mercredi 12 octobre 2016

Une vie de rêve

Je reviens de France, où j'ai donné au mois de septembre une série d'ateliers, parmi lesquels un stage intensif de 5 jours pour mettre en œuvre le processus "Créez votre vie de rêve" sur lequel je travaille depuis 3 ans. La préparation de cet atelier m'a comme toujours entraîné dans une réflexion approfondie pour réévaluer les tenants et les aboutissants du processus, comme moi toujours en évolution. Je vous livre ci-dessous la réflexion qui a sous-tendu mes interventions lors de ce stage.


 Je reçois des avis de personnes bien intentionnées qui me suggèrent de changer le nom de Créez votre vie de rêve. D’autres me disent que je ne devrais pas présenter cette démarche comme un processus mais comme une méthode ou un programme. Enfin, certains se demandent ce qu’un travailleur des rêves, par ailleurs informaticien (ma formation initiale) peut bien vouloir amener au travail avec l’intention.

Ce sont d’excellentes questions que j’ai pris le temps de mûrir et auxquelles je vais répondre ici. 

Commençons par la fin. En tant qu’informaticien, je suis spécialisé dans l’analyse des processus et en particulier dans la chasse aux bugs, comme par exemple les boucles sans fin et les erreurs logiques qui font que ces processus n’aboutissent pas au résultat attendu. Mais le travail des rêves, et plus largement l’exploration de l’inconscient, sont ce qui me passionne depuis plus de 30 ans maintenant. Il se trouve que les ordinateurs et le mental ont beaucoup de similarités dans leur fonctionnement – ce n’est pas étonnant car l’informatique offre une extension, en termes de capacité de calcul et de mémoire, au mental humain. Et il apparaît avec l’expérience que la plupart des difficultés rencontrées dans la réalisation de notre vie de rêve viennent du mental, de bugs dans la façon d'envisager la réalité. Pour un informaticien, il est très intéressant de voir comment nous sommes "programmés", et finalement, surtout, comment nous sommes toujours libres en définitive de toutes les programmations. Nous avons, à la différences des ordinateurs, toujours la possibilité de nous réinventer.

Dans mon exploration de l’inconscient, je me suis particulièrement intéressé au processus créatif, à la façon dont la psyché invente sans cesse de nouvelles réponses aux défis de l’existence. Je ne suis pas psychothérapeute, même si j’accorde une grande importance au soin de l’âme. Ma définition de l’âme n’est ni psychologique, ni métaphysique, mais plutôt poétique : l’âme est ce qui aime en nous. L’âme est cet aimant qui magnétise toute notre existence et qui, comme il arrive avec la limaille de fer exposée à un champ magnétique, dessine le motif qui l’organise, lui donne une cohérence, un sens – on pourrait dire avec les spécialistes du chaos que c’est un attracteur étrange qui fait surgir l’ordre sous-jacent aux choses. Je travaille en prise directe avec l’âme et non avec des théories ou des systèmes psychologiques. Ce qui m’intéresse, c’est d’observer à chaque fois comment, quand elle en est laissée libre, l’âme se déploie et crée les conditions de sa manifestation sur terre de façon que la vie vaille la peine d’être vécue, redevienne une aventure sacrée.

Entendez la langue des oiseaux qui parlent dans ma bouche. Quand j’évoque le sacré, je veux simplement parler de la capacité autocréatrice de la vie et de la conscience : ça crée ! Cela crée, cela ne cesse de créer… et bien sûr cela est sacré.

L’exploration de l’inconscient amène aussi au bord d’un mystère. Il semble que la psyché et la matière ne soient pas fondamentalement séparées. Nos intentions et nos croyances influencent notre existence. Nos pensées aujourd’hui créent demain. L’univers répond à ce qui se passe en nous, et l’observation conduit à penser que notre interprétation de la réalité reflète précisément ce que nous vivons intérieurement. Tous ces éléments s’articulent autour de concept de synchronicité qui établit une relation acausale entre un événement intérieur et un événement extérieur.  « Acausale » signifie qu’il n’y a pas de cause, pas de jeu de cause et effet pour satisfaire la raison. En langage prérationnel, on parle d’une intervention d’un élément invisible auquel il faut croire. Mais après Kant, nous sommes contraint à une vision transrationnelle où l’on admet ne pas pouvoir savoir ce qui est à l’œuvre. Nous observons simplement le phénomène de synchronicité, et au-delà des considérations théoriques, il semble être une clé dans la réalisation de notre vie de rêve : nous pouvons dès lors prendre pour acquis que nous attirons tout ce qui advient dans notre existence. Il ne s’agit pas tant de croire en ce postulat que d’en tirer toutes les conséquences en terme de responsabilité de notre vie.

Créez votre vie de rêve n’est pas pour les gens qui croient que pour obtenir ce qu’ils veulent, il suffit qu’ils le visualisent avec la conviction absolue que cela va arriver. Je ne dis pas que cela ne marche pas parfois – l’univers est très mystérieux et semble vraiment « obéir » à nos croyances fondamentales, mais on ne change pas celles-ci en le disant à voix haute. Cela dépend aussi du niveau de conscience d’où part la demande : quand l’âme agit, c’est la magie (un anagramme d’image) qui opère hors de toute préméditation, mais heureusement, l’ego n’est pas exaucé instantanément : vous imaginez un monde peuplé d’egos manifestant tout ce qu’ils veulent ? Il faut donc travailler à mettre l’ego de côté pour permettre à la magie d’opérer. 

