Nous y voilà. Nous y sommes. Où cela ? Peut-être à l’orée d’un grand changement.
Vous êtes sans doute, en particulier si vous vivez en France ou en Belgique, confinés chez vous, comme moi et comme 900 millions de personnes dans le monde à ce jour. Et même si vous ne l’êtes pas, je me joins à toutes les voix raisonnables pour vous enjoindre de limiter vos déplacements, de veiller à une distance sociale permettant d’éviter la propagation du virus COVID-19. Ce n’est pas seulement pour votre sécurité, c’est pour celle de ceux qui vous entourent, que vous croisez, et celle de ceux qui croiseront ces derniers, etc. Plus que jamais, nous sommes à l’heure de la responsabilité sociale : chacun.e de nous fait sa part, ne serait-ce qu’en restant chez soi, pour limiter le désastre…
Si c’était un rêve… ce serait peut-être bien un cauchemar dont nous aurions hâte de nous réveiller, pour nous retrouver, nous embrasser… et puis, que nous dit-il, ce rêve ?
Je ne me joindrai pas aux doctes savants qui nous expliquent, en décortiquant la Bible ou en lisant dans le marc de café, que tout cela fait partie d’un plan divin pour sauver l’humanité d’elle-même. Pour certains, c’est Kali, la grande déesse de la destruction, qui nous frappe. Pour d’autres, en étirant un peu les choses pour les faire coller à leurs théories, tout cela était annoncé dans l’Apocalypse de Jean. Je ne mettrai pas ces recherches de sens tout à fait sur le même plan que les dénonciations d’un effroyable complot destiné à enrichir l’Institut Pasteur ou l’électrification de la terre et l’arrivée en Asie de la 5G – élucubrations qui ne résistent pas à un examen minutieux, et où, si on a envie d’être indulgent, on peut voir un étalement de projections. Des rêves les yeux ouverts...
Moi-même, je suis assez fasciné par le fait que ce virus est modélisé (rappelons-nous que personne ne l’a vu) sous la forme d’une couronne, d’où son nom de corona-virus. Or la couronne nous renvoie symboliquement au 7ème chakra, dit coronal, ou encore à Kether, la séphira qui symbolise le plus haut degré de contact avec le divin dans l’Arbre de Vie hébraïque. Dans un cas comme l’autre, la couronne ceint le front de celui / celle qui est appelé(e) à régner sur le Royaume et représente le point de contact avec la Totalité cosmique. En sa présence, nous sommes ramenés au fait que nous sommes peu de chose en regard de l’immensité du Mystère qui nous entoure. Je ne crois pas utile d’élaborer, mais peut-être est-ce l’occasion de contempler cette image du chakra coronal, de méditer avec elle, de la laisser nous parler…
Encore une fois, je ne dénie pas la valeur que peuvent avoir certaines analyses symboliques de la situation. Et il est même possible que nos amis complotistes, s’ils n’ont pas raison, n’aient peut-être pas tout à fait tort et qu’on puisse voir ce qui arrive comme résultant de l’hyper-technologisation de notre monde et de la dictature financière qui a conduit, par exemple, à fermer 17500 lits d’hôpitaux en France depuis 2003. Pour ma part, j’aime penser que le pangolin, petit animal en voie de disparition, nous adresse un cadeau d’adieu en remerciement de la façon dont nous, les humains, l’avons traité. La nature commence à se rebiffer, à nous adresser un sérieux avertissement…
Mais ne passerions-nous pas, en discutant de causes extérieures et en cherchant le sens de ce qui arrive ailleurs qu’en nous-mêmes, à côté de quelque chose ?
Le sens de ce qui arrive, pour chacun.e de nous, est précisément dans ce qui arrive. Juste là, sous notre nez, dans l’instant présent. Comme dans un rêve, qui est toujours la meilleure expression de ce que la source du rêve cherche à nous faire entendre. Mais nous n’écoutons pas. Nous cherchons à côté, dans des dictionnaires de symboles ou des vidéos Youtube. Nous sommes tellement loin de nous-mêmes que nous ne sommes pas capables d’entendre ce qui crie dans ce que nous vivons, ce que nous rêvons…
Il y a sans doute un sens collectif pour toute l’humanité, et plus largement pour la planète qui respire un peu mieux depuis que nous sommes confinés, et puis il y a un sens pour chacun.e de nous. Et notre première responsabilité est de nous occuper de celui-ci. Alors, le sens collectif apparaîtra de lui-même de plus en plus clairement. C’est à chacun.e de nous de retourner le regard pour examiner en quoi nous sommes part de cette situation, ce qu’elle nous dit, à quoi elle nous appelle. Car si nous n’entendons pas l’appel, nous prenons le risque qu’il soit plus violent encore une prochaine fois.
