J’ai la chance d’avoir un ami moine. Il m’a communiqué des rêves et un témoignage de première main sur l’expérience d’éveil qu’il a vécu, et qui est directement liée à ces rêves. Il semble que l’éveil, quand ce n’est pas une vaine spéculation sur la nature du Soi, ait directement partie liée avec les rêves. D’après moi, cela va avec le fait que l’étude du rêve nous révèle la nature même de la conscience, ou plus précisément du mental qui génère les images, non seulement des rêves nocturnes mais aussi du « rêve partagé » que nous appelons la réalité (ordinaire). Le terme même d’ « éveil », qui nous vient de l’Orient et plus précisément de la réalisation du Bouddha (L’Éveillé), est lui-même une métaphore qui pointe que nous vivons en fait dans un état de sommeil hypnotique. Nous sommes dans une grande mesure hypnotisés par les histoires que nous nous racontons, l’interprétation que nous faisons de la réalité. Ainsi, nous nous perdons dans beaucoup d’idées et de fantasmes à propos de l’éveil…
Je poursuis
depuis longtemps une enquête sur les relations intimes entre les rêves et
l’éveil, ou comment le Soi émerge à la conscience en rêve. Je laisse à celles
et ceux que ça intéresse la discussion consistant en savoir s’il s’agit du Soi
selon Jung ou selon Sankara, ce qui relève pour moi de la vaine théorie qui
entretient finalement le sommeil de la conscience. Ce qui m’intéresse, ce sont
les images vivantes du Soi et comment il/elle s’incarne car ces images nous
communiquent quelque chose au-delà de ce que nous pouvons en comprendre. J’ai
déjà raconté comment Daniel Odier explique qu’il s’est éveillé en rêve, sans
que j’ai connaissance du détail de son rêve. Une autre éveillée, Betty Quirion,
a publié sur Internet un rêve d’éveil dont j’ai conservé copie, fort
heureusement puisqu’elle l’a retiré de son site. J’accumule les témoignages qui
illustrent ce lien entre rêves et éveil, et si vous avez vous-mêmes un rêve à
me communiquer à ce sujet, n’hésitez pas. Je vous en serai très reconnaissant.
Le récit
que m’a communiqué frère Pierre est particulièrement précieux sur ce point. Voici
les deux rêves qu’il m’a transmis en me demandant si je pouvais lui en proposer
un éclairage :
Je me suis retrouvé dans une grande pièce
blanche sans mur en fait avec un vieil homme en face de moi et une table entre
nous sur lequel était deux cristaux, un violet et un bleu et j’ai comme su que
je devais en choisir un alors j'ai pris le violet aussitôt j’ai vu 3 portes que
j’ai traversées. Je me suis retrouvé sur le bord de la rue ou j'habitais quand
j'étais enfant à Jonquière et j'ai pointé le cristal violet sur une femme qui
passait devant moi et un chapeau de lumière est apparu sur sa tête et elles
s'est mise à chanter et danser ensuite j’ai pointé le cristal vers le ciel et
je me suis envolé en voyant des paysages de la terre et j'ai été dans l'espace
en direction de la planète Vénus. En arrivant devant Vénus, elle est devenu un
visage de femme qui changeait tout le temps et qui m'a parlé mais pas avec des
mots, c'était comme une vibration et je me suis réveillé…
ensuite le
lendemain :
Je marchais dans les rues de Jonquière avec ce
qui me semblait être le pape a côté de moi, et on a monté la rue Monfort et là
où est d'habitude le McDonald, il y avait la Basilique Saint-Pierre de Rome. Et
on a passé par derrière et il y avait une petite porte secrète et en entrant
j'ai vu plein de livres anciens et dans le fond il brillait en vert la croix
ansée égyptienne Ankh et je me suis réveillé.
