience absolue et un etre humain, je suis parfois ´serieux parfois pas... bref tout ce que tu decris c'est ce que je suis tu parlais de moi en fait lol...a toi de voir que tu l'es aussi.

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    8. tu n'es pas Amezeg, tu es le Soi, quand le Soi veut etre il cree l'etat de veille et l'univers entier apparait, Amezeg apparait avec l'univers, ta personnalité humaine apparait et tu dis je suis Amezeg, oui tu es Amezeg pour un temps mais quand tu vas dormir ou que tu vas mourir Amezeg disparaitra,il ne restera que le Soijusqu'a ce que pour des raisons qui depassent Amezeg tu apparaissent de nouveau ici ou ailleurs et tu te donneras un autre pseudo sur un autre forum...lol

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    9. ce que jung a decouvert ce n'est pas le Soi, le Soi est deja la , depuis toujours , on ne peut pas devenir quelque chose que l'on ert deja, ce qu'il a decouvert c'est la possibilité de modifier le moi avec l'inconscient , de creer une sorte de cs-incs...mais ce n'est pas le Soi, c'est encore un produit du Soi...

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    10. « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je ne suis qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit.
      Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. » - Saint Paul, Première lettre aux Corinthiens, Ch. 13

      Que penses-tu de cette affirmation de Saint Paul qui place l’amour avant " la science de tous les mystères et toute la connaissance " ?

      Amezeg

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    11. Amezeg cette fois ci tu m'a bien fait sourire avec ta montgolfiere, figures toi que je reviens d'un sommeil du juste - une vulgaire sieste pour les gens du peuple, que leur langue est vulgaire... - mais qu'est ce que j'étais bien ! une étrange sensation de bien être m'enveloppait au reveil, comme il est bon d'etre immergé dans le sommeil profond et de n'être rien, c'est très subtile et invisible au commun des mortels.
      Quoiqu'il en soit ma conscience ordinaire me revint rapidement comme tu t'en doutes et mon esprit agile se rappela soudainement ta montgolfiere : quel est donc ce tour de passe passe que tu me fais , de quel manche tires tu cette carte ? s'il suffisait de voir des montgolfiere pour evaluer ton niveau spirituel j'imagine que tu serais le premier de nous tous je suis sur,
      , le " Bon. C’est qu’il est peut-être encore trop tôt pour cela. Mais pas à coup sûr trop tard "est la signature inimitable du maitre qui a parlé !

      Ah l'Amour !
      J'ai faillit en parler avec Djésus, nétait il pas l'incarnation de l'Amour ?
      Ok, soyons sérieux 5 minutes : l'Amour avec un grand A est le ciment de l'univers, l'univers entier est soutenu par l'Amour. Comment pourrait on se reveiller le matin ? comment le monde pourrait il exister sans l'Amour que la conscience universelle nous porte nous pauvre mortel ? le Tao ou conscience universelle est Amour avant tout et dualité après...la conscience universelle aime les hommes soit rassuré, c'est peut etre ce qu'elle aime le plus, a tel point qu'elle aime etre un homme. Ceci explique cela. Le pire c'est qu'on me traite parfois d'egoiste et d'etre indifférent, les hommes ne se rendent pas compte que je suis l'Amour, ils ne voient que le masque humain que je porte.
      Alors apres tu sais l'amour avec un petit a c'est obtionnel, c'est presque vulgaire pour moi, l'amour a l'humaine est égoisme c'est vrai mais c'est ainsi que ca fonctionne.

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    12. Toi qui aimes les citations, Nisargdatta a dit : quand je ne suis rien c'est la sagesse, quand je suis tout c'est l'Amour et entre les 2 ma vie s'écoule.

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    13. Si je rêvais d’une montgolfière* dans laquelle je m’élèverais éventuellement vers les hauteurs célestes infinies ou naviguerais déjà à ces altitudes, je pourrais me demander – par exemple, et sans oublier de tenir compte de tout le contexte – à quel niveau de mon être sont vécues les choses (l’Amour avec un grand A et tout le reste) : au niveau de la compréhension conceptuelle ou à un niveau plus profond, plus intégré à tout mon être. Me demander si "je suis" ces choses ou si "j’ai" ces choses.
      Si "j’ai"ces choses il me faut prononcer le fameux "Neti neti" de l’Advaita Vedanta.

      Amezeg

      * Ou de tout autre objet qui se gonfle et s’envole vers les hauteurs.