Responsabilité, c’est-à-dire « response ability », capacité à répondre, est sans doute le mot clé de cette situation. Ce n’est pas le temps de désigner des coupables, des responsables autres que nous-mêmes. Si nous voulons vraiment que les choses changent, que cette crise soit l’occasion d’un tournant, alors nous devons tou(te)s examiner quelle responsabilité nous pouvons prendre dans cette situation, comment nous pouvons y répondre au mieux…
Notre première responsabilité à ce point est de contribuer à la prophylaxie, c’est-à-dire aux mesures prises pour éviter la propagation du virus. Ne serait-ce que par égard pour les personnels soignants qui sont sur le front, les forces de l’ordre qui s’emploient à faire respecter les consignes, les personnes qui s’exposent en continuer à travailler pour garder ouverts les commerces essentiels. Et puis il y a une prophylaxie mentale à laquelle nous devons veiller en prenant garde aux messages que nous véhiculons. Qu’apportent-ils ? Contribuent-ils à une responsabilisation collective ou répandent-ils la peur, ou pire, la haine ? Alimentent-ils la paix et l’amour dont nous devons tou(te)s nous armer à ce point pour traverser le désert qui s’ouvre devant nous ?
Car voilà que, si nous ne sommes pas appelés en première ligne face au virus, et si nous avons la chance de ne pas être malades, nous sommes à l’orée du désert, d’un grand vide. Un vide qui est empli encore de beaucoup de choses, et peut-être d’êtres chers si nous sommes confinés avec notre famille, mais un vide tout de même dès lors qu’il nous faut nous arrêter. D’une façon ou d’une autre, beaucoup d’entre nous sommes invités, pour une durée indéfinie qui pourrait s’étaler sur de nombreuses semaines, à vivre nos « quarante jours dans le désert », une sorte de quarantaine spirituelle. Et si, quand encore une fois nous avons la chance de pouvoir rester chez nous en bonne santé – ce qui n’est pas donné à tout le monde –, il y avait là une fantastique opportunité ?
L’idéogramme chinois pour « crise » fait se rencontrer « danger » et « opportunité ».
Le danger est évident. L’opportunité l’est peut-être moins pour beaucoup d’entre nous.
C’est pour cela que je m’élève gentiment contre les explications kabbalistiques ou astrologiques de ce qui arrive. Elles satisfont peut-être le mental. Elles donnent l’impression que nous comprenons quelque chose à la situation, et si nous la comprenons, nous avons alors le sentiment subtil de commencer à la maîtriser. Nous au moins, n’est-ce pas ? on a compris. Mieux que le voisin, mieux que nos gouvernants. D’ailleurs, on devrait nous confier les responsabilités suprêmes car nous saurions comment faire beaucoup mieux que tous ces … qui sont aux prises avec une situation dramatique dans laquelle leur incompétence, parfois, ressort. Mais voilà bien ce qui est caractéristique de l’inflation, que l’on dénonce toujours facilement chez les autres alors que nous devrions commencer par nous occuper de la nôtre.
Et donc, nous remplissons le vide d’explications.
Et donc, nous remplissons le vide d’explications.
Nous évitons de nous abandonner à la situation, et au fait de ne pas savoir.
Nous nous protégeons du vide, de notre propre vide. Des fois qu’on tomberait dedans…
C’est cependant bien ce qui risque de nous arriver au bout de quelques semaines de confinement, s’il se prolonge. Quand nous aurons usé toutes les explications, regardé toutes les vidéos, lu tous les livres, le vide sera encore là. Il nous attend. Il nous invite, les bras ouverts, à le visiter.
C’est une invitation à aller aux confins de soi, à vivre la déconfiture intégrale de tous nos plans et de toutes nos explications, à nous laisser confire par la situation, en évitant surtout, tout confinés que nous soyons, de jouer au con fini en perdant le sens de l’humour et de l’amour...
