mardi 8 novembre 2016

Définition de l'âme


Après que j’ai publié en octobre ma réflexion sur « une vie de rêve », mon amie La Licorne m’a interrogé en privé en m’interpellant sur la définition poétique que j’y donne de l’âme :

L’âme est ce qui aime en nous.

Elle me disait apprécier la qualité poétique de la définition mais m’invitait à la préciser, en particulier en regard des notions concomitantes d’esprit, de Soi et de psyché. Elle me disait en particulier avoir renoncé pour sa part au terme « âme » pour lui préférer « esprit » quand il s’agit de désigner la part éternelle de notre être – distinction qu’elle a explicitée dans un article sur « le soi qui écrit notre vie ». Elle y déploie la métaphore de l’écriture, où le papier et l’encre symbolisent la dimension physique de notre être, la plume la psyché ou l’ego, et la personne qui écrit le soi spirituel. C’est une métaphore qui, considérant mon amour de l’écriture, ne pouvait que m’enchanter…

À la fin de cet article, elle mentionne une vidéo de Jacqueline Kelen qui résume de façon brillante la différence entre les domaines psychologiques et spirituels : Quelle différence faire entre le psychologique et le spirituel ?. J’aime beaucoup les propos de Mme Kelen, dont je recommande tous les livres. Je souscris entièrement à la distinction qu’elle établit entre psychothérapie et spiritualité, entre âme ici assimilée au psychisme et esprit. « L’esprit se reconnait à ce qu’il est indestructible. Il est immense, clair et joyeux. » (3’15) Il est ce qui en nous tend vers les mondes supérieurs. Elle insiste avec justesse sur le fait que « la joie est le climat de l’être spirituel ». À l’inverse de l’esprit impassible dans ses hauteurs, l’âme est toujours changeante : « le psychisme, c’est le monde intermédiaire sur lequel on ne peut rien bâtir. » (1’15) Elle propose à son tour la métaphore traditionnelle de la lampe à huile (4’00…) pour décrire l’être humain, dans laquelle le corps est symbolisé par le corps de la lampe, la psyché par l’huile et l’esprit par la mèche enflammée par le feu divin.

J’ai souri de voir que, dans cette discussion, l’animus (c’est-à-dire en latin : l’esprit) de la femme réclame une définition précise, un logos, tandis que l’anima (en latin : l’âme) de l’homme n’a pour lui répondre, au prime abord, qu’à offrir un certain flou poétique préservant l’éros entourant la question. Mais j’ai décidé de relever le défi de tenter d’éclaircir mon propos en vous partageant ma réflexion car l’interrogation de ce terme âme me parait vitale. Comme Jung, qui avoue l’avoir aimée autant que haïe, je me veux en effet au service de l’âme. C’est en cela, dans ce service plus qu’en me considérant comme « jungien » – ce qui supposerait un « jungisme » auquel on pourrait adhérer, ce dont je doute – que j’aime à m’imaginer comme un fidèle du vieux sage de Küsnacht…

Mon sourire s’est encore élargi quand, réfléchissant au titre que j’allais donner à cet article, j’ai commencé par penser à « Madame l’âme » avant de me rappeler que j’avais déjà publié un article ainsi intitulé en décembre 2013. J’ai relu ce billet avec grand plaisir car il introduisait déjà les éléments de ma présente réflexion. J’y disais déjà, sans que cela ait soulevé grand commentaire : « Hors de toute métaphysique donc, l’âme est finalement ce qui aime en nous, et c’est en cela qu’elle est immortelle. »

J’ai alors pensé intituler mon article « Objectivité de l’âme » car finalement, c’est de cela dont je veux discuter ici : est-il possible de définir objectivement l’âme ? Mais là encore, ma mémoire souvent défaillante m’a rappelé que j’avais déjà utilisé ce titre dans un article d’août 2014. Il s’agit là d’une discussion de la façon dont un rationalisme excessif peut, au nom de l’objectivité, sacrifier tout ce qui a trait à l’âme, réduite elle-même à une mystification. J’y fais preuve, me semble-t-il, d’une belle suite dans mes idées en énonçant là, encore une fois, ma définition poétique. J’y indique aussi déjà la direction que je donnerai à ma réflexion ici, à savoir la subjectivité intrinsèque à cette notion d’âme :

« Paradoxalement encore, c’est dans ce que nous avons de plus subjectif que transparait cette objectivité, et c’est dans le langage imagé de la poésie et des rêves, cette « poésie mathématique » de l’âme, qu’elle s’exprime le plus clairement. C’est ainsi, par exemple, qu’il est impossible de parvenir à une définition rationnelle satisfaisante de l’âme, non plus que de l’observer avec un quelconque instrument – au grand dam de notre ami rationaliste –, mais que nous pouvons en donner une définition poétique comme étant ce qui aime en nous. C’est en suivant le fil de cet amour sans lequel nous ne saurions vivre, en remontant le fleuve des rêves et des images vivantes en nous, que nous pouvons remonter jusqu’à sa source vive. »

J’en suis donc venu à considérer que le seul titre qui convient à cet article est celui qui précise exactement son objet, à savoir : sur quelle définition de l’âme pouvons-nous nous appuyer et pourquoi ? Cette réflexion m’a obligé à un retour à mes sources, nombreuses, sur le sujet. Parmi les plus importantes :

-  le livre remarquable de Diane Cousineau Brutsche, le paradoxe de l’âme sous-titré « exil et retour d’un archétype ».

- un article de James Hillman intitulé « peaks and vales »[1], (tiré des "Puer Papers," 1976) et qui s’intéresse à la distinction entre âme et esprit comme base pour la différentiation entre psychothérapie et discipline spirituelle.

Je ne vous cacherai pas que j’endosse dans une grande mesure le point de vue de James Hillman sur cette question, qui me semble amener de l’air frais dans un débat qui est un peu suranné. Il a été un des grands avocats de l’âme, se moquant sans complaisance de la façon dont on peut la déserter pour aller camper sur les hauteurs de l’abstraction à saveur spirituelle. À l’inverse du désir de conquérir les sommets de l’esprit, il reprend les mots du poète Keats pour évoquer la vallée de l’âme et parler de la nécessité de « faire de l’âme » (soul making). 

Keats écrivait dans une lettre : « Appelez le monde, si vous voulez, la vallée de la fabrique de l’âme (soul making). Alors vous connaitrez à quoi sert le monde ». On peut voir ici toute l’importance de l’âme, bien au-delà de la métaphysique : le monde est le lieu de son incarnation, et si elle n’y prend pas chair, à quoi bon le monde et la vie ?

Les cultures chamaniques ont cette notion, qui échappe le plus souvent à notre psychologie, de la « perte d’âme » qui se traduit par un vide suicidaire. Notre société de consommation, au contraire de fabriquer de l’âme, la détruit car c’est plus rentable : elle propose de combler l’absence essentielle avec des objets inutiles et des distractions sans fin. C’est ce qu’évoque ma chère enseignante Paule Lebrun quand elle parle de ces adolescents dont l’âme meurt de faim à Las Végas[2] et ailleurs. La Licorne me donnait dans nos échanges un exemple saisissant de cette perte d’âme à grandeur de notre monde en me disant qu’un enfant d’une dizaine d’années était venu la trouver pour lui dire qu’il manquait une lettre au mot « âme ». Il ne comprenait pas de quoi il était question, pour lui il ne pouvait être question là que d’une « arme », ce qui personnellement me tire une larme. Dans notre monde désenchanté, nous ne pouvons bien souvent connaître l’âme qu’en creux, par le vide que crée son absence…

Vous aurez peut-être remarqué la proximité entre soul making, faire de l’âme, et love making, faire l’amour. Elle n’est pas aussi hasardeuse qu’il y parait car l’un et l’autre ont une dimension collective : on tisse de l’âme ensemble, de même que faire l’amour implique une relation. On peut voir là, déjà en filigrane dans ces mots, ce que l’âme a de féminin, c’est-à-dire de dévolu à l’éros. Mais ces considérations anticipent sur ma conclusion puisqu’elles commencent à suggérer que l’âme et l’amour sont indissociables, comme le prétend ma définition poétique. Remarquons cependant que quand il n’y a plus d’âme, c’est tout le tissu relationnel qui se disloque : l’individu déserté par son âme ne sait plus comment se relier, et quand la société ne crée plus d'âme, le tissu social se délite. Verra-t-on un jour une révolte de l’âme qui brûlera les fausses idoles qui l’empoisonnent ? Je me prends à le souhaiter ouvertement, à l’appeler.

Hillman nous amène encore deux idées clés. D’abord, il suggère que l’âme comme l’amour sont des réalités d’expérience que l’on éprouve, et non que l’on prouve, comme le voudrait l’esprit. L’âme n’est pas une donnée acquise, il s’agit de la générer, de la tisser et de la faire. Si l’âme n’est pas vécue, elle est nulle et non avenue, et l’on peine à distinguer l’humain du robot, de la machine programmée pour remplir une certaine tâche dans laquelle elle est remplaçable. La génération de cette âme vivante est le but du soulwork (travail de l’âme) que nous faisons par exemple dans l’école Ho Rites de Passage fondée par Paule Lebrun au travers de l’élaboration de rituels, ou dans l’expérience de la quête de vision. C’est aussi ce qu’on fait en écoutant les rêves, en particulier dans les cercles de rêves : l’âme est tissée par les images vivantes.