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    14. Attention a la chute quand tu arriveras dans l'espace, c'est fragile une montgolfiere, c'est juste fait pour rester au niveau terrestre. Si encore tu voyais un vaisseau spatial tu attirerais un peu mon attention... les choses qui se gonflent finissent toujours par se dégonfler, ca me fait juste penser a l'histoire du crapaud qui se gonflait pour paraitre plus gros qu'il n´était...

      Tu es l'Amour universel, c'est ta nature que tu comprennes ou pas, que tu le veuilles ou non. Tu n'es pas une chose, mais ce grace a quoi existent les choses.

      ...cependant si tu vis l'amour compassionel par exemple a un niveau très profond tu vis comme Jesus ou comme soeur Thérésa , est ce ce que tu fais ? est ce en accord avec ta personnalité ? non, c'est normal tu dois juste être en accord avec ta personnalité , si je ne suis pas Jesus c'est qu'il y a une bonne raison, si tu ressens trop les choses ce n'est pas bien non plus, il faut un juste milieu. Il ne s'agit pas de terminer sur une croix mais d'etre tel que la nature nous a fait, le destin de Jesus n'est pas le notre.

      Tu cherches encore midi a 14 h, pourquoi ne pas te contenter de ce que tu as deja au lieu de vouloir ce que tu n'as pas ?

      Ma propre compréhension est suffisante, elle deviendra plus profonde si la conscience universelle estime que c'est utile mais si c'est pour que ca parasite ma vie ordinaire et mes obligations sociales ca ne m'interesse pas. Le but n'est pas de se retrouver sur un banc d'un parc le sourire béat toute la journée sans rien pouvoir rien faire d'autre...





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    15. Techniquement tu ne peux pas vivre l'Amour Universel, tu ne peux que l'incarner. C'est comme si tu voulais te voir, tu ne peux pas, tu n'es pas une chose. Le couteau peut il se couper lui même ? non, il ne peut que couper les choses.
      Tu ne parlais pas de l'Amour mais de l'amour, tu ne parles pas de la Compréhension mais de la compréhension.
      Essayes de comprendre a un niveau plus profond si tu veux, personne t'en empeche bien sur mais tu cours encore, ou cours tu ? pourquoi cours tu ?. Encore une fois nous sommes libres de courir ou bon nous semble, tout n'est un jeu mais ne disons pas que nous ne courons plus quand nous courons encore...

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    16. Oui, veillons à ne pas être en inflation comme le crapaud de la fable. Ouvrons l’Œil...*
      Je te souhaite très bonne route ! (sans courir après le bout du chemin, bien entendu ;-)

      Amezeg

      * Tu remarqueras la majuscule... :-))

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    17. Tous les symboles ont leur limite, voir 2 faces une positive et une négative, une montgolfière a aussi ses défauts.
      On aimerait tous pouvoir s'envoler dans le ciel a bord d'un engin indestructible mais ca n'existe pas, le monde phénoménal de l'état de veille est Dukka et duel par nature et tourne en vase clos, l'échappatoire impossible, il faut juste l'accepter et tout devient plus facile.

      Mais heureusement pour nous, nous ne sommes pas que des mortels dans un état de veille permanent. Le truc est juste de comprendre que l'etat de veille est la technique du Soi pour être physiquement avec un corps et un mental et alors ca change tout, on est plus un simple mortel enfermé dans ce monde.
      C'est notre vision de nous mêmes qui doit changer, le monde lui ne changera pas.

      L'inflation est un processus naturel mais c'est une étape, quand on incarne le Soi ou qu'on a un certain niveau spirituel il est normal de se vanter, le mental recoit la connaissance du Soi et s'en saisit, cela nourrit l'ego et apporte de l'énergie au corps et au mental.
      Mais au bout d'un certain temps l'orgueuil finit par retomber parce que tout ce qui monte finit par retomber. La connaissance est toujours la a l'arrière plan mais le mental rentre alors dans un processus de pacification, on sait mais d'une force plus tranquille et on cherche surtout a affiner ce que l'on sait.

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    18. Ce que je veux dire surtout c'est que l'inflation est secondaire, il est plus important de remonter le courant jusqu'a la source sans s'arrêter sur chaque pierre, les pierres seront toujours la dans le chemin ou dans la rivière mais si on s'arrete sur chaque pierre on finira par perdre l'objectif de vu...

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    19. l'Oeil de la conscience, le troisième Oeil, l'Oeil conscience universel est deja ouvert, ce qui doit s'ouvrir c'est le mental maintenant, la compréhension que l'Oeil est nous, est la et ouvert et que tout ce qui est vu n'est pas l'Oeil en soi mais ses créations.