Frère
Pierre se présente comme un homme qui était aux prises avec de multiples
addictions et qui a sincèrement désespéré. J’oserai dire, en référence à un
article que j’ai posté en juin dernier dans ce blogue, qu’il est allé au-delà
du désespoir. L’enfant sensible qu’il a été a grandi dans un climat de terreur
qui l’a amené à se refermer sur lui, au point d’être incapable de créer des
liens d’amitié autour de lui. À l’âge de 8 ans, il a commencé à penser qu’il
vaudrait mieux pour lui être mort. À partir de l’âge de 12 ans, il a commencé à
consommer de la drogue, ce qui l’a sans doute sauvé de la folie ou du suicide,
selon ses propres mots. Il a ainsi poursuivi un processus d’autodestruction
jusqu’à l’âge de 30 ans pour arriver finalement à un point, en 1998, où même la
drogue ne suffisait plus à « geler » l’angoisse constante qui
l’habitait. Et c’est au moment où il a pensé mettre fin à ses jours que quelque
chose, en réponse à une prière qui venait du fond du cœur, s’est ouvert.
Frère Pierre raconte : « En 1998, novembre, alors que je m’apprêtais à me passer la corde au cou, et dans la plus grande détresse, j’ai lancé un cri du cœur à l’univers, à Dieu, en menaçant de me suicider s’il ne se passait pas quelque chose, une preuve de l’existence d’une intelligence supérieure qui donnerait un sens à ma vie. »
C’est alors qu’il s’est passé quelque chose d’extraordinaire :
« Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase. Ce fut comme un éclair de lumière qui entra par la tête et descendit tout le long de ma colonne vertébrale et rendu en bas j'ai senti un volcan exploser en remontant. Tout mon être était électrocuté par cette lumière qui me faisait vibrer dans tous les niveaux de l'être et me parcourait le corps d'une jouissance absolue. Mon cœur qui depuis toujours était dans la tristesse et la souffrance , tout d'un coup sentait une fontaine de bonheur qui jaillissait de l'intérieur et dans ma tête il y avait cette lumière , qui était comme un aimant en la regardant elle m'a aspiré de l'intérieur. J'ai perdu la notion de « moi » en tant qu'individu, la notion de temps ou d'espace. Il n'y avait plus que cette lumière sans rien d'extérieur; une lumière de plénitude d'être, de conscience. Ensuite, dans cette lumière, j'ai vu se former l'univers et ensuite les cellules de mon corps, c’est alors que j'ai tout compris que tout était un et relié, que tout était le même être manifesté en chacune de ses parties reflétant d'une manière unique l'ensemble. Une profonde communion avec tout ce qui m'entourait, le monde extérieur dansant dans la résonance et la synchronicité a mon intérieur. J'ai senti plus grand que moi qui vivait à travers moi, une présence et un amour qui était en moi et tout autour de moi, se révélant comme le SOI même que j'étais. Cela a changé ma vie et j'ai entrepris ensuite un long voyage de travail sur moi et une quête spirituelle. »
Selon les termes usuels, on peut dire que frère Pierre a alors vécu un éveil spontané de la kundalini qui s’est accompagnée d’une Expérience de Mort Imminente (EMI).
« J’ai été pénétré par une lumière tellement forte que tout mon être était en extase et cette lumière m’a sorti de mon personnage. Il n’y avait plus que la lumière. J’étais lumière dans la lumière. »
Ce personnage dont frère Pierre est sorti, c’est ce que nous appelons le « moi », la fiction d’une identité séparée qui aurait une histoire personnelle, un père et une mère, etc. C’est la prison dont Cela qu’il est, et qu’il n’a jamais cessé d’être, s’est enfin échappé, comme rejetant un vieux vêtement qui ne servait plus à rien…
Frère Pierre a depuis lors suivi un long chemin de travail sur lui, qui l’a conduit en particulier à expérimenter la méditation vipassana, pour se libérer de ses dépendances. Je le laisse expliquer ce qui s’est passé par la suite :
« 16 ans plus tard, alors que je méditais, j’ai reçu coup sur coup 4 décharges de lumière entrant par la tête et dans les jours qui ont suivi, je suis entré dans un processus me conduisant à ancrer cette lumière dans le corps. Je vis cela de façon continue depuis plus 3 ans. C’est cet appel à me consacrer totalement à cette lumière qui m’a fait aller dans un monastère. J’ai réalisé que la plus grande résistance à cette lumière était ma propre personne qui ne voulait pas s’abandonner totalement. Il me fallait donc dissoudre ce faux moi pour faire naître l’homme nouveau.