Ce qui nous amène à la deuxième idée clé de James Hillman sur cette question. Pour commencer, il interroge de quel droit et de quel point de vue nous définissons l’âme. Il y a là le même abus que lorsque nous parlons de « notre » âme alors qu’il faut être clair, c’est nous qui lui appartenons, à l’âme. L’esprit fait violence à l’âme quand il prétend la définir, en faire une abstraction. Il oublie que l’âme est un archétype et que les archétypes sont des réalités vivantes, non conceptuelles, et dont les frontières ne sont pas tirées au cordeau. L’âme est psyché, nous disent la psychologie et Mme Kelen, et avec elle toute la tradition, c’est-à-dire psychisme, changement, inconstance, papillon multicolore et virevoltant. Jung est ambigu sur ce point : il évoque souvent l’âme en lieu et place de la psyché (der Seele), et puis il arrive qu’il laisse entendre que l’âme est une dimension spécifique de la psyché, par exemple quand il affirme :

« L’âme est à Dieu ce que l’œil est au soleil. »[3]

Une autre confusion vient de l’assimilation fréquente chez Jung de l’âme à l’anima de l’homme. Mais alors les femmes n’auraient pas d’âme ? Et les pingouins, interrogeait déjà Anatole France[4] ? On peut détecter là des relents de la vision patriarcale qui s’est glissée dans l’arrière-plan des travaux de Jung, qui ne pouvait s’élever au-dessus de son époque même s’il a fait beaucoup pour l’émancipation féminine. Justement, Hillman propose de sortir de ces modèles sexués et affirme ouvertement que femmes et hommes ont une anima comme un animus, entendus moins comme féminin de l’un et masculin de l’autre que comme des modes d’appréhension du réel, âme et esprit. Et c’est là qu’Hillman amène, quant à notre définition de l’âme, l’élément décisif en revenant et en s’arrêtant à la proposition fondamentale de Jung :

« La psyché est images. »[5]

On pourrait dire, pour être plus précis encore et renverser l’assimilation de l’âme à la psyché : l’âme est images. Elle est tissée d’images vivantes. Là où l’esprit cherche à tirer des abstractions du réel, l’âme se manifeste dans l’imagination, les fantaisies, les  métaphores et les symboles, nous dit Hillman. Faire de l’âme, comme il nous y invite, consiste en mettre notre existence en images qui ont leur propre vie. C’est ce que font les rêves, mais nous pouvons le faire consciemment avec l’imagination active. J’ai déjà parlé[6] du fait que la plupart de notre conflits existentiels ne se laissent pas rationaliser, ou plutôt, leur rationalisation n’amène aucune solution au « problème » (un vocabulaire qui dénote l’esprit à l’œuvre), tandis que la mise en images de la situation dynamise notre cerveau droit et se révèle souvent riche de potentialités insoupçonnées.

Hillman assène enfin le coup de grâce à toutes nos tentatives pour abstraire une définition de l’âme en faisant remarquer que, quelle que soit l’ambition de l’esprit de s’élever jusqu’à une abstraction objective, nous sommes toujours pris dans des métaphores. Il parle des métaphores-racines qui constituent la base de notre conception du monde et de la vie, sans lesquelles nous ne pourrions les appréhender. Ces métaphores sont collectives et généralement inconscientes, liées à l’époque et à la culture. C'est ce qui peut nous rendre difficile de comprendre la mentalité d’un Égyptien d’il y a 3500 ans, à moins d’entrer dans le monde de ses images intérieures.

Et remarquons donc, pour revenir à notre définition, que La Licorne avec l’écriture ou Mme Kelen avec la lampe à huile ne peuvent nous proposer que des métaphores à propos de l’âme. En effet, nul n’a vu l’âme, ne peut la décrire de façon concrète. Et ce n’est pas non plus un concept que nous pouvons déduire par raisonnement. C’est une réalité vivante, inconnue, sur laquelle quelque chose (l’âme elle-même) se projette. Mais en tentant de la définir ainsi, nous essayons de tirer des abstractions de métaphores, c’est-à-dire de faire de l’esprit à partir de l’âme, ce qui équivaut à tenter de sauter par-dessus notre propre tête ! Mais qu’en est-il vraiment ? Que pouvons-nous savoir de l’âme ?

Qu’a-t-elle à dire à son propre sujet ?

Le poisson dans l’eau peut-il analyser cette eau et parvenir à une définition de celle-ci ? Oui, si c’est un poisson chimiste et qu’il a une notion de l’existence de l’hydrogène et de l’oxygène, ainsi que de leur combinaison. Mais cette définition est du même ordre que la formule chimique de la pomme, elle ne nourrit pas, et cette eau là, rendue abstraite, ne désaltère pas. Le poisson y meurt. En outre, pour avoir une telle capacité à abstraire l’eau, il faudrait que notre poisson puisse en sortir et la différentier d’autre chose, mais dès lors, ce ne serait plus un poisson. C’est le problème que n’a cessé de souligner Jung : quoi qu’on dise de la psyché, c’est encore la psyché qui le dit. Cela vaut pour l’âme : comment pourrions-nous nous différentier de notre âme ?

C’est à ce point du débat qu’il me parait judicieux de faire intervenir Mme Cousineau Brutsche car son exposé amène un éclairage précieux. Relevons au passage, comme une synchronicité amusante, le fait que la couverture de son livre est illustrée par la tapisserie de Cluny appelée <i>La Dame à La Licorne</i>, qu’elle analyse en détail pour alimenter sa réflexion. Là où la vision traditionnelle propose donc la métaphore qui veut que l’âme soit entre le corps et l’esprit, et dans notre perspective judéo-chrétienne éprise des sommets spirituels, dévalorisée avec le corps et le féminin de l’être au profit du « pur esprit », Mme Cousineau Brutsche propose de considérer l’âme comme une réalité paradoxale et toujours médiatrice entre les opposés.

Dans la vision duelle du mental, le monde est toujours fait d’opposés et ils semblent disjoints, séparés. Ainsi, il semble qu’on puisse gloser à perte de vue sur le corps et l’esprit, la forme et le fond, comme si l’un pouvait exister sans l’autre. De la même façon, nos physiciens ont tenté de déterminer si la lumière était ondulatoire ou faite de particules avant de se rendre à l’évidence que leur renvoyaient leurs instruments : la lumière est onde ET particule. Les bouddhistes ont cette expression qui tranche dans le paradoxe de l’âme quand ils parlent du corps-mental, ou du corps-esprit, comme constituant une réalité indissociable. Voilà donc la définition fondamentale que nous pouvons donner de l’âme : elle est cette réalité paradoxale qui se définit tout à la fois comme esprit et comme corps, et les relie. Cette approche n’invalide pas les métaphore de l’écriture et de la lampe à huile mais elle leur donne un contexte, elle les élargit…

La métaphore racine qui permet ici l’élargissement de la perception de l’âme réclame de passer d’une vision qui prétend faire de l’âme un objet bien défini à une vision énergétique qui sous-tendait la pensée de Jung. Je cite Mme Cousineau Brutsche :

« L’énergie psychique étant le résultat de la tension entre les opposés, l’Âme, entité apparaissant au centre du champ énergétique, pourrait être décrite comme un "effet" de la polarisation des opposés psychiques. Toutefois, étant donné que cette séparation en paire d’opposés résulte elle-même d’un acte psychique, l’Âme, comme sujet psychique cette fois, se révèle du même coup "effet" et "cause" de la tension entre les opposés : autre aspect de sa nature paradoxale. Une telle représentation permet de percevoir l’Âme comme un sujet à la fois créateur et médiateur entre les deux énergies collectives des instincts (corps) et des archétypes (esprit); entre ces deux sujets aussi que sont le Moi (individuel et unique) et le Soi (collectif, universel). »

Dans cette perspective, – dont il faut bien avoir à l’esprit qu’il s’agit d’une représentation, d’une autre image – on peut encore dire que l’âme est au cœur de ce que Jung a appelé la « fonction transcendante » qui relie le moi temporel au Soi éternel. Ou pour renverser le propos, on peut dire que ce que nous appelons le moi est la part mortelle de l’âme tandis que le Soi en est la dimension éternelle, qui toujours renaît dans de nouveaux « moi ». De même, Jung a expliqué que ce n’est pas l’âme qui est dans le corps mais le corps qui est dans l’âme, qui en est la partie visible. Et si l’on cesse de vouloir abstraire l’esprit de la réalité, on conviendra qu’il est simplement la partie invisible de l’âme. Non sans remarquer que ce qui change par là, ce ne sont pas tant la définition que nous donnons aux mots que la relation que nous entretenons avec la réalité de l’âme au travers des mots que nous employons pour en parler.

Dès lors, comment puis-je affirmer que l’âme est ce qui aime ?

D’abord, vous l’aurez peut-être entendu, il y a là un jeu sur les mots qui rapproche « âme » de « amour », « amant », « aimant ». Or le langage n’est pas innocent : l’écoute des rêves familiarise avec le fait qu’il y a là des connexions subtiles qui transparaissent, de l’ordre de ce qu’on appelle « la langue des oiseaux ». Mme Cousineau Brutsche fait remarquer que « l’amour, comme l’Âme, joue le rôle de tiers médiateur entre les opposés », en particulier le masculin et le féminin. » Dès lors, explique-t-elle, « l’amour me parait être, sur le plan inter-personnel, exactement ce que l’Âme est sur le plan intrapsychique ». Mais le lien entre l’âme et l’amour va plus loin quand on considère que l’amour est la principale force motrice de l’univers, l’aimant qui aimante toutes choses pour les mener à leur finalité.

En effet, rappelons-nous qu’en latin, l’âme est « anima », non dans le sens psychologique mais dans celui de « ce qui anime ». Dès lors, nous entrons dans le domaine de l’intuition pure que rien ne prouve et, je l’ai bien dit, de la poésie. Qu’est-ce qui anime les êtres vivants, et plus largement, fait tourner les planètes ? L’amour est à l’origine de tout dynamisme psychique. L’animal mange pour avoir la satisfaction d’avoir le ventre plein; c’est bon, il aime ça. Même un meurtrier agit par amour, non pas pour sa victime mais pour lui-même et la satisfaction qu’il éprouve dans ce geste, ou pour toute autre cause qu’il se donne pour justifier son acte. Cet amour est primaire, aveugle à l’autre, et ne l’absout pas de la culpabilité de son geste. Mais s’il n’y avait pas d’amour, rien ne serait donc en mouvement, au moins dans la psyché…

C’est au fond ce que nous disent les mystiques quand ils annoncent que « Dieu est amour », ou dans les termes de Jung  quand il désigne Éros comme « kosmogonos[7], créateur, père et mère de la conscience ». Il avoue du même souffle qu’il n’a cessé d’être confronté dans sa pratique thérapeutique comme sa vie personnelle aux mystères de l’amour, sans rien y comprendre. Il ajoute : « il en va ici de ce qu’il y a de plus grand et de ce qu’il y a de plus petit, de ce qu’il y a de plus éloigné et de plus proche, de ce qu’il y a de plus élevé et de plus bas, et jamais aucun de ces termes ne peut être prononcé sans son contraire. S’il (l’homme) possède un grain de sagesse, il déposera les armes et appellera ignotum per ignotius – une chose ignorée par une chose plus ignorée encore – c’est-à-dire du nom de Dieu. »[8] Ou plutôt, du nom de la Déesse. Et revoilà donc l’inséparable de l’âme, le Mystère créateur qu'elle serait seule à pouvoir voir, appréhender. Mais ce que dit Jung dit ici vaut aussi pour l’âme, dès lors où l’on accepte de considérer que l’être humain n’a pas le monopole de l’âme, mais qu’il y a une Âme du monde, et des âmes minérales, végétales, animales…

En conclusion, il me semble aussi erroné de prétendre définir l’âme autrement que par une voie poétique qui laisse tout ouvert que d’essayer de comprendre l’amour qui est sa manifestation première. En disant que l’âme est ce qui aime en nous, je laisse l’âme se présenter par elle-même hors de toute abstraction. Je ne fais que désigner par là l’évidence sensible de quelque chose qui dépasse toute autre considération jusqu’à nous entrainer dans ce qui, aux yeux du monde, sera toujours folie. Mais aux yeux de l’éternité, n’est-ce pas l’épice, ce qui fait que la vie vaut d’être vécue ?