Et puis mon expérience personnelle se recoupe avec d’autres pour laisser entendre que l’univers est joueur. Pour ma part, j’ai observé qu’il y a souvent une plaisanterie dans les choses qu’on obtient trop facilement : « fais attention à ce que tu demandes, tu pourrais l’obtenir ! » est un leitmotiv pour Créez votre vie de rêve. Et celui-ci n’offre pas une recette à base de pensée magique avec trois pincées de Loi d’Attraction. C’est un processus de travail sur soi, ou plutôt avec Soi, et en particulier d’alignement du moi sur le Soi pour permettre à l’âme d’agir, en acceptant de jouer avec l’Univers.

J’ai une pensée pendant que j’écris ces mots, comme à chaque fois que je reviens sur ces questions, pour une amie aujourd’hui disparue, emportée par le cancer, et qui a visualisé de toutes ses forces sa guérison. Est-elle morte à 42 ans parce qu’elle n’y croyait pas assez ? Je ne dis pas que Créez votre vie de rêve l’aurait sauvé. Je dis simplement que je travaille pour les personnes qui ont essayé les « secrets » en vente libre sur Internet et ailleurs et ont été déçues, mais ne démordent pas de leur intuition qu’il y a quelque chose là à comprendre, à trouver. Je leur propose de partir d’une hypothèse de travail simple et logique : vous croyez à la Loi d’Attraction, qu’on attire les choses de notre vie ? Bien. La meilleure façon, et la plus efficace sur un plan énergétique, de manifester cette croyance est de prendre la responsabilité de tout ce qu’il y a dans notre vie : c’est nous qui l’avons créé, ou du moins, c’est ce que l’univers et nous avons co-créé. 

Être responsable de quelque chose, ce n’est pas se désigner comme coupable de l’existence de cette chose mais en répondre, chercher à lui donner une réponse. C’est notre part créatrice, ce que nous retournons à l’univers : voilà, tu as fait les choses comme cela et moi, avec amour, j’y ajoute ça ! Et plus nous sommes responsables et conscients, plus cette réponse vient du profond de notre être, de l’âme.

Qu’est-ce donc qu’une vie de rêve, dans la perspective de Créez votre vie de rêve ?

Notre vie de rêve, c’est la vie que nous rêvons au profond de vivre. Nous avons toutes et tous un rêve. Une des personnes qui en parle le mieux est Stephen Spielberg dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=opcBGMUc3mI (en anglais seulement malheureusement) où il explique comment ce rêve nous parle dans un murmure, et combien il est important de bien écouter ce qu’il nous dit. En effet, nous saurons alors ce que nous avons à faire pour le reste de notre vie, et tout le monde en bénéficiera…

Tant que nous ne sommes donc pas pleinement « éveillés », nous portons toutes et tous un rêve. Il bouge en nous, il s’agite la nuit dans nos songes et nos insomnies. C’est un rêve de vie qui veut vivre, une vie de rêve qui cherche à toute force à s’incarner. C’est facile en fait de le reconnaître car il est dans ce qui nous fait vibrer au-delà de toute expression, ce qui nous fait pressentir comment l’existence pourrait être plénitude d’elle-même, une aventure sacrée, un amour toujours renouvelé.

Mais bien souvent, malheureusement, nous ne vibrons plus, nous avons perdu jusqu’au rêve qui irrigue notre vie. Il est naturel qu’alors nous nous accrochions à des choses qui sont censées nous procurer le bonheur, ou du moins une satisfaction, un soulagement temporaire. Parfois, nous pouvons en être malades, aller jusqu’à en mourir, tant notre vie ne laisse pas de place au rêve qui veut la féconder. Il nous appartient toujours de partir en recherche de notre rêve, et de décider finalement si nous nous contenterons de rêver notre vie, ou si nous vivrons notre rêve.

Si nous rêvons à cette vie de rêve, c’est qu’elle manifeste notre véritable nature : le rêve est un appel de notre essence qui veut prendre forme dans notre existence. Dès lors, nous avons le droit de la vivre. Non seulement en avons-nous le droit mais nous en avons le devoir car c’est en vivant cette vie que nous amènerons de la joie dans ce monde. Or c’est notre mission en toute généralité : amener de la joie, c’est-à-dire de l’amour, dans ce monde. Aimer entièrement notre vie.

À un moment clé dans mes recherches sur la synchronicité, j’ai pris conscience que la rationalité ne pourrait jamais cerner la synchronicité – Saint Chronicité, comme disait le regretté Etienne Perrot, et que je dénomme aussi pour ma part « symphonicité » tant l’univers synchrone apparaît comme une symphonie dans laquelle tous les instruments sont accordés. Une méthode prolifique de recherche m’est alors clairement apparue : pour comprendre la synchronicité, il faut se laisser guider par les synchronicités, il faut laisser la synchronicité nous enseigner. Il en est ressorti que ce qui est en jeu dans la réalisation de nos intentions, c’est toujours notre relation avec l’âme, et au travers elle, avec le pouvoir créateur de l’univers, n’importe comment qu’on veuille le nommer. Je ne dis pas « notre » âme car ce n’est pas le juste rapport à l’âme. L’âme ne nous appartient pas. À qui appartiendrait-elle quand ce « moi » est simplement une projection de l’âme dans l’espace tridimensionnel ? C’est nous qui appartenons à l’âme, dont nous pouvons dire aussi que c’est notre dimension d’éternité, une verticalité permanente dans le flux du temps, la conscience pure hors du monde.