Si nous avons de la chance, une vraie chance, nous ne lui échapperons pas, à notre vide.
Il nous tendra un miroir. Et peut-être nous rencontrerons-nous dans celui-ci.
Sinon, ce n’est pas grave, le vide attendra.
Au pire, nous y ferons face sur notre lit de mort, quand il sera trop tard pour le laisser nous transformer de fond en comble. Car le vide fait partie intégrante du passage. En psychologie de la transition, on sait que le moment déterminant d’un processus de transformation est le « passage par le vide », ou ce qu’on appelle la zone neutre. Mieux, la psychologie nous explique que la réalité et la profondeur du changement sont fonction de la mesure dans laquelle la personne qui vit le passage saura s’abandonner au vide sans chercher à le combler le plus vite possible. Car si elle le comble, ce sera avec du connu, du passé, et cela ne laissera aucune chance à quelque chose de nouveau d’émerger…
Au pire, nous y ferons face sur notre lit de mort, quand il sera trop tard pour le laisser nous transformer de fond en comble. Car le vide fait partie intégrante du passage. En psychologie de la transition, on sait que le moment déterminant d’un processus de transformation est le « passage par le vide », ou ce qu’on appelle la zone neutre. Mieux, la psychologie nous explique que la réalité et la profondeur du changement sont fonction de la mesure dans laquelle la personne qui vit le passage saura s’abandonner au vide sans chercher à le combler le plus vite possible. Car si elle le comble, ce sera avec du connu, du passé, et cela ne laissera aucune chance à quelque chose de nouveau d’émerger…
Le Tao Të King dit fort bien l'attitude requise par la situation :
Aurez-vous la patience d’attendre
Que la boue se dépose
Et que l’eau de l’étang
Redevienne claire ?
Aurez-vous le courage
De rester immobile
Jusqu’à ce que l’action juste
Surgisse d’elle-même ?
Ce qui est intéressant, c’est que nous ne sommes pas seuls à ce point à descendre dans le vide.
J’ai le privilège d’accompagner bien souvent des individus qui, pour une raison ou une autre – par exemple parce qu’ils ont perdu leur travail ou sont en burn-out, ou encore à l’occasion d’un deuil ou d’une séparation – descendent dans le vide. Mais voilà que c’est toute la planète qui semble conviée à un tel passage. Souvent, la maladie est l’opportunité d’un temps d’arrêt, une façon que notre corps a de dire « stop! ». Là, c’est toute la planète qui est malade…
J’ai le privilège d’accompagner bien souvent des individus qui, pour une raison ou une autre – par exemple parce qu’ils ont perdu leur travail ou sont en burn-out, ou encore à l’occasion d’un deuil ou d’une séparation – descendent dans le vide. Mais voilà que c’est toute la planète qui semble conviée à un tel passage. Souvent, la maladie est l’opportunité d’un temps d’arrêt, une façon que notre corps a de dire « stop! ». Là, c’est toute la planète qui est malade…
Ne plaisantons pas avec cela. Rappelons-nous que l’épidémie de grippe espagnole en 1918 a fait entre 20 et 50 millions de morts à une époque où nous étions bien moins nombreux. Aujourd’hui, si la moitié de l’humanité est infectée par le COVID-19, avec un taux de létalité moyen de 3%, nous déplorerons plus de 100 millions de morts. Et il suffit d’un(e) seul(e) décédé(e) dans notre entourage pour nous dévaster. A Bergame, en ce moment, chaque personne connaît une personne dans un état grave ou dores et déjà morte.
Mais il se pourrait qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire au travers de tout cela.
Il se pourrait que nous soyons à un moment de vérité, personnelle et collective.
Un moment de vérité par exemple pour ces couples qui ne se supportaient plus qu’en étant chacun le plus loin possible de l’autre, et qui vont devoir vivre ensemble dans un espace confiné...
Un moment de vérité pour ces gens qui étaient si éloignés d’eux-mêmes qu’ils ne vivaient plus qu’à travers l’extérieur, leurs relations ou leur travail. C'est toute leur vie, ou ce qu'ils prenaient pour leur vie, qui leur échappe soudainement...