On pourrait enfin dire que, si le Soi est le Sujet essentiel, le JE SUIS originel, l’âme en est la première enveloppe, la première manifestation qui, par amour pur, fait venir le monde (et le moi) au monde. Dès lors, la psyché en est l’objectivation à l’usage des psychologues, mais l’âme est une réalité trop précieuse pour être laissée aux seules mains des psychologues. C’est pour cela qu’elle chérit les poètes et les amants, mais aussi les idiots, les fous et les enfants, manifestations de son innocence. Elle vibre dans la Beauté et et se moque de la Vérité à laquelle prétend l'esprit car elle est vérité vivante, vibrante. On peut dire d’elle aussi qu’elle est éternelle, c’est certain, mais non d’une façon statique, figée comme le voudrait l’esprit engoncé dans l’absolu, mais bien plutôt dans sa capacité de toujours mourir et renaître, d’embrasser la mort comme la vie. Et les rêves, comme le dit si bien Robert Moss, nous rappellent que l’âme a des ailes…


Quant à l’amour qui est sa substance même, il n’a rien à voir avec une rêverie de Bisounours qui voudrait que la vie avance toujours dans le coton et la douceur. Ainsi Jung affirme-t-il encore que « rien n’est possible sans amour » car, même si « la pulsion vers la totalité est la pulsion la plus forte en l’homme », seul « l’amour permet de risquer le tout pour le tout ». Sans doute faudrait-il majusculer ce second tout : risquer le tout pour le Tout, n’est-ce pas le jeu suprême ? Cet amour est donc aussi destructeur que créateur, au service toujours de l’âme qui veut s’incarner pleinement. Mais c’est le poète Kalil Gibran qui dit le mieux la rude loi de l’âme :

« Quand l’amour vous fait signe, suivez-le,
bien que ses voies soient dures et escarpées.
Et lorsque ses ailes vous enveloppent, cédez-lui,
bien que l’épée cachée dans son pennage puisse vous blesser.
Et lorsqu’il vous parle, croyez en lui
malgré que sa voix puisse briser vos rêves
comme le vent du Nord saccage vos jardins. »
[9]

[1] Traduction: Sommets et vallées.
[2] Voyez “Madame l’âme”.
[3] C.G. Jung,  Psychologie et Alchimie.
[4] Dans un roman satirique intitulé l’île des pingouins, Anatole France a imaginé (1908) qu’un curé à la vue basse ayant baptisé des pingouins en les prenant pour des hommes, ceux-ci se sont vus conférés une âme immortelle par l’Église. Il prête alors ce mot, qui est resté, à Catherine d'Alexandrie : « Donnez leur une âme, mais une petite. »
[5] C.G. Jung,  Commentaire sur le Mystère de la Fleur d’Or.
[7] En français : Créateur de mondes (cosmos)
[8] C.G. Jung, Ma vie. Cité par Marie-Louise Von Franz dans Psychothérapies, Quelques aspects du transfert.
[9] Kalil Gibran, le Prophète.

142 commentaires:

  1. Très intéressant développement sur le sujet – controversé - de l’âme !
    Merci à toi, Jean, pour ce partage !

    Parmi toutes les choses pertinentes que l’on peut y lire, ces quelques mots: « la joie est le climat de l’être spirituel », m’ont rappelé quelques autres mots venus sous mes yeux ce matin, dans les brumes du premier thé de la journée : « Puisque je ne sais pas, je peux rire »

    Amezeg :-)

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    1. Merci Amezeg de me communiquer ces mots, qui expriment fort bien ma philosophie ! Qui donc a dit cela ?

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    2. Le nom de l’auteur n’était pas mentionné sur le papier posé juste devant moi.
      Quelqu’un dont la méditation du moment s’apparentait sûrement, d’une façon ou d’une autre, à ce que j’ai lu ici, plus tard dans la journée :
      « Mais qu’en est-il vraiment ? Que pouvons-nous savoir de l’âme ? »
      « C’est le problème que n’a cessé de souligner Jung : quoi qu’on dise de la psyché, c’est encore la psyché qui le dit. Cela vaut pour l’âme : comment pourrions-nous nous différentier de notre âme ? »

      Amezeg :-)

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  2. Merci pour cet article riche et foisonnant, Jean !

    Beaucoup de choses intéressantes, j'y reviendrai plus tard...

    Pour l'instant, juste un article de Wikipédia à signaler, qui explique bien le concept d'âme chez Jung :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/ Âme_en_psychologie_analytique

    Et puis, dans l'oeuvre de Jung, ce que j'ai trouvé de plus intéressant au sujet de l'âme et de sa définition se trouve dans le premier chapitre de "L'Homme à la découverte de son âme", notamment les pages 55 à 59.


    Extrait : "-D'après l'étymologie des mots la désignant - l'âme est une force mouvante, une force vitale."

    ...en latin, en grec, en arabe, le nom donné à l'âme évoque la représentation de vent agité, de "souffle glacé des esprits".

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    1. Ah, très intéressante, cette étymologie ! Merci chère Licorne. Attention cependant, il y a plusieurs Jung, selon l'époque : celui de "l'Homme à la découverte de son âme" n'est pas celui du "Mysterium conjonctionis" - ils ont beaucoup en commun bien sûr, mis leur approche de l'âme est très différente...

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    2. C'est vrai, il y a plusieurs Jung...et sa pensée a beaucoup évolué...se dirigeant d'ailleurs de plus en plus vers la spiritualité....

      Tu vas être content : j'ai regardé de plus près l'étymologie du verbe "aimer", ça vient de "amare" en latin et ça a donné , en vieux français, "amer"...le "I" n'est arrivé que beaucoup plus tard.
      On retrouve cela dans des mots comme "amateur"...

      Et on est donc tout proche, au niveau des sonorités, de "l'âme"...

      Quant à cette dernière, elle vient de "anima" , comme tu le signales...et les orthographes successives ont été "anme", "alme" et même "arme" !!!!, avant de se stabiliser en "âme" au XIIIème siècle.
      L'accent circonflexe signalant, en général, une lettre disparue...

      Une définition simple, c'est que l'âme est "cette chose qui est à la fois invisible et tangible (comme le vent), et qui nous ANIME de l'intérieur..."
      Or, qu'est-ce qui nous "anime" sinon l'amour ? :-)

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    3. Cela me rappelle d'ailleurs un rêve -ou plutôt une vision, entre veille et sommeil- dans lequel je voyais apparaître un mot étrange, un mot "à tiroirs" :
      ANIMAGINATION...et il m'était dit de la décomposer...
      J'y ai vu : Anima, image, magie et imagination...

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    4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    5. Peut-être un lien, comme dit plus haut, entre "âme-anima" et "image" ?

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    6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Le nom de l’auteur n’était pas mentionné sur le papier posé juste devant moi.
    Quelqu’un dont la méditation du moment s’apparentait sûrement, d’une façon ou d’une autre, à ce que j’ai lu ici, plus tard dans la journée :
    « Mais qu’en est-il vraiment ? Que pouvons-nous savoir de l’âme ? »
    « C’est le problème que n’a cessé de souligner Jung : quoi qu’on dise de la psyché, c’est encore la psyché qui le dit. Cela vaut pour l’âme : comment pourrions-nous nous différentier de notre âme ? »

    Amezeg :-)

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  4. ANIMAGINATION me fait penser à : "Annie (fait de la) magie (en) imagination ".
    Mais que viendrait faire une Annie là-dedans ?
    C’est sans doute l’imagination qui me joue un tour...ce ne serait pas la première fois !

    Amezeg

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  5. J'vois pas... :-)
    Tu peux faire aussi : âne-imagine-nation...et y'a sûrement plein d'autres possibilités...
    Mais que viendrait faire un âne là-dedans ? ;-)

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    1. Il y a sûrement plus d’un âne dans la nation, surtout en région montagneuse car ils ont le pied et le coup de pied)assez sûr.
      "An" est aussi l’article breton signifiant "le, la ou les ", mais cela ne prouve rapport étroit entre l’âne et le breton... ;-)

      Anmezeg

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    2. Je ne vois vraiment pas ce qu'un âne viendrait faire là-dedans !... :-)

      Mais en cherchant bien, on peut trouver les fleurs d'âme dont se repaît mon âne favori : http://jubilarium.blogspot.ca/search/label/%C3%A2me.

      Parmi celle-ci, j'affectionne particulièrement ce qu'en dit Bobin ici : http://jubilarium.blogspot.ca/2015/07/points-de-resistance.html

      Et puis Hadewijch d'Anvers : http://jubilarium.blogspot.ca/2015/04/la-rose-laurore.html

      Et Ping Hsing : http://jubilarium.blogspot.ca/2015/04/petite-lueur.html

      Et Woodworth : http://jubilarium.blogspot.ca/2015/03/ame-fremissante.html

      Sans oublier Rûmi : http://jubilarium.blogspot.ca/2015/01/ame-rassasiee.html

      Bon j'arrête. Ah ces poètes ! Mais que savent-ils de l'âme pour en parler si bien ?

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    3. « C’est le problème que n’a cessé de souligner Jung : quoi qu’on dise de la psyché, c’est encore la psyché qui le dit. Cela vaut pour l’âme : comment pourrions-nous nous différentier de notre âme ? »

      Je remarque, Jean, que tu as écrit "différentier" et non pas différencier ? Serait-ce que l’informaticien que tu es se double d’un mathématicien de la spiritualité qui aimerait établir le rayon de courbure de l’âme universelle pour le comparer à celui de l’âme individuelle, pour voir s’ils se suivent, se recoupent ou se confondent souvent et font alors naître une poésie dont l’écho est universel ?

      Amezeg :-)

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    4. Effectivement, le "t" et le "c", c'est pas pareil !
      Allez, hop, un peu de géométrie différentielle, histoire de perdre les lecteurs qui, jusque-là, avaient suivi... :-)

      http://www.sciences.ch/htmlfr/geometrie/geometriedifferentielle01.php

      M'étonnerait que vous suiviez les équations...mais y'a de beaux dessins...une jolie spirale ascendante, presque du Jung !

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    5. Revenons quand même à nos moutons et au sujet principal de l'article :
      "L'âme est ce qui aime..."
      je dirais Oui.
      A une condition.