Créez votre vie de rêve repose sur l’entrée en jeu de l’âme dans la réalisation de nos intentions. Mais là encore, nos intentions ne sont pas vues comme nôtres. Nos intentions nous traversent mais nous ne savons pas nécessairement clairement d’où elles viennent. On peut porter les intentions de nos parents ou de nos ancêtres, de la famille ou de la société dans lesquelles on vit. C’est pourquoi la première étape du processus consiste en clarifier notre intention jusqu’à arriver à l’intention de l’âme, son désir secret. Clarifier l’intention nous libère bien souvent de toutes les contraintes matérielles qui nous empêchent de vivre notre vie de rêve. Exemple :

-       Que voulez-vous?

-       Une grande maison au bord du fleuve.

-       Pourquoi ?

-       Parce que je veux inviter mes enfants et mes amis, pouvoir les recevoir.

-       Pourquoi ?

-       Parce que je veux vivre de l’amour avec mes proches.

-     Ah ! Que diriez-vous de commencer par partager tout l’amour que vous pouvez avec vos proches en acceptant que la maison viendra si nécessaire ?

Créez votre vie de rêve est un processus, et non une méthode ou un programme, car il offre simplement un cadre d’expression du processus psychique naturel qui se met en place quand nous formulons clairement une intention. Nous interrogeons :

-     Pourquoi ? Quelles sont les valeurs qui vivent dans cette intention ? Pourquoi aimez-vous cette idée ? Où va l’amour dans tout cela ?

-       Qu’est-ce qui s’oppose ? Qu’est-ce qui est nié, refusé, par l’intention affirmée ou plus profondément encore, par vos croyances fondamentales ?

-       Qu’est-ce qui fait peur ou honte là-dedans ? Où est la vulnérabilité ?

-       Qu’est-ce qui peut être fait dès maintenant ? Quelle responsabilité puis-je prendre de la situation présente, en regard de cette intention ?

Nous mettons les éléments qui ressortent de l’exploration de ces questions dans des images et des métaphores, ce qui nous permet de dialoguer avec le cerveau droit ainsi qu’avec l’inconscient. Les images obtenues sont enfin rassemblées dans un mandala, ce qui permet d’établir une carte pour la réalisation de notre intention.

Une méthode, une technique ou un programme, cela s’inscrit encore dans le jeu des causes et effets. Mais là, il est question d’une co-création de notre vie avec l’âme, et au travers elle, avec le pouvoir créateur de l’univers. Il s’agit de jouer un jeu co-créateur dans lequel le chemin le plus court vers la réalisation de notre intention consiste toujours en accepter et aimer ce qui est là, dès maintenant. C’est pourquoi :

Pour avoir ce que vous aimez, aimez ce que vous avez.
 Pour devenir ce que vous aimez, aimez ce que vous êtes.

Pour plus d'informations sur le processus Créez votre vie de rêve, ou être informé(e) des prochains ateliers,  visitez le site www.creezviedereve.com.

49 commentaires:

  1. Perso je trouve très bien le titre, il est vivant et subtil.. et la différence entre processus et méthode ne me semble pas pas être un sujet important. Je vends des perruques oncologiques sur internet également et la qualité de la mise en page ainsi que lea actions publicitaires sont a mon avis bq plus importantes et indispensables a faire pour être vu et attirer l'attention. Ne dit on pas : de la vue nait l'amour ! de la vista nace el amor !

    Abrx

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    1. Merci Abraxas pour ce commentaire. C'est vrai que la différence entre processus et méthode n'est pas très importante mais la souligner permet de faire ressortir la nature du jeu. Et justement, j'évite d'attirer l'attention en mettant des photos sexy quand il est question d'autre chose... :-)

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  2. pour moi ce stage portait bien son nom, et cela n'est pas important. Ce qui importait et importe toujours pour moi,c'est de comprendre ce qui'l y a derrière mon intention. La méthode, d'y apposer une image à chaque fois, m'a renvoyé à Ma réalité. Un premier contact avec mon âme si j'ose dire. Une grande révélation, oui l'Univers joue, mais justement pour jouer il faut souvent être deux.
    Et si je ne joue pas avec lui, peut-être n'a t-il plus envie de continuer la partie.


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  3. "Il s’agit de jouer un jeu co-créateur dans lequel le chemin le plus court vers la réalisation de notre intention consiste toujours en accepter et aimer ce qui est là, dès maintenant. " dis-tu à la fin de ce post. oui et c'est bien que j'ai senti dans ce stage, si je commençais à aimer ce qui est. les images sont venues, fluides, limpides, claires, et les images n'ont pas besoin d'une interprétation mentale, elles arrivent, comme une fleur au printemps, elles vous sourient, et c'est de suite de l'amour. Merci à toi Jean, d'être cet initiateur du grand potentiel de l'inconscient. Merci de m'avoir montré tout ce que je n'avais pas vu, caché derrière une intention, somme toute banale.