Un moment de vérité aussi pour les personnes qui détestaient leur travail et se retrouvent soudain avec le bonheur de rester chez elles, de pouvoir s’occuper à ce qu’elles aiment…
A chacun(e) sa vérité, le sens de ce temps d'arrêt, l'opportunité cachée dans cette crise.
A chacun(e) sa vérité, le sens de ce temps d'arrêt, l'opportunité cachée dans cette crise.
Il se pourrait que, pour beaucoup d’entre nous, le confinement et l’arrêt de toute activité soit l’occasion d’une crise existentielle majeure, comme un tsunami qui vous submerge ou un tremblement de terre qui amène le sol à se dérober sous vos pas. Si tel est le cas, ne restez pas seul(e) avec ça (voyez entre autres ci-dessous ma proposition).
C’est une autre des lignes de front de la crise : nous devons prendre soin les uns des autres...
C’est une autre des lignes de front de la crise : nous devons prendre soin les uns des autres...
Il se pourrait aussi que nous soyons à un moment de vérité pour la planète, puisque cette crise montre les limites de nos politiques néo-libérales qui, à force de détruire les services publics, nous rendent infiniment vulnérables à la crise sanitaire. Il se pourrait que ce qui arrive soit juste la première secousse, une étape préliminaire de l’effondrement de nos systèmes techno-industriels.
Mais là aussi, même si nous pouvons l’espérer, un peu de décence est requise : avant de nous en réjouir, ne serait-ce qu’en pensée, songeons à celles et ceux qui risquent de rester enterré(e)s sous les décombres. Car bien sûr, c’est encore dans les pays les plus démunis, en particulier en Afrique, que le virus risque de tuer le plus de gens. Et pourtant, ce ne sont pas ces populations qui auront le plus contribué au désastre écologique et social qui fait le lit de cette crise.
Il se pourrait donc qu’il émerge quelque chose de nouveau de ce passage.
Une vraie mondialisation, de l’amour et de la paix ? Une solidarité planétaire ?
Un changement de cap ?
Un changement de cap ?
La Troisième Révolution ?
Un texte de Fred Vargas : https://www.youtube.com/watch?v=w3qbkV-SdxQ
La bonne nouvelle que nous porte ce virus, c’est que nous sommes capables de prendre les mesures drastiques qui s’imposent, par exemple, pour remédier à la crise bien plus grave encore qui nous pend au nez avec les changements climatiques, la destruction de la biodiversité, la pollution. Nous sommes capables de nous réveiller, de faire ce qu’il faut. Individuellement et ensemble.
On demandait à l’anthropologue Margaret Mead quel était le premier signe de l’émergence d’une civilisation chez les hominidés. Sa réponse a surpris les étudiants. Il s’agit d’un fémur, sur lequel on pouvait lire le signe de la réparation d’une fracture. C’est-à-dire de l’émergence d’une solidarité. Car si un animal se brise une patte, il meurt. Il ne peut plus courir, échapper à ses prédateurs. Mais pour qu’une fracture du fémur soit réduite, il a fallu un geste de solidarité, et que quelqu’un reste auprès du blessé pour le protéger et pourvoir à ses besoins. Il a fallu de l’amour. C’est le signe distinctif de la civilisation, de l’humanisation, même si les animaux sont cependant capables de solidarité (peut-être est-il temps que nous arrêtions de nous supérioriser sur eux aussi). C’est le signe de la conscience de l’autre qui grandit. Peut-être sommes-nous prêt.e.s à un nouveau pas en avant dans cette humanisation, le développement de cette conscience avec amour ?
Plutôt que de vous servir une explication de ce qui arrive, je vous propose donc une direction dans laquelle cheminer. C’est la direction de la gentillesse et de la compassion.
C’est pourquoi j’invoque ici la présence bienveillante de Kwan Yin, la déesse de la gentillesse connue aussi sous le nom de Kwannon, ou Kannon. Kwan Yin nourrit tous les êtres vivants, même les démons, même les capitalistes, mêmes les virus. On dit que pour nourrir les démons, elle descend en Enfer. Mais elle risquerait de les effrayer avec sa gentillesse, alors elle se déguise en démon pour leur amener à manger…
Une autre image salvatrice est celle de Tara la Blanche, la grande Mère universelle qui soulage les peurs et les souffrances des êtres humains. Pour l'invoquer, on peut chanter ou écouter le mantra: OM TARE TUTTARE TURE SOHA.