      De bien comprendre que l'Amour (avec un grand A) n'est pas un SENTIMENT.
      L'Amour est une FORCE.
      La force qui fait tenir le monde, la force qui maintient et relie tout ce qui existe, la force qui, comme la force de gravitation, fait que tout est lié.
      En mouvement constant mais lié, tout comme la Terre est liée au Soleil.

      Avec cette définition-là, l'âme est effectivement ce qui "aime", puisqu'elle est cette partie de nous à la fois "animée" et "reliante"...la partie de nous qui se trouve "entre" le corps physique et l'Esprit (corps spirituel)- le terrestre et le céleste - la partie de nous qui "relie" les deux...
      L'Âme est "l'aimant" qui peut tenir les deux ensemble...et contribuer au mouvement harmonieux du "système humain"...

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    6. La "cheminée industrielle d’évacuation avec spirale" qui figure sur le site que tu as indiqué, La Licorne, doit faire rêver tous les poètes...
      On y apprend aussi que : «............lorsque le pas h de l'hélice est nul, le rayon de courbure vaut r et lorsque le pas h tend vers l'infini le rayon de courbure tend vers l'infini aussi et la courbure vers zéro. », ce qui me fait envisager la possibilité que le rayon de coubure de l’âme individuelle tend peut-être vers l’infini et que cette âme se (re)fond ainsi, tôt ou tard, dans l’âme universelle dont elle est issue / dont elle est tissu. La poésie profonde serait en somme un témoignage et une expression de ce rayon de courbure de l’âme tendant vers l’infini... :-)
      Mais, puisqu’il est question de mathématiques et d’âme, je ne peux éviter de songer à ce que le hasard m’a fait lire ce matin :
      « Comme par miracle, dans le domaine psychique inconscient aussi, la possibilité de réflexion est liée à un facteur inconnu qui devient manifeste au seuil de la conscience, dans les songes ou les fantasmes spontanés, sous forme d’une structure mathématique d’ordre cristallin, à savoir le mandala. Ce centre psychique que Jung a désigné du terme de Soi, comme chacun sait, se représente lui-même au moyen du mandala et, quand il représente la totalité réfléchie, il est le plus souvent exprimé symboliquement par des structures mathématiques, ou encore illustré par le symbole du cristal. »
      Marie-Louise von Franz, " Reflets de l’âme"(chapitre : La réflexion), Éditions Entrelacs

      Amezeg

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    7. « Revenons quand même à nos moutons et au sujet principal de l'article :
      "L'âme est ce qui aime...", dis-tu, La Licorne.

      Cet article est né de la question que tu as posée à Jean à propos de sa définition "poétique" de l’âme.
      Mais le sujet de l’article tient pour moi dans son titre : « Définition de l’âme », et cet article n’est pas "fermé" il ouvre au contraire très largement la porte à la réflexion sur le sujet. C’est l’une de ses qualités, pas la seule.

      Amezeg

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    8. Tout à fait...
      La remarque "revenons à nos moutons" était avant tout destinée à moi-même...mais ça n'existe pas à la première personne !
      Comment faut-il dire ?
      "J 'aimerais revenir à mes moutons !" ??? :-)

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    9. On peut dire, par exemple : Après ce détour par les mathématiques, j’en reviens au sujet qui, ici, me tient le plus à cœur : l’âme est-elle ce qui aime en nous ?
      Ce qui évite de défriser le mouton breton ;-)

      Amezeg

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    10. Je suis vos échanges sans avoir le temps d'y participer comme je voudrais.

      Merci Amezeg pour la vigilance avec laquelle tu as détecté ce glissement de la différenciation vers la différentielle, j'ai envie d'y voir en effet un lapsus significatif. En effet, pourquoi pas rechercher finalement une mathématique de l'âme : les maths pures peuvent être très poétiques... :)

      D'accord avec toi, Licorne,sur cette idée que l'Amour n'est pas un sentiment mais une force, ou mieux une énergie. Mais nous l'éprouvons comme un sentiment quand il nous (é)meut.

      Bon, ne tondons pas le mouton, qu'il soit mouton ou autre !... ;-)

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  6. Il manquait quelques mots [subdivisées en quaternités] à la citation de M.L von Franz :

    « Ce centre psychique que Jung a désigné du terme de Soi, comme chacun sait, se représente lui-même au moyen du mandala et, quand il représente la totalité réfléchie, il est le plus souvent exprimé symboliquement par des structures mathématiques, subdivisées en quaternités, ou encore illustré par le symbole du cristal. »
    Marie-Louise von Franz, " Reflets de l’âme"(chapitre : La réflexion), Éditions Entrelacs

    Amezeg

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  7. J'ai du mal a savoir de quoi vous parlez quand vous parlez de l'ame...s'agit il de la faculté de rêver , d'un personnage precis de nos reves ou d'une espèce de force qui controlerait le monde conscient ?

    De plus je ne vois pas trop ce que viens faire l'amour dans les rêves. Je l'aurais plutot remplacé par la volonté de puissance, la volonté d'être plus. Je pense que l'inconscient a des projets pour nous comme pour lui, des projets qui dépassent l'amour qui n'est qu'une facade politiquement correct ...genre le sourire de Clinton...

    Abrxs

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    1. C'est justement le sujet de l'article que d'essayer de cerner cette fameuse âme. Quant à l'amour, il est omniprésent en filigrane dans les rêves. Je suggère de méditer ce que disait Jung des rapports entre amour et volonté de puissance:

      "Là où l’amour règne, il n’y a pas de volonté de puissance et là où domine la puissance, manque l’amour. L’un est l’ombre de l’autre."

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    2. le problème c'est que j'arrive pas a la cerner, j'arrive pas a savoir ou elle commence et ou elle finit ...en fait l'inconscient force le reveur a l'étudier pour savoir et encore vas ton savoir ?, c'est malin.

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    3. j'arrive pas a voir l'ame , je vois les rêves mais l'ame parle t on de l'intelligence qui crée les reves ?

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    4. ok manque peut etre l'amour mais chacun son truc, si je rencontre un extraterrestre je vais pas l'embrasser mais essayer de comprendre a qui j'ai a faire. Ensuite j'essayerai de voir ce qu'on peut s'apporter mutuellement, devenir son copain est optionnel chez moi.

      Abrxs

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  8. Ce qui est sur c'est que l'Inconscient cache son jeu et si je n'étais pas joueur je trouverais ca inquiétant. Beaucoup de choses ne sont pas dites ni comprise dans l'Univers conscient et inconscient , on ne sait presque rien en fait et on pourrait meme résumer en disant qu'on ne s'appartient pas.
    La seule question qui m'interesse c'est de savoir si l'inconscient peut m'apporter quelque chose - ne soyons pas dupe, nous voulons tous quelque chose puisque nous sommes faible globalement- sans se faire piéger comme un rat bien sur...

    Abrxs

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    1. Ça pour cacher son jeu, l'inconscient le cache bien. D'ailleurs, s'il ne ne cachait pas, il serait conscient. Quant à savoir si l'inconscient peut t'apporter quelque chose, cela pose la question de comment tu pourrais te différencier de ton propre inconscient...

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  9. l'incs a une partie consc qu'on voit, celle qu'il veut qu'on voit, les rêves donc mais il ne dit pas pourquoi les rêves , ni pourquoi il est la et c'est la partie inconsciente de l'incs.

    Comment je pourrais me différencier de mon incs ? je suis le témoin, je vois simplement, lui me montre les choses. D'ailleurs les choses même a l'état de veille en quelque sorte pourrait faire partie de l'incs aussi. Je comprends pas vraiment la question...

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    1. ce que je veux dire c'est que l'incs est hyper suspect, il avance masqué. comment faire confiance a quelque chose d'aussi secret ? difficile en fait même si...son coté mystérieux est le plus attractif chez lui.

      Pour le reste il donne pas bq d'infos, il rend pas les gens plus beaux, plus jeunes ou plus riches, plus cultivé peut etre mais plus intelligent de cette intelligence existentielle que l'on cherche tous...je sais pas.

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    2. Ma question c'est plutôt vous tous ecoutez vos reves avez vous atteint le soi jungien ? cela a t il changé votre vie ou pas ? y a til vraiment quelque chose a gagner ? l'incs m'a dit une fois qu'il voulait me donner 4 ans de salaire...devient on un surhomme ?

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    3. Cette offre de 4 ans de salaire qui t’est faite par l’inconscient me fait penser à ceci :
      Si un individu travaille à rendre conscient ce qu’il lui est est destiné de rendre conscient, il parvient sans doute peut à peu, au fil de son chemin de vie, à réaliser une certaine totalité, sa propre totalité individuelle.
      Le salaire est ce que l’on reçoit en échange d’un travail, et le chiffre 4 est un symbole de totalité.
      Ainsi lorsque l’inconscient te dit qu’il veut te donner 4 ans de salaire cela pourrait signifier qu’il veut te conduire vers cet accomplissement qui est à la fois "le tien" et qui est en même temps une partie de son accomplissement à lui, à travers toi. La réalisation de cette totalité est alors le gain découlant d’un travail sur soi qui rend conscient ce qui, en nous, était encore inconscient.

      Amezeg

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    4. oui c'est logique, pour une fois l'inconscient a été clair...4 ans de salaire normalement c'est pas rien...ca doit mettre du beurre dans les épinards mais toi Amezeg qui étudie tes rêves depuis longtemps j'imagine est ce que tu as connu ca, est ce que la totalité rapporte ?

      Abrxs

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    5. « est ce que la totalité rapporte ? », demandes-tu, Abrxs

      L’ Évangile - La Bonne Nouvelle - nous apprend que le serviteur qui fait fructifier ce qui lui a été confié "entre dans la joie de son maître" :
      « Parabole des talents (Matthieu 25.14-30)
      14 Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. 15 Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. 16 Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. 17 De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. 18 Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. 19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. 20 Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. 21 Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 22 Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. 23 Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 24 Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; 25 j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. 26 Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; 27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 28 Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. 29 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. 30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » http://www.societebiblique.com/fr/lire-la-bible/matthieu/25.14-30/

      Amezeg

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    6. Ces vieilles histoires ne m'inspirent pas vraiment confiance meme si elles expliquent peut etre la vérité surtout quand il est question de serviteur et de maitre que cela fait allusion a moi comme serviteur. Cette explique un système et une manière de voir les choses que je n'aime pas. Je ne sais pas qui a écrit ca mais c'est l'oeuvre du démon.

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    7. Merci à vous deux. D'abord à Amezeg pour apporter une telle réponse à ta question, Abraxas, réponse à laquelle je souscris entièrement. Et merci à toi, Abraxas, car tes réponses, ici et ci-dessous, illustrent tellement bien ce dont il est question. Merci d'ailleurs d'amener cette interrogation :

      "qu'est-ce que la totalité rapporte ?"