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  4. Merci, Jean, de développer ta pensée dans le détail...sur ce sujet important.

    Pour moi, la phrase-clé est "alignement du moi sur le Soi"...
    Le Soi étant l'Etre éternel, l'Etre permanent en nous, celui qui sait quelle était notre intention première en nous incarnant ici-bas.

    Je crois qu'en cours de route, nous oublions cette Intention, cet Objectif...et que c'est le Moi, qui, séparé du Soi, l'oublie...et s'en détache pour des visées plus "matérielles" , plus "conformes" et surtout plus futiles.
    Vers des désirs liés à la dualité .

    Notre intention première est toujours en lien avec notre évolution et notre évolution est destinée à nous emmener vers toujours plus d'Amour.
    Mais cela peut passer, parfois, par des conditions très difficiles et même dramatiques...
    Le Soi ne nous emmène-t-il toujours vers une "vie de rêve"? A long terme, oui, mais à court terme, peut-être pas.
    Mon expérience me montre que, quand on tend de toutes ses forces vers le positif, il y a , en même temps, un afflux de toutes les "mémoires négatives" qui remontent, pour être prises en compte, vues et nettoyées.

    C'est comme les "boucles sans fin" en informatique, faut d'abord s'en débarrasser , si on veut que le système redevienne sain et fonctionne, comme il était prévu qu'il fonctionne, au départ.
    On est tous, à cause de notre histoire, pleins de virus et de "bugs"... dont on ne connaît même pas l'emplacement.
    Tant qu'ils sont là, on peut bien faire les plus belles visualisations et développer les meilleures intentions du monde, cela ne donne pas grand-chose.

    J'ai lu, il y a peu, une définition assez claire de la différence entre "pensée magique" et "magie de la pensée". La première pense que si l'on pense fort à quelque chose, tout va se produire sans effort, la deuxième connaît la puissance des pensées et fait ce qu'il faut pour qu'elles se réalisent...

    Nous sommes sans doute à une période, où, pour sortir de nos problèmes individuels et collectifs, nous avons besoin de retrouver, d'urgence, nos "pleins pouvoirs" et notamment celui de créer un avenir plus souriant, une "autre vie" plus proche de nos rêves, mais cela ne se fera pas "magiquement"...

    Pour moi, la Loi d'Attraction est effective, qu'on la connaisse ou pas : nous "attirons" à tout moment ce que nous sommes , ce que nous ressentons et ce que nous pensons...il n'y a rien de plus vrai.
    Je crois aussi au pouvoir immense de la Gratitude par rapport à ce qui nous est déjà donné , mais le chemin qui nous attend est-il facile et pavé de roses...j'en doute.
    Le débuggage peut être douloureux.

    Le mien l'est, en tout cas.


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    1. " Je crois qu'en cours de route, nous oublions cette Intention, cet Objectif...et que c'est le Moi, qui, séparé du Soi, l'oublie...et s'en détache pour des visées plus "matérielles" , plus "conformes" et surtout plus futiles. "Mon expérience me montre que, quand on tend de toutes ses forces vers le positif, il y a , en même temps, un afflux de toutes les "mémoires négatives" qui remontent, pour être prises en compte, vues et nettoyées. "

      Le Moi est exactement comme l'a voulu le Soi. L'intelligence absolue que tu es ne fait pas d'erreur.
      Imaginons une intelligence extraterrestre en avance de 1000 ans sur nous ce serait considérable. Une autre en avance de 10000 ans, ce serait inimaginable.
      Et bien le Soi est en avance de toute l'Eternité, a l'origine de tout comment pourrait il se tromper ?
      Sois convaincu d'être le Soi, observe et analyses l'univers et tes reves du point de vue du Soi et rien ne pourra t'atteindre, les mémoires négatives ne te concerneront plus. Tu es le coeur, ne cherches pas a être une jambe...

      Abrx

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    2. Tu me fais sourire avec tes durées d'avance "extra-terrestre"...:-)
      Vois-tu, je ne serais pas étonnée, moi, que ces chers amis d'ailleurs aient...quelques millions d'années d'avance sur nous !
      Parce qu'à l'échelle de l'univers, 1000 ans, c'est une minuscule poussière de temps...

      Ben, je sais pas toi, mais moi, le matin quand je me réveille, je dois bien constater que je suis dans mon "sac de peau" et dans ma personnalité, que je ne suis pas "au-dessus des contingences terrestres"...et que donc, au quotidien, je vis sur un plan qui n'est pas celui du Soi...

      C'est bien le Moi qui est à l'avant-plan...et qui, dans son imperfection notoire, n'est pas toujours "aligné" sur ce que voudrait le Soi, qui, lui, est éternel et sinon parfait, du moins plus "lumineux".

      Qu'est-ce que la naissance, sinon, justement, l'arrivée dans un monde où l'on se sent séparé du Tout et où l'on a "oublié" son Essence...?
      (N-essence)

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    3. La licorne, le matin quand tu te réveilles, le Soi que tu es met son costume d'humain. Le soir tu l'enlèves.