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    20. Il y a beaucoup de chose que tu ne dis pas Amezeg , tu as plus de culture que moi et soi de Jung m'interesse quand même, je ne suis pas dénué de désir. As tu quelques lectures hermetiques ou alchimiques concernant cette fameuse transformation ?

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  8. juste une parenthèse, la merde ca pue si on mange de la viande et des produits laitiers...si on mange que des fruit et des légumes ca pue pas. je dis pas ca pour dire qu'il faut plus manger de viande mais en manger moins...

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  9. Bonjour Jean,
    Te lire n’est pas une lecture
    C’est plutôt une promenade
    Une promenade sur un chemin où l’on ne ramasse pas tous les cailloux.
    D’ailleurs parfois je ne lis qu’avec les yeux tes mots
    Pas avec mon esprit
    Parfois même je ne comprends plus le lien ou le début… le fil, voir même le sens
    Et j’en suis comme perdu
    Mais pas un perdu qui à peur de se perdre…non !
    Un perdu égaré
    Simplement libéré d’une sorte de tracé, de sentier imposé par la route ordinaire.

    Et c’est chantant
    De suivre ce trajet
    Ce …non-trajet
    Qui se dessine sous tes pas
    Sous tes errances divagatoires

    Merci du soin que tu as mis la dedans
    On l’entend
    On le sent comme on sent le soin qu’a pris le petit prince pour sa rose..

    Merci
    A bientôt
    Jmarc



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    1. Merci Jean-Marc. Oui, c'est bien cela : l'histoire du petit prince et de sa rose... ;-)

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  10. J'écris moi aussi pour ce petit nombre. Je suis un peu la méthode du pissenlit : un souffle et ses petites graines s'envolent, on ne sait vers quel destin. Certaines d'entre elles seront accueillies par la terre fertile de cœurs inconnus et qui battent pourtant à l'unisson avec le mien.
    Toujours heureuse de te lire.

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    1. Merci Nadine ! Quelle belle méthode ! Ton commentaire aura été pour moi l'occasion de découvrir ta poésie (http://www.nadineleon-auteur.com/poesie-mystique-2.php), et voilà donc qu'une graine a trouvé une terre fertile en mon coeur. Avec ta permission, j'aimerai beaucoup publier quelques uns de tes poèmes sur mon blogue poétique...

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  11. Dans le fond, on écrit, on réfléchis ou on pratique pour se trouver, pour comprendre plus et se sentir mieux, pour gagner du pouvoir sur la vie, sur soi même, nous sommes tous animés par le désir d'etre plus, le désir de puissance au sens large du terme, la volonté de puissance nietzschéenne.

    Et c'est d'ailleurs la raison de l'existence de l'état de veille, la conscience universelle crée le moi pour exister qui entraine l'apparition de l'état de veille, l'etat de reve est un moi affaibli.
    Le moi-mental-corps devient alors un véhicule d 'exploration de la conscience universelle.. la conscience universelle une fois incarnée est alors actif grace a la volonté de puissance qui lui vient d'elle même come tout le reste d'ailleurs. Telle un araignée l'univers est notre toile.

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    1. Belle image qui veut que l'univers soit notre toile d'araignée ! Quelles mouches attraperons-nous dans celle-ci ?

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  12. Voici quelques réflexions et associations qui me sont venues à propos de l’Échelle de Jacob et de l’hexagamme 11 du Yi king évoquées dans ton texte, Jean :

    T'ai / Paix
    En haut K'ouen : Le Réceptif, la Terre.
    En bas K'ien : Le Créateur, le Ciel.
    « Le réceptif, dont le mouvement est dirigé vers le bas, est au-dessus; le créateur, dont le mouvement tend vers le haut, est au-dessous. Leurs influences se rencontrent donc et sont en harmonie, si bien que tous les êtres s'épanouissent et prospèrent.»

    Le texte associé à l’Image déclare :
    « L'Image
    Le ciel et la terre s'unissent :
    Image de la PAIX.