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    8. Je risquerai deux ordres de réponse. La première, en écho à celle d'Amezeg, vient de l'Évangile de Thomas (logion 50) :

      « Jésus disait:
      Si on vous demande : d'où êtes-vous ?
      Dites-leur :
      Nous sommes nés de la Lumière,
      là où la Lumière nait d'elle-même
      elle se tient droite
      et se révèle dans leur image.
      Si l'on vous demande : qui êtes-vous ?
      Répondez :
      Nous sommes ses fils
      et nous sommes les bien-aimés du Père, le Vivant.
      Si l'on vous interroge:
      Quel est le signe du Père qui est en vous ?
      dites-leur:
      C'est un mouvement et un repos. »

      Et comme il disait souvent : que ceux qui ont des oreilles entendent ! La réponse à ta question tient selon moi toute entière dans ce :

      « C'est un mouvement et un repos. »

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    9. Le second ordre de réponse sera plus personnel. Je dirai simplement que la longue et patiente fréquentation des rêves, sans recherche d'un résultat particulier, m'a guéri de toute certitude et en particulier de toute prétention à expliquer que j'aurais mieux compris l'origine du monde ou comment il tourne que les autres. Bien sûr, en disant cela, je souris de moi-même qui continue à exposer mes convictions par exemple ici, mais c'est aussi une façon d'en vérifier toujours les limites et la relativité. Bref, ce que rapporte la totalité n'est rien d'autre qu'elle-même et c'est beaucoup, que chercher d'autre ?

      Ah oui, un bénéfice secondaire mais non négligeable est la capacité de rire non pas de tout, mais avec Tout... et en particulier de soi-même. Comme disait Amezeg plus haut, se faisant l'écho d'une lecture (commentaire du 8 novembre) :

      « Puisque je ne sais pas, je peux rire »

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    10. Au fait, Abraxas, je suppose que tu sais que le nom que tu te donnes est justement un des noms traditionnel du Tout. Vois si tu n'en as pas déjà connaissance les "sept sermons aux morts" (de Jung) que tu trouveras ici : http://matricube.be/abrax.html, qui te dira qui est cet Abraxas dont tu te réclames et t'apportera peut-être en outre un éclairage sur cette belle et difficile question que tu poses...

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    11. - tu dis de toute prétention ou comment il tourne... ok mais moi je cherche des réponses pas l'absence de réponses.La totalité doit aussi inclure la connaissance de la Vérité je pense...
      - oui je sais pour le nom, et moi aussi j'ai plusieurs noms comme Lucifer mais je vais surement le changer bientot car il ne me convient plus maintenant. Je suis du coté des hommes et pas de son coté.

      Abrxs

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    12. - puisque je ne sais pas , je peux rire...

      oh c'est sur mais celui qui sait ne rit plus, car la guerre qui approche gronde deja au loin.

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    13. Moi je dirais que la fréquentation des rêves m'a fait découvrir le Malin qui se cache sous le vernis du monde moderne.
      Faible et misérable est l'homme et c'est bien la preuve de l'emprise du Mal sur lui...

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    14. Jean tu dis que ce que rapporte l'étude des reves est la totalité , peux tu preciser concrètement ainsi que rire avec Tout, stp . merci.

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    15. Pour moi la totalité c'est forcement la connaissance universelle et une certaine forme de pouvoir universel je vois que ca et j'ai pas du tout l'impression que l'étude des reves apportent ca qund je vous écoute... a moins que...les reves apportent ce que tu souhaites et si tu ne souhaites rien de spécial et bien les reves n'apportent rien de spécial. Je crois donc important d'être clair avec soi même et de savoir ce que l'on veut vraiment. Je cherche le pouvoir et la connaissance je ne me le cache pas et si je cherche c'est parce que je ne l'ai pas assez évidemment. Et si je ne l'ai pas c'est que quelque chose m'en empeche et j'appelle ca le Mal, c'est simple.

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    16. Oui, je peux préciser de quoi il est question. Cela n'a rien à voir avec des fantasmes de toute-puissance ni l'envie de s'approprier la totalité du gâteau...

      La meilleure représentation selon moi de cette totalité est donnée par la figure du Tao (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tao#/media/File:Yin_yang.svg) dans laquelle le noir et le blanc se rencontrent et s'équilibrent avec chacun un point de la couleur opposée là où il sont les plus forts. C'est une représentation du fait que notre univers est tissé d'opposés : le chaud et le froid, le clair et l'obscur, le bon et le mauvais, etc. Ces opposés sont des polarités énergétiques, le pole positif et négatif d'une énergie en mouvement permanent. Par exemple, pour beaucoup de gens (dont je suis) l'élection de Trump est une catastrophe (négatif) mais on peut voir qu'elle provoque déjà un réveil des conscience (positif). Perdre son travail est souvent difficile (négatif) mais cela donne de la liberté pour faire autre chose (positif).

      Mais nous avons tendance à ne voir qu'un côté des choses, et à tenir très fort à notre vision unilatérale parce que nous nous identifions à elle. En disant que l'élection de Trump est une catastrophe, nous nous confortons dans l'idée que nous, nous sommes du "bon" côté. Si je me dispute avec quelqu'un, je vais être convaincu d'avoir raison et je ne verrai qu'un côté de la situation. L'autre côté est inconscient - je n'en suis tout simplement pas conscient. Mais les rêves vont alors bien souvent me restituer la partie manquante, me montrer le point de vue de l'autre personne. Parce que les rêves contribuent à l'équilibre psychique, or ce n'est pas bon de pencher trop d'un côté ou de l'autre. Et ils donnent la possibilité de voir la totalité de la situation, sa dynamique entre les opposés, au lieu de s'identifier à l'un ou à l'autre de ces opposés. Ils nous amènent sur "la voie du milieu", qui est la seule place d'où on peut voir l'ensemble. Mais la voie du milieu n'est pas une ligne droite : nous oscillons d'un bord à l'autre avec les rêves qui aident à rectifier la direction, et c'est comme cela qu'on avance...

      Alors, cela développe la souplesse et le sens de l'humour, on évite pour commencer de se prendre trop au sérieux et puis on peut rire de toutes les grandes affirmations définitives. On sait que plus un individu se proclame vertueux, plus il y a de chance que le contraire soit tapi dans l'ombre et lui fasse un croche-patte au bon moment. On voit que plus quelqu'un monte haut, plus il est proche du moment où il va redescendre, généralement sur les fesses. Tous les extrémismes unilatéraux s'avèrent un signe de stupidité, d'incapacité à envisager l'autre côté des choses. Finalement, plus quelqu'un se prend au sérieux, plus il est risible. Plus il semble fort, plus il masque sa vulnérabilité, etc. Au lieu de dramatiser les choses, on a tendance à relaxer et simplement observer comment cela va évoluer, parce que la dynamique entre les contraires est toujours en évolution. Cela va mal aujourd'hui ? Cela ira mieux bientôt. Et le rire va avec le détachement : comme tout le monde, on a des opinions, mais on n'y est pas attaché car la réalité est toujours plus riche qu'elle ne parait. Mais qu'est-ce que c'est drôle de regarder le show de tous ces gens qui sont convaincus d'avoir raison, font un petit tour sur la scène de théâtre et disparaissent, balayés par l'histoire qui continue ! Jusqu'à ce qu'on s'en lasse et qu'on les laisse faire leur cinéma car il y a bien d'autres choses plus passionnantes dans la vie...

      Est-ce que cela répond à tes questions ?

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    17. Les affirmations du genre "la totalité c'est forcement la connaissance universelle et une certaine forme de pouvoir universel", illustrent très bien ce que je disais. C'est un fantasme infantile qui n'a rien à voir avec la réalité et encore moins avec les rêves. Et bien sûr, dans ce cas, on est volontiers obsédé par le Mal, Lucifer et des tas de gros mots qui masquent mal l'indigence de la pensée. Jeu des opposés et franche rigolade.

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    18. ok... mais moi je suis deja capable de voir de plusieurs points de vue différents mais il faut bien choisir et ma vision unilatéral me convient très bien en fait.
      Trump est une pompe a fric et s'il bosse correctement pour les usa il les rendra plus riches... enfin peu importe ca ne m'interesse pas ces histoires, ca repose sur la peur populaire or la peur c'est le Mal, l'Ombre, plus tu connais le Mal mieux c'est et ce n'est pas une obséssion gratuite, c'est un moyen pour parvenir a incarner un etre supérieur.
      Parce que c'est surtout trop superficiel je ne m'occupe plus beaucoup de ces histoires politiques, faut vivre sa vie et oublier toutes ces histoires de bonnes femmes, que ca nous empêche pas de dormir, mal dormir pource genre de sujets ca serait surtout ca la catastrophe a mon sens !

      Le sens de l'humour je l'ai deja et le relativisme je connais. Donc oui ca répond a mes questions mais ca ne me satisfait pas ce genre de Totalité, ce n'est pas la Totalité que je cherche, chacun sa Totalité j'imagine. D'ailleurs certains maitres zen parlent de l'Eveil comme de quelque chose de très personnel, il a différents types d'Eveils...pour un musicien l'Eveil sera lié a la musique...

      Pour moi ce n'est pas un fantasme infantile, on a le droit de vouloir savoir et d'aspirer a plus d'autant plus que c'est ce que tout le monde recherche en fait sans se l'avouer, étudier les rêves c'est ca, c'est la volonté de Puissance au sens Nietzschéen du terme,c'est complètement Luciférien et parfaitement naturel chez l'homme et même si ce n'était pas le cas de tout le monde c'est mon désir personnel et c'est l'important. Dans le pire des cas ca peut être infantile mais je reste un grand enfant.

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    19. Certes il est bon de rire, j'en suis le premier adepte pour une fois mais le sens de l'humour a ses limites , il fonctionne très bien au soleil auquel il appartient et de préference entre potes une tequila a la main au bord de la piscine mais ...il y a toujours un mais...allez tout seul vous ballader en foret la nuit sans lumière et combien de temps resistera votre sens de l'humour avant de se tranformer en inquiétude grandissante ? l'Obscurité nous montre dans ce cas la qu'il y a encore bq de choses a apprendre et qu'on a encore rien vu pourtant...

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  10. Les ténèbres du dehors, évoquées à la fin de la parabole, ne seraient-elles pas les ténèbres quotidiennes ou errent et se lamentent bien souvent celles et ceux qui n’ont pas fait fructifier le don de lumière qu’ils ont reçu en même temps que la vie ? Ce don, cette graine de conscience, lorsqu’elle est cultivée par "le serviteur né en ce monde " vient éclairer les ténèbres extérieures de son existence et il entre ainsi dans la joie de son maître, ce maître qui est le (principe) créateur de toutes choses et celui qui sème DANS L’ÂME de ses serviteurs humains ces graines de conscience qu’ils peuvent cultiver et faire croître en eux et autour d’eux.
    Je ne vois dans cette invitation à faire fructifier la conscience et l’amour conduisant à une joie partagée avec le Créateur de toutes choses l’œuvre d’aucun démon malfaisant.