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    4. la vraie question c'est : pourquoi tu mets un costume d'humain tous les jours ?

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    5. Les extraterrestres ne sont pas tres importants, s'ils sont en avance sur nous c'est qu'ils cherchent encore pleins de choses, ils sont insatisfaits et courent a droite a gauche et ne se sont donc pas libéré de la Souffrance ou Dukkha. Ils sont plus a plaindre qu'autre chose, vu ce que l'on lit sur eux et spécialement sur les abductions, ils ont des serieux problémes psychologiques ou autres eux aussi et essayent consciemment ou pas de les régler...c'est de la logique pure, tu n'enlèves pas des gens quand tu es équilibré, tu vis ta vie. Toute ceshistoiresd'extraterrestres superieurs n'est qu'une vaste supercherie.

      Le matin je me réveil et je sais que sans mon esprit, sans le Soi l'univers visible y compris les aliens ( lol )ne pourrait exister. De même sans ma conscience les reves ne pourraient apparaitre.

      C'est bien le Moi qui est a l'avant plan et le Soi a l'arriere plan mais tu es les 2 donc c'est ok. Le Soi ne veut rien de spécial mis a part permettre au Moi d'exister.

      La naissance ne concerne que le Moi pas le Soi, le Moi est la pour rendre témoignage de la toute puissance du Soi.

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  5. Merci, Jean, pour ce texte qui tombe vraiment à point pour moi. Il s'avère que j'ai réimprimé, hier seulement, le document "Créez votre vie de rêve" avec la volonté de me rendre jusqu'au bout du processus cette fois, mandala compris! Une belle synchronicité que j'interprète comme un signe que je suis désormais mûre pour plonger dans l'aventure et en récolter les bienfaits! :) Merci, merci, merci!

    Catherine

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  6. La licorne, le matin quand tu te réveilles, le Soi que tu es met son costume d'humain. Le soir tu l'enlèves.

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    1. C'est quelque chose de cet ordre...bien que je pense qu'il y ait plusieurs autres "plans" entre le Moi et le Soi...et que, la nuit, dans les rêves, notre conscience n'atteint en général qu'un plan intermédiaire...

      Pourquoi j'enfile mon costume d'humain : ben, je ne choisis pas tous les matins...ça m'arrive !
      Encore que, parfois, j'enfile un autre costume, avec quatre sabots...;-)

      La question est, je crois, la question de la limitation. Pourquoi est-ce que, chaque jour, je rentre dans la même vie "limitée" et que je ne dépasse pas les limites connues ?

      Bon, si on reprend plutôt la métaphore de l'informatique, il est possible que l'être humain soit comme un ordinateur aux possibilités immenses, avec plein de fonctions, mais qu'il n'en connaisse pas la majeure partie : il a oublié qu'il les avait ou il ne l'a jamais su (ou alors on lui a interdit l'accès à certaines) et par conséquent, il se "limite" à de toutes petites fonctionnalités "connues".
      Du genre "j'ai un ordinateur dernier cri mais je n'utilise que le traitement de texte et la boîte e-mail"
      La vraie question, c'est : comment retrouver l'accès à son plein potentiel ? Comment retrouver l'accès au Soi ?

      Le Moi, c'est mon fonctionnement "limité" et le Soi, c'est mon "entièreté", ma totalité, ce que je serais si j'étais dans mes "pleines capacités", si j'utilisais toutes mes fonctions...

      Entre les deux, il y a , bien sûr, quelques étapes intermédiaires.

      Et les synchronicités (ou les rêves) seraient comme des apparitions de "petites icônes" qui nous diraient : Regarde, là, il y a quelque chose à voir ou à essayer...

      Après, on peut "cliquer" ou pas... :-)

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    2. il y a peut être d'autres plans mais quelle importance si on en a pas conscience ? je crois que quand il sera temps de marcher sur l'eau on marchera sur l'eau...

      Oui l'apparition du Moi est spontanée et elle est acompagnée de ton corps et du monde extérieur aussi si tu regardes bien...

      Pour créer l'état de de veille, de rêve et de sommeil profond ton intelligence absolue, le Soi, a du dépasser toutes les limites possibles et inimaginables mais ton mental ne le comprend pas encore, tu ne peux pas le comprendre avec des mots, les mots sont trop limités pour comprendre l'Univers. Tu peux seulement arriver a le comprendre intuitivement. Comment les mots pourraient ils comprendre ce qui est au dela des mots ?

      tu es le Soi même si tu ne t 'en rend pas compte, tout ce qui existe est une création de ton esprit mais ton mental ne l'accepte pas, tu dois hacker ton propre mental ou conditionnement , on t'as appris que tu étais dans un corps or c'est faux, c'est ton corps qui est en toi , on t'a appris que tu étais un petit homme perdu dans l'univers infini sur une planète minuscule or c'est faux, l'univers entier est dans ta conscience.

      Etudiez les rêves c'est très bien mais tu dois aussi étudier le sommeil profond sans rêves et l'apparition de la conscience de soi a l'état de veille.

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    3. Mon point de vue pourrait se résumer très simplement :
      1) S'identifier au MOI : ERROR
      (emprisonnement, limitation, vie "horizontale)
      2) S'identifier au SOI : ERROR
      (inflation, perte du sens des réalités)
      3) Seul le lien, l'échange entre les deux est constructif et permet de "corporifier l'esprit" et de "spiritualiser la matière", ce qui est le but de toute alchimie...et de toute ransformation ou transmutation.