Je vous propose ces images comme supports de méditation, puisque nous avons le temps, enfin, de nous arrêter devant une image et de la laisser nous parler. Dans cette situation, dans laquelle nous pourrions redécouvrir les bienfaits de la contemplation, on peut invoquer aussi Marie, la Mère de Dieu, ou n’importe quelle déesse qui déverse son amour sur terre – nous sommes vraiment au moment où les barrières doivent tomber, et les « mon Dieu est meilleur que le tien » se taire. Nous sommes au moment du silence, de la méditation et de la prière..
Je sais, ces propositions paraîtront bien naïves à certains de mes lecteurs. Si tel est votre cas, c’est l’occasion d’interroger ce que nous avez fait de votre innocence d’enfant et de la clé qui vous rendait simplement ouvert(e) à la beauté de la vie. Ne vous inquiétez pas, nous prierons pour vous aussi, en songeant à ce que dit Marianne Williamson, comme quoi la vie sait fort bien s’employer à amener chacun(e) d’entre nous, à sa façon, à se mettre à genoux. Espérons que cela vous fasse le moins mal possible, surtout.
Je n’ai pas de prétention, en vous exposant à ces images, aux remèdes miracles ni aux talismans de protection, comme voudrait nous y faire croire par exemple le psaume 91 qui dit que si nous sommes dans la main de Dieu, nous serons épargnés – mais bien sûr, les méchants seront contaminés et mourront. Quelle indécence ! Voilà qui témoigne précisément des formes spirituelles dont nous devons sortir, qui flirtent toujours avec la culpabilité, la punition, le jugement et in fine, la supériorisation, l’inflation...
Admettons donc que si nous mourrons, ce sera ensemble, et que si nous vivons, ce sera ensemble, car le soleil de la Vie éclaire tout le monde, les justes comme les méchants, ceux-qui-savent et tous les autres. Alors nous pouvons considérer que celles et ceux qui partent en ce moment donnent tout simplement leur vie pour nous tou(te)s, parce qu’il faut que l’humanité paie un tribut au pangolin pour l’avoir décimé, ou pour quelque autre raison, et peut-être pour un meilleur futur pour l’humanité que celui que nous dessinait la trajectoire du néo-libéralisme. Nous pouvons donc les remercier et nous joindre à celles et ceux qui les pleurent...
Hier, c’était le premier jour du printemps.
Je vous souhaite que la paix, la joie et l’amour fleurissent dans vos cœurs en ces temps difficiles.
Peut-être est-il temps d’éclore ?
Pendant tout le temps du confinement, j’offre une écoute et un accompagnement à qui veut, par moyens électroniques (Skype, Zoom, WhatsApp, Messenger, téléphone...), sur le mode de la contribution libre et consciente.
Il se peut que vous ayez des rêves… ou simplement besoin de parler, d’être écouté.
Contribution libre et consciente, cela veut dire que vous donnez ce que vous voulez en retour, en fonction de vos moyens. Ce n’est pas gratuité, mais plutôt une façon de sortir de l’économie marchande pour entrer dans celle du don réciproque. Si vous ne pouvez rien donner, je vous inviterai simplement à « donner au suivant », c’est-à-dire à rendre à votre tour service à quelqu’un sans attendre de retour.
Bien sûr, si vous faites partie des personnels médicaux, des forces de l’ordre ou de ces personnes qui sont exposées en première ligne pour conserver des services et des commerces essentiels, je vous prie de considérer que vous avez déjà donné tout le nécessaire. Pour vous, c’est gratuit, avec mes remerciements...
Je vous invite aussi à rejoindre le groupe Facebook « à l’écoute des rêves », où nous sommes un bon nombre à discuter de rêves. Une initiative récente nous amène à explorer les rêves qui pourraient émerger maintenant pour dessiner l’avenir...
Enfin, la situation m’amène à innover et expérimenter de nouveaux medium. J’ai le plaisir de vous annoncer que j’offrirai prochainement des cercles (loges) de rêves en ligne et sans doute des ateliers de formation. Vous recevrez des propositions à vous y joindre par courriel ou encore en visitant la page Facebook de « la voie du rêve ».