    Amezeg

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  11. Il 'sagit bien d'une parabole mais il y a 2000 les maitres et les esclaves existaient bien...or il est question dans cette histoire d'un commerce malsain et qui est interessant que tu ne vois pas Amezeg...et que je vais expliquer :
    1- les 2 personnages ne sont pas du tout sur un pied d'égalité, première inquiétude a avoir.
    2- Le maitre ne donne pas puisqu'il demande ensuite des comptes , 2 ème inquiétude a avoir.
    3- l'un des serviteurs connait bien son maitre qui inspire la peur, il sait que c'est un homme dur qui moissonne ou il n'a pas semé , bref qui prends ou il veut sans rendre de compte, 3 ème inquiétude a avoir donc.
    4. Au lieu comprendre la peur de son serviteur, il l'accuse d'être méchant, bref il lui joue la sérénade a l'envers, c'est l'hospital qui se fout de la charité...
    5. Le maitre avoue ne rien faire sans interets
    6. Il donnera seulement a celui qui lui rapporte
    7. A celui qui ne lui rapportera rien , le pire l'attend, il lui retirera MEME CE QU'IL N'A PAS !! comble de la méchanceté

    Ok Lucifer enlèves ton masque je t'ai reconnu !

    ABRXS

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  12. Ce n'est pas aux vieux singe qu'on apprend a faire la grimace.

    Le monde est la creation du diable et nous sommes tous ces enfants. Jesus l'avait bien compris et il s'est sacrifié en échange d'une certaine clémence envers les hommes face au Dieu méchant. J'imagine qu'avant la vie était encore plus dure et que lorsqu'on mourrait avant on allait plus souvent en enfer qu'aujourd'hui...
    Je comprends pourquoi les extraterrestres abduquent a gogo aux usa et dans le monde , les sbires de Lucifer arrivent même a controler le temps et l'espace, ne cherchons plus ceux qui nous controle dans l'ombre et la bible n'est aussi que l'oeuvre du Démon, ne soyons pas dupe.
    Et ce n'est pas Jung qui dira le contraire, l'archetype du vieux sage n'est autre que Lucifer aussi, il est partout ne cherchez pas...Dieu lui a donné les pleins pouvoirs pour un temps parce qu'il aimait son coté rebel. Merci papa mais tu peux trouver d'autres serviteurs , tel père tel fils !
    Vade retro satanas !, gardes ta lumière pour toi, le sage Abraxas que je suis préfères encore retourner dans sa montagne ou revient mais avec une Rolex ca devrait faire l'affaire.

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  13. J'ai mis a jour la plus grande conspiration mondiale. J'imagine que tout le monde s'en fou mais je ne compte pas m'arreter la , bon je vais me chercher un pain au chocolat a la boulangerie , ces diableries m'ont donné faim.

    Abrxs

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  14. Je savais qu'un esprit trop noble comme le tiens Amezeg cachait quelque chose de plus interessant...
    Amezeg ne signifie t il pas celui qui est prêt de, le voisin, bref le gentil voisin lol !. Ton nom aura du attirermon attention, on devrait tous savoir que le diable se cache dans les églises...je comprends ton interet pour jesus, celui qui se plia a tes pieds...mais abraxas ne plie devant personne Belzebut.

    Abraxas

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  15. Comme tu as été renversé jusqu'à terre, dompteur des nations ! Tu disais en ton cœur : "Je monterai au ciel, au-dessus des étoiles de Dieu j'érigerai mon trône, je m'assiérai sur la montagne du rendez-vous, dans les profondeurs du Nord. Je monterai sur les hauteurs des nuées, je serai l'égal du Très-Haut...

    ...et te voila plus bas que terre, tu n'inspires plus moindre respect, tu es moins qu'un homme dorénavant !

    Abrxs

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  16. Nul doute que le dieu de l'ancien et du nouveau testament soit un psychopathe et un pervers narcissique, la réponse de Amezeg a elle seule l'illustre a merveille. Je n'ai pas vraiment lu la bible mais j'ai des yeux pour voir et un esprit pour penser.
    Que l'homme soit sous l'emprise du Malin depuis le commencement me semble logique puisque l'homme est faible et misérable, il est ignorant et ne s'appartient pas, n'est ce pas la preuve irréfutable de la main du diable posé sur sa tête ?
    Toute la question est maintenant de savoir comment l'homme peut se libérer et c'est surement en affrontant l'Obscurité mais l'Obscurité se cache quand on la cherche et quand on ne la cherche pas apparait devant nos yeux. Le Malin est un lache qui n'ose pas se montrer mais un maitre en manipulation mentale et ne choisit d'apparaitre que dans nos moments de faiblesses lorsqu'on est plus sur ses gardes...
    Pauvre diablotin, il est le maitre d'un bien triste monde en réalité, ou est donc son palais de cristal, ou est son trône couvert d'or ? il est peut être plus a plaindre que nous finalement ahahAHAHAH!!!

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    1. Tu t’échauffes, tu t’échauffes... ton discours monte en température et s’enflamme.
      On doit rôtir à t’écouter de trop près... ;-)
      Je me souviens de l’adage que Jung aimer citer à l’occasion : "Ayez de la patience, le Diable n’en a pas."

      Amezeg

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    2. Le feu ca réchauffe surtout que ca caille en ce moment...

      Personne ne doit rotir sauf le gigot d'agneau...
      Les hommes sont ignorants, faibles et ne s'appartiennent pas donc ils ne sont pas responsables.
      Seul Lucifer sera jugé...

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    3. "Personne ne doit rotir sauf le gigot d'agneau...", dis-tu, Abrxs.

      Remarque intéressante lorsqu’on sait que gigoter signifie "s’agiter vivement, remuer sans cesse bras et jambes" (dict. Larousse) et que le sens (populaire) s’est étendu à l’agitation mentale, comme lorsqu’on dit de quelqu’un que c’est "un agité du bocal".
      D’autre part, Le Littré nous apprend, que gigoter "se dit particulièrement d'un lièvre ou d'un autre animal semblable qui secoue les jarrets en mourant."

      Il existe une agitation mentale qui peut faire de nous des agonisants perpétuels si nous n’acceptons pas de mourir à toutes nos "idées", à toutes nos cogitations superflues et obsédantes, etc. Si nous ne les laissons pas s’éteindre, nous rôtissons perpétuellement dans l’enfer du feu mental et émotionnel néfaste qu’elles entretiennent en nous. Il faut cesser de gigoter ainsi pour pouvoir sortir de ce feu. Ce n’est pas facile parce que cette agitation tourne en boucle sur elle-même et que l’on ne peut échapper à ce mental survolté en cherchant une issue au moyen du même mental survolté : c’est là le piège de cette boucle infernale.
      Alors, que peut-on faire pour quitter cet enfer de l’agitation mentale ?
      On peut se mettre à l’écoute des rêves, parce que les rêves ne sont pas soumis au mental, parce qu’ils ont une objectivité que le mental n’a pas. Pour cela il est nécessaire d’avoir le soutien, la collaboration, de quelqu’un qui a déjà grandement pratiqué ce travail d’apaisement du mental et ne risque pas de tirer des rêves des conclusions "très mentales"...
      L’agneau mental, qui est une part de l’âme, doit être "sacrifié"* et ne pas rôtir indéfiniment dans l’enfer de sa propre agitation afin que le souffle ou ferment de l’Esprit puisse faire lever la pâte de l’âme.

      Amezeg :-)

      * Dévolu au sacré, offert au sacré

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    4. J’ai remarqué avec intérêt que pour pouvoir publier mon précédent commentaire il me fallait cocher des cases où figuraient des panneaux indiquant : WORK ZONE - SPEED LIMIT

      Amezeg :-)

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    5. Speed limit... peut être as tu atteints tes propres limites mentales Amezeg ou qu'une autorité supérieur limite la vitesse de ta pensée dorénavant, tu rentrerais dans une zone ou un nouveau travail sur toi même, une remise en question serait utile...

      Le gentil petit agneau dont la nature véritable n'est de servir que de repas peut il vaincre le le loup ? peut il seulement se libérer de son enclos ? j'en doute et donc c'est sur qu'il faut sacrifier l'agneau en soi, l'agneau de Dieu, la personnalité domestique en fait qui gigotte devant n'importe quoi comme les histoires Trumpissime par ex , la personnalité asservie par la pensée moderne et mondialiste, la Persona de Jung.
      Alors peut être pourrons nous découvrir que nous sommes en fait des tigres.




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  17. On parle bq de Dieu ou de l'Ame mais pourquoi on pourrait pas parler de Lucifer ? c'est tabou on dirait...pas chez moi. Lucifer c'est le Mal or le Mal c'est ce qui fait qu'on est ou on est, au plus bas des paquerettes, les hommes ne sont pas des bouddhas on l'aura remarqué, ils sont ignorants de leur véritable nature et de l'univers, ils sont fragiles psychologiquement et physiquement, bq trop influencables, naifs, menteurs, hypocrites, pas très beau pour la grande majorité moi inclus non je plaisante... etc, etc, etc... bref je parle de FAITS !
    Réfléchissons 5 min : l'univers et dieu n'auraient pas pu faire mieux ? si , bien sur que si mais ils ne le voulaient pas c'est évident, c'est bq plus facile de controler des esclaves que des gens intelligents. Dieu n'est pas notre ami puisque'il est Lucifer, le maitre du monde matérialiste.

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    1. Je t'invite à aller en parler ailleurs : ici, ce n'est pas la place pour ce genre d'élucubrations, mais il y a beaucoup d'autres endroits sur Internet pour ce genre de spéculations. Pas de tabou mais simplement aucun intérêt pour la métaphysique - il n'est pas question de Dieu ici, tout au plus de l'image de Dieu dans la psyché - et encore moins pour les grandes généralités à l'emporte-pièce sur les hommes. Si tu veux cependant creuser le sujet de Lucifer en t'élargissant un peu l'esprit, je te suggère de lire Jung sur le problème de la Trinité et la réintégration de l'Ombre du Soi.

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    2. Ce n'est pas pour dire d'ailleurs que le problème du Mal manque d'intérêt ou n'a pas sa place ici. Juste que cela n'apporte rien d'en parler en invoquant Lucifer et en dénigrant le reste de l'humanité dans une inflation qui fait croire qu'on l'a, l'affaire, et qu'on saurait bien mieux que Dieu comment devrait tourner l'Univers. J'oserai dire que, pour discuter de ce genre d'idées (qui participent allègrement du Mal ambiant), il y d'excellents psychiatres et ce n'est pas mon travail...