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    4. Si tu veux...tu es assez grand.

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    5. GrandE, please...
      I'm a girl...:-)

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    6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    7. Et donc, pour rester dans le sujet qui nous occupe, il me semble que "derrière" la plupart de nos intentions ou nos désirs plus ou moins égotiques, se cache une "Intention" plus fondamentale, qui est celle du SOI (ou de l'âme, mais le mot "âme" est à la fois très beau, et à la fois source de confusion, car il ne désigne pas toujours la même chose).
      Et il me semble que nos intentions "terrestres" ne se réalisent que si elles sont alignées, en "lien" avec cette Intention première , qui est celle qui a présidé à notre incarnation...

      le Moi est là, non pour être nié, mais pour "réaliser" (dans la matière et dans la vie concrète), cette Intention primordiale, qui nous est propre, qui est "unique" et n'appartient à personne d'autre.

      Si je ne me trompe pas, tout le travail de Jean consiste à partir des "intentions partielles" de chacun(e) et à retrouver le fil qui mène à l'Intention de départ, à l'Intention de Vie.

      Ce "fil", c'est le "fil" des rêves, des synchronicités...etc.

      Et quand le "lien" est retrouvé ou rétabli, "ça crée" !

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    8. Derrière tout il y a le Soi bien sur

      On doit comprendre que l'on est pas le Moi comme on comprend qu'on est pas sa voiture.
      Le Moi peut realiser ou pas quelle importance si on est pas le Moi ?

      Comprendre que l'on est le Soi est suffisant comme connaissance.

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    9. La Licorne, on imagine qu'il a des plans entre le Moi et le Soi , un chemin a parcourir avec des épreuves qui aboutirait finalement a l'Eldorado, l'Eveil et toutes les récompenses qui vont avec. On pense ca parce que le Moi est un grand enfant qui aime les films d'aventure...

      l'acces au Soi doit pouvoir être immédiat, gratuit, et a tout moment , c'est la moindre des choses surtout qu'il s 'agit de nous mêmes. En fait la Vérité est juste devant nous mais nous la cherchons ailleurs, nous la cherchons dans le monde phénoménal que nous ne sommes pas.
      Le Soi a de nombreux vetements : le vetement du Moi, des sensations, des désirs, des idees, du corps, du monde... l'univers entier est le Corps du Soi, a la base le Soi es tnon manisfesté et comme il a voulu se connaitre personnellement l'Univers phénoménal au sens large est apparu.

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  7. Pour moi le monde phénoménal est spirituel, les reves sont spirirtuels, l'etat de veille est spirituel mais plus dur on va dire et je suis spirituel, la matière est spirituelle et le spirituelle est matière, c'est deja comme depuis toujours...simplement je ne le voyais pas avant parce que j'etais trop matérialiste, je m'identifiais trop au Moi.

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  8. Il 'sagit pas de s'identifier ou de pas s'identifier, il s'agit devoir les choses comme elles sont, si tu decouvres que tu n'existes pas alors tu n'existes pas. si tu découvres que tu es le Moi alors tu es le Moi. On est pas la pour plaire a un schéma stricte de pensée et d'être tous jungien ou je sais pas quoi.

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  9. Alors, tu dois être un Eveillé...
    Tu as bien de la chance !

    Si l'on en revient au texte de Jean, ci-dessus, je l'ai relu et je dois dire qu'il est vraiment très riche...
    j'aime particulièrement l'image de la limaille de fer , qui "s'organise" sous l'action de l'aimant qu'est l'âme...

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    1. Aïe, mes messages recommencent à s'afficher en "double" !!!

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  11. qu'est ce qu'un éveillé ? je suis moi meme et ca suffit, c'est suffisamment de boulot. J'essaye surtout d'être le plus logique possible et d'avoir de vraies réponses pour avoir de vrais résultats concrets.

    Je confronte ma logique a la logique des autres, quand la logique et les propos des autres me semblent superieurs je prends chez eux. Tu ne veux plus être limité tu dois te confronter aux autres et trouver plus fort que toi, c'est comme ca que tu progresses. quand j'ai lu Nisargadatta j'ai compris qu'il etait plus fort que moi et ca ne me plaisait pas du tout, il avaitcompris des choses que je n'avais pas compris... aujourd'hui je sais que je suis plus fort que lui lol !

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    1. « Quand je vois que je ne suis rien, c'est la sagesse. Quand je vois que je suis tout, c'est l'amour. Et entre les deux, ma vie s'écoule. »
      Nisargadatta

      C'est à peu près ce que, modestement, j'essayais de dire un peu plus haut... :-)
      à propos du Moi (Rien) et du Soi (Tout).