La vérité de cette lumière est au-delà des croyances et des religions. Mais chacune d’elle en témoigne à sa manière et j’ai reconnu en cette lumière le Christ, non pas en tant qu’un individu séparé mais comme la réalité spirituelle de tous. C’est une lumière qui s’incarne peu à peu à travers moi en me libérant de tout ce qui est illusoire. Je laisse la lumière faire son œuvre à travers moi et je m’abandonne à ce qui se déploie de façon continue. C’est un chemin de dépouillement de la personne et de toute possession, dans le désert du silence et de la solitude tout en abandonnant sa volonté personnelle au Christ de façon à devenir l’expression de cette lumière, de spiritualiser le corps et de transformer le monde extérieur par notre propre changement intérieur. »
J’ai demandé à Pierre la permission d’exposer ses rêves et nos échanges car je crois qu’il peut y avoir là quelque chose d’utile à celles et ceux qui désespèrent. Je m’intéresse depuis longtemps aux phénomènes d’émergence spirituelle et j’ai le privilège, par ma position d’attrapeur de rêves, d’avoir entendu de nombreux récits qui vont dans le même sens. Il n’est pas rare que les gens qui vont au bout de leur désespoir voient soudain une nouvelle perspective s’ouvrir. Cela nous ramène au fait qu’il y a quelque chose dans le fond de l’Être qui nous aime et qui répond lorsqu’une prière sincère vient du fond de notre cœur. Je crois que c’est important de le dire, ne serait-ce que pour que les personnes qui se droguent et désespèrent sachent qu’il y a un espoir au bout du tunnel, et que celles qui ne sont pas affligées par de tels tourments retiennent leurs jugements à l’endroit de ces désespérés.
Quand nous désespérons, nous pouvons nous demander à quoi veut nous amener ce désespoir, où nous emmène-t-il si nous allons au fond de ce trou noir. Eckhart Tollë, Byron Katie, et de nombreux autres rapportent que leur éveil s’est produit « au fond du trou », quand leur égo a définitivement été vaincu. Jung disait que notre angoisse, bien souvent, n’est pas notre mais est celle du Soi qui n’en peut plus d’être pris dans les limites de notre égo et de l’espace-temps. Alors, il a tendance à les faire exploser, ces limites, de toutes les façons possibles. Il disait aussi que « toute rencontre avec le Soi est une défaite pour le moi ». On peut renverser la proposition : pour que le Soi apparaisse, il faut que le moi soir défait, se défasse. Mais alors, faut-il désespérer pour s’éveiller ? Pas nécessairement, mais il semble, comme le dit la tradition, qu’il faille le vouloir avec la même intensité qu’un homme en train de se noyer a besoin d’air.
C’est dans ce contexte que frère Pierre a reçu ces rêves, plus réel que la réalité ordinaire. Voilà ce que je lui ai répondu quand il m’a demandé une interprétation sur la base des éléments que je viens d’indiquer :
« Ce sont, dis-tu, des rêves « plus réel que le réel » et je t’entends bien. Dans la tradition, on appelle de tel rêves des « rêves de clarté », qui parlent de la réalité de l’âme, en effet plus réelle que celle du moi – ils viennent directement de la Source dont ils manifestent la présence dans ta vie. Ils parlent de ton destin spirituel.