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    3. Des élucubrations alors que Jung dit clairement dans son livre Arquetypes et Inconscient collectif que l'archetype du vieux sage alias Hermes ou Thoth n'est autre que Lucifer ? on veut me faire passer pour un fou...

      d'ailleurs en parlant de ca 2 fous sont venus m'aborder dernièrement, un homme était arreté au milieu de la route et bloquait le passage, il sort et s'approche de moi je lui demande si sa voiture est en panne , surpris il me dit que non puis m'explique qu'il voulait me féliciter pour ma voiture, qu'il avait eu la même qu'il avait accidenté la semaine dernière...
      Le deuxième, un mexicain a tête de maya - j'habite au mexique - me voit et me salut dans la rue, je ne lui répond pas et rentre dans la boulagerie, le jour ou je parlais a Amezeg, puis je découvre qu'il est rentré aussi et commence a me prendre dans ses bras, a moitié surpris car je ne suis pas né de la dernière pluie, je lui fait l'acolade puis je veux lui indiquer la direction de la porte mais il me regarde surpris ne comprenant l'incongruité des ses gestes a mon égard et continue de me serrer dans ces bras, je décide alors d'en faire de même puis il sort de la boulangerie et part en courant.
      Je suis l'ami des fous sans doute, eux voient mieux que les autres. Peut etre veulent ils m'avertir de ma folle entreprise, j'aime ce genre de rencontre en fait.

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    4. soit, je m'en vais mais je reviendrais...bien sur je n'ai pas besoin d'un psy, la théologie est née avant la psychiatrie, elle est même son ciment, il n'y a rien de métaphysique dans mes propos simplement je m'interesse a l'Invisible et oui jétudierais surement mes rêves. Je vous tire mon chapeau messieurs dames !

      https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/87/f2/c8/87f2c878312f805eb86abe54a45ff1c9.gif

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    5. Abrxs s’est maintenant retiré et médite peut-être les échanges, ou il a d’autres choses plus intéressantes à faire. La paix sur lui.
      Peut-être jettera-t-il cependant un coup d’œil par ici et je veux lui dire que, de mon côté, sa rencontre avec le deuxième " fou", le jour où il me parlait d’aller s’acheter un pain au chocolat, me semble être vraiment intéressante à méditer parce qu’il venait de dire également ceci : « Vade retro satanas !, gardes ta lumière pour toi, le sage Abraxas que je suis préfères encore retourner dans sa montagne ou revient mais avec une Rolex ca devrait faire l'affaire. »
      Il se déclarait donc sage : le sage Abraxas, et quelques instants plus tard la vie lui demandait d’embrasser "le fou". Était-ce pour lui rappeler qu’il est bon de reconnaître la part de "folie" ou d’erreur qui n’est jamais bien loin de nous, jamais bien loin en nous ; et bon de l’embrasser, c’est à dire de l’accepter, de la reconnaître pour ce qu’elle est sans essayer de la déguiser en autre chose, de se mettre en paix avec elle, c’est à dire de l’apaiser en la reconnaissant, en ne la niant pas ?
      L’affirmation de la sagesse d’Abrxs tout juste posée sur le blogue, voilà qu’il lui faut embrasser le "fou" : quelle remarquable coïncidence !
      Je crois qu’on peut l’appeler ‘synchronicité bienveillante’ : un de ces clins d’œil semés tout au long du chemin par "notre bon ange" pour que s’ouvre notre œil et qu’il voie ce qu’il est bon qu’il voie. Comme, par exemple, voir que nous ne sommes pas aussi "sage" que nous croyons l’être.

      Amezeg

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    6. Oui peut être mais l'on dit aussi que les fous ont tout perdu sauf la raison !
      Mon opinion est que ce fou a vu en moi quelqu'un de bien ou de supérieur selon ses propres critères bien sur a la différence des autres personnes qui étaient autour de moi et j'ai pris son geste comme un compliment et une bonne nouvelle pour lui comme pour moi.
      Peut etre que les hommes normaux ne pouvaient pas me comprendre a ce moment la...
      Peut être a t il voulu me dire a sa manière que lui me comprenait et il voulu me rassurer et me dire que je n'étais pas seul et peut être comme un fan qui veut embrasser sa star il a voulu m'approcher et lui aussi gouter a sa manière a la raison, toucher un chevalier du Bien contre le Mal, froler un bref instant pour s'enivrer de son aura celui qui est capable de fréquenter la folie sans tomber dedans.
      Quoiqu'il en soit les fous seront dorénavant mes amis, quelque chose en eux respire la franche innocence, innocence que les hommes raisonnable ont perdu depuis longtemps...

      Ma sagesse est pour tout le monde Amezeg et même pour le Diable !

      Abrxs

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    7. L'important dans l'apparition du fou, Amezeg, ce n'est pas qu'il soit un clin d'oeil sur ce qui est bon ou pas, ou qu'il m'enseigne une lecon d'humilité, après tout , tout cela est sujet a interpretation, qui sait vraiment ce que le fou signifie ?. L'important c'est que son apparition prouve surtout ce que je dis : il prouve a lui tout seul l'existence d'une Matrice qui nous dépasse et qui nous surveille et dont nous avons aucun controle et qui joue avec nous.

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  18. Enfin, je dirais que les fous sont les premières victimes du Malin, il faut donc les porter dans notre coeur plus que les autres. Mon combat est contre tout ce qui affaiblit, diminue, sépare. Je ne suis pas l'ennemie de l'homme, il n'a rien a craindre de moi, je suis son allié.

    Seul les ténèbres apprendront a me craindre.

    Abrxs

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  19. Une chose encore : Lucifer est le porteur de lumière, il est le "dieu" de la bible, en fait un faux dieu car le vrai c'est la lumière elle même qui crée l'espace et les êtres dedans, c'est la conscience universelle dont j'ai parlé longuement avant dans nos autres conversations . Il y a une différence entre porter la lumière et être la lumière. Dans la genèse il est dit que dieu a vu que la lumière était bonne, il n'était donc pas le créateur de la lumière ni même la lumière elle même, il était le porteur, le second en fait dans la hiérarchie universelle et certains de mes reves confirment parfaitement les récits bibliques. De même dans le Popol Vuh pour prendre un autre exemple c'est la meme chose, les hommes ont été fait juste pour adorer ceux qui les ont fait et qui sont arrivés quand la Terre était déserte.
    Donc Amezeg si tu crois que le dieu de la bible est le vrai dieu tu te trompes.

    Abraxas

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    1. Tu en sais des choses, mon cher Abraxas, sur Dieu et sur Lucifer, et sur comment le monde tourne, comment les hommes devraient vivre, etc. De mon point de vue, c'est simplement risible : tu me parais en train de rêver à voix haute en répétant des ritournelles gnostiques connues depuis la nuit des temps. Si esclave il y a, cela semble bien être toi, de ces idées qui occupent ton occupent ton cerveau semble-t-il à plein temps, et je ne peux que te souhaiter de t'en libérer en effet, d'ouvrir portes et fenêtres pour laisser rentrer le grand air. Alors peut-être goûteras-tu le silence, la paix, et verras-tu qu'il n'y a pas lieu de s'obnubiler avec pareilles fadaises. Mais pourquoi diable éprouve-tu le besoin de nous déverser les scories de ton esprit enfiévré ici ? Il y a tant de gens qui attendent ta bonne parole ailleurs...

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    2. Tout les hommes sont des esclaves et mes propos se basent sur mes reves, les reflexions et les rapprochements que j'ai pu faire avec les textes anciens, qui a t il risible de ca ? mes propos te dérangent pour des raisons mystérieuses me semblent ils, sans doute la peur et la jalousie se mélange a moins que cene soit tout simplement la censure du surmoi qui refuse de sortir des sentiers battus pour eviter au moi de sombrer encore une fois...

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    3. De toute maniere je ne reviendrais pas ici, je n'ai rien a apprendre de vous : étudier ces reves pour apprendre a rire et qu'on ne sait rien ¿ whaooo ! la belle affaire...c'est surtout ca qui est risible, tant d'années d'étude pour rien.
      Non, l'inconscient doit cracher le morceau sinon a quoi sert il ? a rien et si les ritournelles gnostiques sont tout ce qu'il a a dire et bien j'en tiendrai compte et j'aviserai, je ne cherche pas un nouveau restaurant, je suis un chercheur sincère de la Vérité.

      Bonne route quand même.

      Abrxs

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    4. Oui, bien sûr...

      Ce qui est risible, c'est la façon dont tu tiens de grands discours généraux sans t'interroger une seconde sur les projections que tu peux faire au travers de ceux-ci. Et en effet, tu me parais assez "blindé" pour éviter toute remise en question qui te ramènerait à ta propre psychologie au lieu de déblatérer sur le reste du monde, Lucifer et la Sainte Trinité. Ce que je m'efforce de te dire aussi clairement que possible, c'est que ce blogue n'est pas le lieu pour de telles discussions. Ici on s'intéresse plutôt au travail sur soi qu'à dénoncer l'esclavage de l'espèce humaine entre les mains de je ne sais quel fantasme. Si tes propos se fondent sur des rêves, tu peux toujours exposer ces derniers à l'analyse en nous disant ce que tu y vois, mais encore une fois, avant de rétablir la modération des commentaires pour éviter que tu monopolises le crachoir, je t'invite à aller prêcher ailleurs.

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    5. Le travail sur soi ? mais ou commence t il et ou finit il vraiment ?
      Les projections ? mais le monde n'est il pas une vaste projection ? qui projette ? et comment sais tu que c'est une projection ? et si oui et alors, il semble que les textes anciens projettent les memes choses que moi ! quelle coincidence ? tout les mystiques auraient ils tords ?
      Tu es enfermé dans la psychologie et dénigre le gnosticisme et la théologie aujourd'hui et il n'y a rien de mal a ca, le mental est sélectif et fonctionne par compartiments mais tu critiques les failles des autres sans voir les tiennes ce qui te place au même niveau que moi en fait !

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    6. Tu ne vois que ce qui te dérange. Tu ne vois pas le chercheur que je suis. Les reves nous mentiraient donc ? tu étudies tes reves et pourtant tu ne sais rien mais malgré tout tu as des theories bien sur...ouvres les yeux tu es comme moi, tu recherches la meme chose, tu cherches a devenir ton propre maitre et u cherches les secrets de l'univers mais tu es trop maladroit pour te l'avouer.