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  12. Tu as écrit, Jean : « ................... ce « moi » est simplement une projection de l’âme dans l’espace tridimensionnel.......... »
    Cette affirmation et cette image semblent a priori toutes pleines de sens et de réalité, mais elles m’ont fait songer que C.G. Jung, à la fin de sa vie, déclarait n’être "tout à fait sûr en rien". Avons-nous définitivement percé le mystère de l’existence de ce "moi"...?
    « Plus je suis devenu vieux, moins je me compris et moins je me reconnus, et moins je sus de moi. Je suis étonné de moi-même, déçu, réjoui. Je suis attristé, accablé, enthousiaste. Je suis tout cela et ne parviens pas à en faire la somme. Je suis hors d'état de constater une valeur ou une non-valeur définitives; je n'ai pas de jugement sur moi ou sur ma vie. Je ne suis tout à fait sûr en rien. Je n'ai à proprement parler aucune conviction définitive — à aucun sujet. Je sais seulement que je suis né, et que j'existe; et c'est comme si j'éprouvais le sentiment d'être porté. J'existe sur la base de quelque chose que je ne connais pas. Malgré toute l'incertitude je ressens la solidité de ce qui existe, et la continuité de mon être, tel que je suis.
    [................................................................................................................................................]
    Quand Lao-tseu dit : « Tous les êtres sont clairs, moi seul suis trouble », il exprime ce que je ressens dans mon âge avancé. Lao-tseu est l'exemple d'un homme d'une sagesse supérieure qui a vu et fait l'expérience de la valeur et de la non-valeur, et qui, à la fin de sa vie, souhaite s'en retourner dans son être propre, dans le sens éternel inconnaissable.
    L'archétype de l'homme âgé qui a suffisamment contemplé la vie est éternellement vrai. A tous les niveaux de l'intelligence, ce type apparaît et est identique à lui-même, qu'il s'agisse d'un vieux paysan ou d'un grand philosophe comme Lao-tseu. Ainsi, l'âge avancé est... une limitation, un rétrécissement. Et pourtant, il est tant de choses qui m'emplissent : les plantes, les animaux, les nuages, le jour et la nuit, et l'éternel dans l'homme. Plus je suis devenu incertain au sujet de moi-même, plus a crû en moi un sentiment de parenté avec les choses. Oui, c'est comme si cette étrangeté qui m'avait si longtemps séparé du monde avait maintenant pris place dans mon monde intérieur, me révélant à moi-même une dimension inconnue et inattendue de moi-même. »
    C.G.Jung, " Ma vie", Éditions Gallimard

    Amezeg

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    1. Merci Amezeg !
      Jung a trouvé à les mots pour décrire, avec beaucoup de sensibilité, l'évolution du "Moi séparé" qui se dissout peu à peu, et qui finit, avec le temps, par se rapprocher du Soi, qui est, lui, en communication avec tout ce qui existe...

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    2. Hum...trouvé "là" les mots...

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    3. Licorne tu as dis :
      " Le débuggage peut être douloureux.
      Le mien l'est, en tout cas."

      Fais gaffe au complexe du Christ : c'est l'idée qu'on a que c'est normal de souffrir, que ca fait parti du processus. Penser comme ca en fait c'est maso, voir aussi le corps de souffrance d'eckart tolle.

      Perso j'applique ce que dit Nietzsche : seul ce qui me fait du bien est la vérité et le bon chemin donc.

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    4. Amezeg,

      A " l'opposé" de Chuang Tseu et de Jung on a des gens comme Nisargadatta, Ramana Maharshi ou Lao Tseu qui savaient.

      En fait ceux qui croyaient savoir finissent par ne plus savoir et ce qui ne savaient pas finissent par savoir...

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    5. Méditons un peu le Yi King :

      « 31. Hien / L'Influence (la Demande en Mariage)
      L'Image
      Sur la montagne est un lac :
      Image de L'INFLUENCE.
      Ainsi le sage par sa capacité d'accueil fait que les hommes s'approchent de lui.
      La montagne au sommet de laquelle se trouve un lac est stimulée par l'humidité de ce dernier. Elle doit cet avantage au fait que son sommet n'est pas saillant mais creusé. L'image donne le conseil de se tenir intérieurement abaissé et libre, de manière à demeurer réceptif aux bons conseils. Les hommes cessent vite de conseiller celui qui en sait plus dans tous les domaines. » http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?lang=fr&no=31&l=Yijing

      Amezeg

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    6. A juste titre Jung ne se compare pas a Lao Tseu, il sait que Lao Tseu est a un autre niveau encore , il est le sage accompli, le sage parfait comme Ramana Maharashi contrairement a Chuang Tseu qui est encore très intellectuel et qui arrive encore a se faire peur et a douter comme dans cette très belle histoire de chasse par exemple.

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  13. Pardon j'ai mal lu, je voulais dire que Jung ne devrait pas se comparer a Lao Tseu, je pense que Jung etait plutot au niveau de Chuang Tseu...se découvrir un lien de parenté avec les plantes et les animaux ne signifie pas qu'on incarne véritablement le Soi. Pour des personnes comme Lao Tseu , Ramana M ou Nisargadatta le lien de parenté avec les plantes ou les animaux est une chose encore très superficielle, seul le Soi les interesse vraiment. Au contraire ces sages sont devenus avec l'age de plus en plus certains au sujet d'eux mêmes contrairement a Jung, quand Lao Tseu dit qu'il est trouble il donne une indication très réaliste voire vaniteuse de la nature du Soi, ce n'est pas vraiment un aveu d'ignorance. Ces gens la savent véritablement qui ils sont , ils se sont détachés complètement de leur corps et de leur mental contrairement a Jung.