Le premier rêve dit qu’à partir du moment où tu choisis la vie spirituelle (le cristal violet), tu entres en contact avec une dimension d’amour infinie qui s’est manifestée au cours des âges comme la Face Féminine du Divin. Le vieil homme représente sans doute « la vieille âme » en toi, c’est-à-dire peut-être l’héritage de nombreuses existences qui te permet de faire un choix entre deux niveaux d’être : le bleu, qui est symbolique je pense ici du mental, et le violet, qui unit le bleu et le rouge (féminin et masculin), et renvoie au 6ème chakra, à la vision spirituelle. Cette pièce blanche pourrait bien représenter ta vie, qui est sans séparation, ouverte sur l’immensité…
Ce cristal violet te permet de guérir quelque chose qui est représenté par cette femme qui marche sur la rue de ton enfance. Tu la connectes à la lumière, et voilà qu’elle danse et qu’elle chante. Et puis voilà que, pointant ce cristal vers le ciel, tu t’envoles – tu vas au ciel dans cette vie et tu rencontres Vénus, la déesse de l’Amour. On l’appelait aussi Lune-Soleil, c’est-à-dire qu’Elle unissait en elle le Masculin et le Féminin dans une figure féminine. Pour moi, tu rencontres là la grande Féminité sacrée, celle qui tend maintenant à s’incarner comme le pendant féminin du Christ.
Le second rêve montre que ton chemin passe en effet par l’Église : tu chemines en compagnie du pape. Mais il s’agit pour toi d’aller chercher les secrets cachés par l’Église : la porte arrière de Saint-Pierre de Rome symbolise un accès à l’Inconscient de la tradition chrétienne. Tu as accès intérieurement à une profonde connaissance (les livres anciens) et surtout, encore une fois, à un symbole très ancien de cette grande Féminité sacrée, une version de la Croix qui est bien antérieure à celle de l’Église. Elle renvoie à une Passion est mythologiquement antérieure à celle du Christ puisque la croix ansée est un attribut de la grande Isis, épouse du divin Osiris démembré et ressuscité. Sa couleur verte évoque le cœur et la guérison. D'ailleurs, Osiris, qui est à l'origine un dieu de la végétation, est souvent représenté avec la peau verte, symbole de renaissance et de fertilité. »
C’est après avoir donné cette interprétation que j’ai appris que frère Pierre avait reçu ces rêves à 14 ans, bien avant son ouverture. J’avais pris pour acquit qu’ils lui étaient advenu peu après celle-ci, mais cela ne change pas grand-chose à ce que j’y vois. Cela leur donne cependant une dimension prémonitoire qui a donc préparé le futur éveil, comme si la Source des rêves avait voulu assurer Pierre qu’il y aurait quelque chose au-delà du désespoir. Nous nous sommes interrogés sur le fait qu’il y a eu à chaque fois un intervalle de 16 ans entre les différents épisodes marquants de ce processus, sans trouver d’explication à ce nombre. Si vous en avez une à proposer, nous sommes lui et moi ouverts à considérer.
Frère Pierre m’a dit, en écho à cette dimension prémonitoire de ces rêves, s’être demandé s’il était prédestiné à s’éveiller dans cette vie. Pour moi, il est acceptable de penser qu’il a travaillé à un tel éveil pendant de nombreuses vies. C’est l’intuition qui d’ailleurs est ressortie quand j’ai commenté l’image du vieil homme qui lui offre le choix entre les cristaux, et plutôt que de lui parler du Soi sous la forme « vieux sage », j’ai préféré évoquer la notion d’une « vieille âme » lui permettant de choisir entre deux états d’être. Mais ce point, qui demeure spéculatif, me parait moins important que de souligner qu’il ne suffit pas de s’éveiller à la Lumière et à l’unité de toute chose. Là où le chemin de frère Pierre est exemplaire, c’est dans le travail sur soi dans lequel il s’est engagé pour intégrer et incarner cette lumière qui a transformé sa vie. On peut parvenir à la compréhension du Réel de différentes façons, toutes aussi valables les unes que les autres, mais c’est la réalité du travail sur soi qui en permet l’incarnation.