    Le ciel et la terre ont commerce l'un avec l'autre et unissent leurs effets. Cela produit un temps d'épanouissement et de prospérité générale. »
    http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?l=Yijing&lang=fr&no=11 (*)

    Ce commerce entre le ciel et la terre qui produit un épanouissement – tel l’épanouissement de la fleur qui s’ouvre pour être fécondée et donner son fruit – me rappelle également l’image de l’Échelle de Jacob qui nous dit que l’homme ne doit pas demeurer totalement enfermé dans sa dimension horizontale mais doit s’ouvrir à sa dimension verticale et laisser les énergies monter et descendre cette échelle afin qu’elles le fécondent et qu’il puisse devenir le fruit de paix profonde naissant de l’union du ciel et de la terre en lui. (**)

    Le mouvement des anges ou des énergies montant et descendant le long de l’Échelle de Jacob fait donc descendre le ciel en terre et monter la terre au ciel et correspond aussi à ce que décrit la Table d’Émeraude d’Hermès Trismégiste évoquée par Étienne Perrot dans son commentaire à propos d’un bas-relief du porche central de Notre-Dame de Paris représentant la reine Alchimie tenant contre elle une échelle qui est comme l’axe de de son corps :

    « La figure de l'alchimiste occupe dans cette représentation tout l'espace compris entre le ciel et la terre. L'échelle correspondrait donc exactement à l'échelle vue en songe par le patriarche Jacob, avec les anges du ciel montant et descendant ses degrés. Ce mouvement des anges nous fait entrer dans le sens le plus précis de la figure : c'est la circulation de l'énergie du haut en bas et de bas en haut, entre la' tête et le bas du tronc ou, en langage hermétique, de la terre chymique au ciel chymique et inversement, circulation exprimée avec une force inégalée dans nos Tables de la Loi, je veux dire la Table d'Emeraude d'Hermès Trismégiste, par la formule bien connue : « II monte au ciel et il descend en terre, acquérant la force des choses supérieures et des choses inférieures. » Étienne Perrot, "Les trois pommes d’or"(Leçon VI – La Montagne aux aigles), Éditions La Fontaine de Pierre


    Amezeg

    (*) N.B. La version française du Yi King que l’on peut consulter sur ce site est la traduction en français par Étienne Perrot de l’original allemand dû à Richard Wilhlem.
    (**) Dans cette Leçon VI "des Trois pommes d’or" Étienne Perrot dit voir dans l’hexagramme 52. Ken / L'Immobilisation, la Montagne l’image de «...... l’état de paix qui est le fruit ultime des noces du ciel et de la terre.... », et aussi que « Cette montagne est un synonyme de la Pierre des philosophes. »

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    1. Merci pour cet apport à l'explicitation du symbole de l'échelle, Amezeg. Loin de moi le désir de nier la valeur de ces échanges entre le Ciel et la Terre. Et justement, dans l'hexagramme 11, le Créateur ne prétend pas à une position supérieure mais se tient en-dessous du Réceptif, ce qui permet cet épanouissement général. En ce qui concerne Hermès Trimegiste, on peut rappeler aussi opportunément son aphorisme :

      Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.

      ... qui vient contredire toute tentative de s'appuyer sur cette belle échelle pour instituer une "hiérarchie spirituelle". Et encore une fois, je souris de voir que l'Échelle suscite tant de discussions alors qu'il était surtout question, dans mon propos, de mettre en garde contre toute supériorisation et de souligner la valeur du cercle égalitaire de Sarah dans les relations humaines. Mais cette chère Sarah semble encore une fois passer inaperçue... :-)

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    2. Il y a néanmoins une possibilité de réconcilier le cercle et l'échelle :
      C'est la SPIRALE (synthèse des deux)... :-)

      http://grandsreves1234.blogspot.fr/2015/11/la-spirale-le-feminin-le-masculin-le.html

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    4. on peut aussi dessiner une echelle dans un cercle ...lol

      http://www.jsfrance.com/45287-large_default/asd-cercle-section-echelle-290-o-300m-exterieur-livre-complet-avec-kit-neuf.jpg

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  13. Tout à fait en accord avec toi Amezeg...

    Sur Grands rêves, j'avais consacré une longue série d'articles, en avril 2012, au symbolisme de l'échelle, dont celui-là :
    http://grandsreves1234.blogspot.fr/2015/01/le-retournement.html

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    1. Merci Licorne pour cet article fort intéressant, qui souligne bien tant qu'à parler du haut, du bas, et de l'échelle, l'importance du va-et-vient : non seulement s'agit-il de s'élever mais encore faut-il donc redescendre... :-)

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    2. Exactement !
      J'avais d'ailleurs fait un rêve qui me disait la même chose...(enfin, je crois...)
      Je voyais de la fumée qui sortait d'une cheminée et s'élevait vers le ciel et dans le rêve, on me montrait qu'il fallait ensuite que la fumée "redescende" !!!