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  14. @ La Licorne

    Jung déclare en effet se sentir habité (empli, dit-il) par "l’éternel dans l’homme", et que "cette étrangeté" – qui nous rappelle ce qu’il avait appelé son numéro deux – est désormais réunie ou intégrée à son numéro un, à sa conscience ordinaire, et qu’ainsi rien n’est plus totalement et CLAIREMENT séparé. Qu’il n’y a plus Jung d’un côté et le reste du monde manifesté de l’autre côté. C’est pourquoi il se reconnaît dans l’affirmation posé par Lao Tseu : « Tous les êtres sont clairs, moi seul suis trouble ».

    Amezeg :-)

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    2. Oui...le numéro deux, c'était bien "l'éternel dans l'homme"...la partie de lui-même qui était au-delà du temps et qui dépassait sa personnalité du moment...
      Il semble que Jung ait eu très jeune un pressentiment de cette part "éternelle" et qu'il l'ait réunie, à la fin de sa vie, à son numéro 1 (ego)
      Mais je ne dirais pas intégrée, car peut-on intégrer ce qui nous dépasse de cent coudées ?

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    4. Je me doutais bien que le mot "intégrer" ferait s’élever des objections... ;-)
      Je l’entendais ici dans son sens étymologique précisé dans le "Robert-Dictionnaire étymologique du français", établi par Jacqueline Picoche : integrare et redintegrare « rétablir dans son état primitif ».
      Donc intégrer au sens de réunir plus étroitement ce qui était trop séparé, mettre le limité au diapason de l’illimité ; je ne l’entendais pas au sens d’absorption de l’illimité dans/par le limité, de l’infini par le fini.

      Amezeg :-)

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  15. Un petit e manquait à "posé" pour le bon accord entre les parties :
    "C’est pourquoi il se reconnaît dans l’affirmation posée par Lao Tseu : « Tous les êtres sont clairs, moi seul suis trouble."

    Amezeg

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  16. Jung habité par une étrangeté ?

    ca ressemble a l'Exorciste...






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  17. Moi qui croyait que le Soi etait une non expérience...

    Abrxs

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  18. Depuis quelques années je vois bien que le Soi n'a pas un grand fan club.

    Le chercheur , le mental, souhaite le sensationnel, les experiences extraordinaires, les " pouvoirs ", le sentiment d'être porté, le désir d'avoir des choses qui nous emplissent, le sentiment d'éternel en l'homme ... parce qu'il se sent misérable , quelque chose manque et donc il cherche a remplir ce vide existentiel...

    ...mais ca n'a rien a voir avec le Soi ! tout ca ce sont des tours de passe passe, des trucs.

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  19. Le Soi n'est pas une expérience, un numéro 2, une étrangeté qui nous a habiterait mais ce que nous sommes, l'Experimentateur, Celui qui voit, pas ce qui est vu. Tout ce qui peut être expérimenté ou vu n'est pas le Soi aussi subtil que soit ce qui est expérimenté. Le Soi est non expérimentable bien que nous soyons cela par nature.

    Contrairement a ce que je lis en permanence Jung n'a pas découvert le Soi, on ne peut pas découvrir le Soi, on l'est déja. Iil y a donc un malentendu dans les théories de Jung, il n'a pas découvert le Soi mais la possibilité de créer Moi subtil, un Moi mi conscient mi inconscient, un Moi ésotérique on pourrait dire et déja très bien, c'est déja quelque chose d'intéressant et d'original, de nouveau d'une certaine manière.

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  20. Je pense que Lao Tseu fait partie des rares personnes qui ont compris ce qu'est le Soi ou Tao mais Jung ne l'a jamais compris, il l'aurait sans doute compris s'il avait rencontré Ramana Marahashi mais aurait il alors continué ses recherches sur les rêves on ne sait pas... : le 6 avril 1954 si mes sources sont exactes Jung confesse a Aniela Jaffé ne pas savoir qui il est vraiment, il avoue qu'en lui résonne encore le doute...
    Sa comparaison avec Lao Tseu me semble donc déplacée et incorrecte.

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  21. Le cancer comme toutes les grandes souffrance est une épreuve envoyé par le Soi, la maladie est la pour que les gens s'interrogent sur le sens de leur vie.

    Le Soi utilise parfois des techniques radicales pour se connaitre personnellement et surtout quand la personne s'est trop éloigné de l'objectif initial, c'est d'ailleurs la raison de l'existence de l'état de veille et du Moi : le Soi veut se connaitre personnellement.

    Un medecin me disait qu'on ne meurt pas du cancer, on meurt de ne pas manger er de perdre l'espoir.
    En plus Il faut aussi comprendre que la bouffe aujourdhui est contaminée, quand on veut survivre au cancer on doit changer radicalement sa manière de penser et de manger,on doit agir pas simplement penser. Un malade du cancer a entendu une voix qui lui a dit : " dans la nature il y a tout pour guérir ". Il a suivi une diète stricte et a finit par guérir, sa vidéo est sur you tube, on peut guérir du cancer par un simple changement d'alimentation parce que toutes les plantes et fruits sont en fait des plantes médicinales et ca c'est quelque chose qu'on a complètement oublié...

    Abraxas

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