Les éléments caractéristiques de l’Éveil, qui ressortent ici, tiennent moins au caractère spectaculaire de l’expérience, qui va avec la profondeur du désespoir rencontré – disons que la Lumière a pris les grands moyens pour répondre à la prière du jeune Pierre – qu’à la vision d’unité avec laquelle il en est ressorti. Ce sur quoi s’accordent tous les éveillés, quel que soit leur itinéraire ou la tradition dont ils sont issus, c’est qu’il y a un seul Être et que le principal obstacle nous empêchant de le voir est notre attachement à l’idée d’une personnalité séparée, le « faux moi », notre petite personne. Cette vision transformatrice conduit aussi à reconnaître la lumière vivante dans toutes les religions et philosophies spirituelles qui en présentent toutes différentes facettes sans qu’aucune ne puisse prétendre en avoir l’exclusivité ou en faire le tour. La vérité vivante ne se laisse pas détenir, c’est-à-dire mettre en prison conceptuelle ou symbolique. Tant qu’on joue à « mon Soi est plus gros que le tien », on n'est guère éveillé quoi qu'on en dise. Ou comme on dit en bon québécois, on dort au gaz… :-)
L'éveil, pour ce que j'en comprends à partir de ma propre (petite) expérience, c'est la découverte de l'indépendance de la conscience à l'égard de la pensée. Nous ne sommes pas nos pensées. Nous ne sommes pas ce que nous pensons être. La réalité n'est pas ce que nous pensons qu'elle est. Le mental ne saurait cerner le réel. Il n'en aura jamais qu'une re-présentation, c'est-à-dire une vision de seconde main au travers de concepts et d'images qu'il se fait de la réalité en les prenant pour celle-ci. Il n'est pas en contact direct avec le présent, le cadeau qu'est la vie immédiate. C'est une dé-couverte fondamentale qui change le regard porté sur les choses et les êtres : quelque chose qui était couvert par l'illusion mentale de la séparation apparaît alors. C'est une libération, bien que personne n'ait été captif, car la conscience sort de la prison mentale pour entrer dans la grande Vie. Il est dès lors évident, pour paraphraser le père Teilhard de Chardin que :
« Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle. Nous sommes UN Être spirituel vivant des expériences humaines (et autres). »
Ekhart Tollë est très clair sur ces points. Il dit en différents endroits :
« L'éveil est un basculement de la conscience, au cours duquel la pensée et la conscience se dissocient... Dans cet état, au lieu d'être perdu dans vos pensées, vous vous reconnaissez comme étant la présence qui se trouve justement derrière les pensées.
(...)
S'éveiller sur le plan spirituel, c'est s'éveiller du rêve de la pensée. Le domaine de la conscience est trop vaste pour être saisi par la pensée. Lorsque vous ne croyez plus tout ce que vous pensez, vous sortez de la pensée pour voir que le penseur n'est pas votre être essentiel.
(...)
La prochaine étape de l'évolution humaine consistera à transcender la pensée. »
À quoi frère Pierre a ajouté, continuant à parler de cette lumière qu’il vit :
« C’est le chemin de la transcendance de ce que l’on croit être vers la réalité invisible de l’esprit. Il s’agit d’amener cet esprit et cette lumière au cœur même de notre corps, qui est le temple de l’esprit divin. Mes rêves prennent tout son sens avec cette lumière. Ils révèlent ma mission d’âme, qui est d’être un catalyseur de cette lumière dans ce plan de conscience. »
Frère Pierre est lui-même étonné de constater qu’il arrive souvent que des gens s’ouvrent à la lumière à son contact ou en lisant son témoignage, sans que lui-même cherche à provoquer cette ouverture. C’est en cela qu’il se voit lui-même comme un catalyseur. Pour ma part, je salue en frère Pierre un bienheureux béni par le Divin, un de ceux par qui Sa grâce se répand sur terre.
Et vous, que dîtes-vous de ces rêves ?
Je suis certain que mon ami frère Pierre sera fort intéressé par tous les éclairages que vous pourrez lui en donner. Lui et moi vous en remercions d’avance.