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    4. Hum... ? Ces réponses jumelles sont sûrement la réponse qui monte et la réponse qui descend...
      Elle est très forte cette chère dame Licorne !

      Mais... ! je vois en arrivant que l’une des deux réponses a presque disparu et que l’on risque de n’avoir conservé que celle qui montait...c’est inquiétant !

      Amezeg :-))

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    5. Je me venue me relire et vers 14:25, j'ai effacé la réponse-doublon, ce qui fait que nous nous sommes croisés sur la Voie du Rêve, Amezeg...
      Qui montait, qui redescendait ?
      On ne saura jamais...:-)

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    6. Je me venue me relire et vers 14:25, j'ai effacé la réponse-doublon, ce qui fait que nous nous sommes croisés sur la Voie du Rêve, Amezeg...
      Qui montait, qui redescendait ?
      On ne saura jamais...:-)

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    7. Petit point de vue personnel sur le rapport entre le Moi et le Soi, l'ego et la Source...
      Ici :
      https://lefildariane1234.blogspot.fr/2016/09/le-theatre-de-la-vie.html

      Attention, je clique !
      Jumeau ou pas jumeau ???

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  14. Pas jumeau...ouf !

    Et je laisse deux mots aussi, rapidement... sur la logique de "l'échelle" et celle du "cercle"...

    Le "cercle" est communautaire et empathique .
    Dans la spirale dynamique d'évolution , il correspond au stade VERT.

    http://journal-integral.blogspot.fr/2015/05/la-spirale-dynamique-la-premiere.html

    Cette "logique du cercle" a battu son plein pendant les années soixante et elle venait en réaction au stade précédent (stade ORANGE, très compétitif et individualiste).

    Il semblerait qu'aujourd'hui, nous ayons besoin de passer au stade supérieur (stade JAUNE) qui est un stade qui intègre les précédents, qui les fait dialoguer et qui est celui de la COMPLEXITE.

    http://journal-integral.blogspot.fr/2015/04/une-spirale-dynamique-aux-couleurs-de.html

    Pour plus de détails, se référer aux liens ci-dessus et aux articles fouillés de l'excellent blog d'Olivier Breteau.

    Bonne fin de week-end !

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    1. Ah ! Merci, chère Licorne ! J'avoue que les grands débats sur la Conscience Universelle, surtout quand ils sont menés à coups de "ce n'est que...", m'intéressent peu même si je suis avec amusement les échanges, mais là, tu amènes quelque chose de vraiment passionnant ! Je dois être un peu coincé dans le vert et dans la dimension communautaire qui va avec, mais je comprends qu'en effet, nous pourrions avoir besoin d'une pensée complexe. J'avais été très sensible à ce qu'en dit Edgar Morin dans "pour sortir du XXème siècle", qui me semble aller dans le même sens que l'article que tu cites et que le bouquin de Patrice Van Erseel, que je vais m'empresser de lire. J'aime cela quand je vois s'ouvrir une nouvelle perspective, qui en outre englobe les visions qui l'ont précédé. Merci, bon début de semaine à toi !

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    2. quand je dis " n'est que " c'est que la Conscience peut etre sans l'etat de veille alors que l'etat de veille ne peut exister sans la conscience ...

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    3. Alors, je crois, cher ami très très vert ;-), que vous devriez aimer aussi cet article-là :-D

      http://journal-integral.blogspot.fr/2012/09/la-belle-verte-et-le-meme-vert.html

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    4. Ainsi que celui-ci (bon résumé) :

      http://www.bienetremag.com/developpement_personnel/spirale_dynamique.php

      Je te souhaite une bonne nuit et de beaux rêves ...en couleurs ! :-)

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    6. salut, comment les couleurs ont elles été choisie ? par exemple je tombe sur jaune la complexité...pourquoi jaune et pourquoi la complexité ? j'aurais par exemple choisit or pour la sagesse ...

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    7. Rien de très symbolique dans ces couleurs-là, je crois que c'est juste un code, plus ou moins arbitraire...

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    8. Ok mais je sais que le violet est associé a la magie par exemple , on voit parfois Jodorowsky portant un gilet violet, je pense que les couleurs sont symboliques dans l'ensemble malgré quelques variations et choix arbitraires de certains artistes et j'imagine que leur symbolisme est très ancien. Le rouge évoque evidemment le sang, le tempérament egotique etc...

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