      Abrxs

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    7. quel mal y a t il a vouloir etre dieu ? a vouloir etre sage et savant ? a vouloir percer les secrets de l'univers ? a vouloir se comprendre ? tu vois du mal la ou il n'y en a pas. Tu veux absolument que je reste un fourmie humaine mais tu m'invites pourtant a étudier mes reves, que de contradiction dans ton esprit !

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    8. franchement tu crois encore que je cherches a resoudre des problemes personnels , des problèmes liés ma persona ? je n'ai pas besoin d'un psy ca va , je n'ai pas de gros problèmes. Non je cherche dans l'inconscient collectif, je cherche les mystères de l'univers et toi tu veux absolument rabaisser mes propos a mon inconscient personnel , ouvres les yeux sur moi au moins, j'essaye de comprendre ce qu'est la réalité, le monde, lesreves, l'inconscient, l'ame etc..

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    9. la censure te controle,

      ce sera mon dernier mot jean pierre...

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  20. Enfin, l'important n'est pas la.

    Qu'est ce qui pousse un homme a étudier ses rêves par exemple ? la soif de la connaissance ! la soif du Pouvoir au sens large c'est a dire le désir de devenir maitre de lui même, de ne plus se faire ballader par la déprime, les cauchemars nocturnes, les maladies, l'ignorance etc.... l il veut savoir, ètre libre, devenir maitre de lui parce que consciemment ou pas il sait qu'il est un ESCLAVE !
    Ainsi l'homme ne sait rien, il n'est rien, pauvre créature jeté sans son consentement dans le monde et veut manger du gateau, quoi de plus normal en fait.
    Pourquoi l'homme ne sait rien ? parce qu'un voile est sur ses yeux forcément. Dieu, Lucifer, ne veut pas qu'il voit c'est logique, il préfère le voir chercher et souffrir pour des raisons qui lui sont propres , un maitre ne veut pas que ses esclaves se libèrent, qui irait cultiver ses champs ? qui irait le servir a table ? sur qui pourrait il passer sa colère ?

    L'homme doit entreprendre le chemin qui le mènera a la liberté...

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  21. un homme m'invite a une importante réunion collective dans un batiment imposant et couleur jaune...

    Sans doute de nouvelles révélations mais je ne dirais rien ici, je suis trop mal recu et vais donc boycoter cet espace satanique. Comme dit Trump je ne vais pas devoiler mon programme anti terrorisme en public pour que les ennemies le sache ! enfin un homme de raison.

    Que les Trumpettes raisonnnent au formimament, les secrets ultimes de l'univers m'attendent

    Adieu mísérables , continuez de jouer avec les mots...

    Abraxas

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    1. Il y a parfois quelques dangers, Abraxas, à vouloir monter trop haut...

      http://grandsreves1234.blogspot.fr/2016/11/le-contact-avec-le-soi-danger.html

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    2. Vouloir monter est naturel chez l'homme , tout le monde aspire a être plus, plus dans son boulot ou dans sa vie spirituelle, plus dans la joie, la force, le courage, l'intelligence, la sagesse etc...
      On est tout en bas crois moi, on n'en est pas encore a monter trop haut. Des mystères de l'univers nous ne savons rien donc nous sommes tout en bas. Quand on sera a un certain niveau on pourra s'interroger s'il faut monter plus haut mais c'est une autre histoire...

      Le problème vient surtout de la peur qui nous freine et nous limite. La peur est notre ennemie, elle limite notre confiance en nous, elle limite notre guérison, elle nous rend esclave. C'est a cause de la peur que nous sommes de faibles créatures, des esclaves. La condition humaine est basé sur la peur.
      Il nous faut donc découvrir la source de la peur, nous immerger dedans, plus nous faisons face a la peur et plus elle reculera. C'est peut etre ca le seul vrai travail a faire, travailler sur nos peurs qui nous enchainent.

      https://www.youtube.com/watch?v=O346Rqdj2Uk

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  22. ah oui une chose , quand je disais le sage abraxas c'est une forme d'humour bien sur, de l'auto dérision on appelle ca...je dis ca parce que vous sembliez plus preoccupé par mon inflation que par la vérité sur le monde...Amezeg je crois pas que Jesus tu l'aurais aimé , un gars au cheveux long en scandale qui aurait fait son speech et renversé une table devant toi , t'aurais crié au fou ! t'aurais surement pensé qu'Abraxas a coté etait un sage ...

    Joyeux noel !

    Abrxxx

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  23. mon dernier commentaire etait le 88...commentaire parfait si l'on en croit les chiffres...

    merde j'aurais pas du écrire ce commentaire c'est le 89, ca brise l'harmonie...bon tant pis j'emmerde les anges.

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  24. Neuf et zéro : 90
    Le renouvellement de soi-même (le neuf) passe par la mise à zéro sans cesse renouvelée d’une arrogante prétention à être beaucoup.
    C’est ce que notre aveuglement prétentieux ne voit pas ou ne veut pas voir : il trouve qu’il y perdrait trop (le pauvre !... :D))

    Amezeg

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    1. Ton commentaire 90 illustre très bien également cette prétention d'être beaucoup comme tu dis car tu n'as pas pu t'empecher de répondre et d'affirmer ta volonté d'une certaine manière...mais je n'appelle pas ca une arrogante prétention ou un aveuglement prétentieux j'appelle ca comme l'appelait Nietzsche, la Volonté de Puissance, la volonté d'etre plus ou etre beaucoup comme tu dis. Encore une fois quoi de plus normal
      Amezeg, tu ne pas échappé a cette Force toi non plus, elle coule en nous tous, elle est naturelle, parfois mauvaise chez les criminels parfois bonne chez les sages.
      Tu ferais bien d'arreter de faire la chasse a la mauvaise morale et de rejoindre le coté obscur de la Force

      Amezeg, je suis ton Père !
      https://www.youtube.com/watch?v=xv87Px9w63c

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    2. Nietzsche a fini sa vie interné dans un asile d’aliénés. Je crois qu’il avait été dévoré, englouti par les forces inconscientes, c’est à dire par les forces entrevues ou rencontrées qu’il n’avait pas CONSCIEMMENT intégrées à sa personnalité humaine ou dont il n’avait pas su mesurer le danger qu’elles représentaient et pas su trouver alors la juste et salvatrice distance à garder vis à vis d’Elles. Il y a des forces profondes qu’on ne défie pas impunément. J’ai longuement fréquenté Nietzsche autrefois (à travers ses écrits, bien sûr :-), puis j’ai continué ma route et j’ai souhaité ne pas sombrer corps et âme dans l’abyme d’inconscient qui avait fini par l’aliéner à lui-même, quelles qu’aient été par ailleurs ses grandes qualités ou, pour certains, son génie.
      Je crois que lorsqu’on veut trop être beaucoup cela s’oppose à " être Tout", c’est à dire, plus précisément, à faire grandir, DE FAÇON JUSTE, l’union avec le Tout. Ceci parce que celui qui veut "être beaucoup" c’est l’ego insatisfait et ambitieux pour lui-même, l’ego qui se sent frustré. Ce ‘beaucoup’ désiré est donc un obstacle sur le chemin de l’union avec le Tout. De cette façon-là, beaucoup et tout s’opposent. Celui ou celle qui se désire dans le beaucoup n’est pas dans l’union avec le Tout parce que cette union réclame que l’ego baisse pavillon devant le Plus Grand que lui.
      Merci à tes remarques abraxadabrantes de mettre en évidence avec tant d’emphase certaines impasses dans lesquelles on peut facilement se fourvoyer sans savoir qu’on s’y fourvoie, et de me faire approfondir des questions ou des sujets que chacun peut, je crois, méditer avec profit pour son âme. :-))

      Amezeg

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    3. Au premier coup d'oeil je dirais que u as peut etre raison pour Nietzsche mais on est pas dans la tête des fous, peut être sont ils plus sages et plus heureux que nous pour la plupart, nous ne voyons que leur apparence, si on ne savait rien des hommes on verrait un homme dormir et on se dit qu'il ne se passe rien chez lui, on ne sait pas qu'il peut rever par exemple. Mieux, sachant soudainement qu'il reve on dira alors peut etre qu'il est devenu fou.
      Certains me regardent et imaginent que je suis triste ou autre chose alors que je réfléchis profondément et paisiblement sur l'univers etc...c'est très différent d'être a l'extérieur et non pas a l'intérieur, ne voir que les apparences du corps est trompeur, chacun vit dans son propre monde aussi et a travers un esprit très limité, l'esprit de N était quand même très fort, il était capable de grandes analyses, il est difficile de croire qu'il soit tombé comme ca. De plus Nietzsche, dans son état, a surement vu des choses de son vivant que nous ne verrons peut etre jamais parce que justement nous ne sommes pas capable, par peur en fait de la dissolution de notre moi, de notre ego, de devenir fou. Notre vision de la folie est matérialiste, jungienne ou freudienne mais peut etre qu'au niveau universelle la folie est un état de conscience supérieur.

      La première carte du tarot est le fou, il fallait certes etre fou pour creer ce monde et vivre dedans, le fou représente non seulement l'energie primordiale qui a crée le monde et son fils, l'homme qui s'y promène mais aussi cette extraordinaire Intelligence qui ose, qui osa un jour briser les regles et sortir du néant pour le meilleur et pour le pire, beaucoup serait resté sans rien faire, on ne peut pas nier que Lucifer avait des couilles. Donc par nature nous sommes tous fous a la base mais notre folie est devenu politiquement correcte, quand dans une société tout le monde est fou il n'y a plus de fous du tout.

      Ce que je veux surtout dire c'est que je m'oppose a la mauvaise conscience. l'ego insatisfait et frustré est justement ce qui peut nous ammener a etre plus que ce que nous sommes. L'ego est toujours insatisfait et frustré il faut commencer par voir ca car sinon on resterait seul, assis sans rien faire. c'est donc un faux problème.

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    4. Merci Amezeg pour ce commentaire sur Nietzsche et les dangers de la route. Je n'aurais pas mieux exposé le problème. Jung aussi s'est beaucoup intéressé à l'auteur du Zarathoustra. Il faut lire le commentaire qu'il en donne dans le séminaire sur cette oeuvre : https://www.amazon.com/Jungs-Seminar-Nietzsches-Zarathustra-Jarrett/dp/0691017387 qui met en évidence comment l'individuation de Nietzsche s'est fourvoyée entre autre avec sa quête de la surhumanité...

      Quant a notre ami Abraxas, je suis d'accord qu'on peut le remercier de mettre en effet en évidence certaines impasses dans lesquelles il est aisé de s'égarer. C'est un beau cas d'école, en particulier dans sa conviction de tout savoir et sa faculté à ne surtout rien écouter et continuer à pérorer en soliloquant. Les échanges sur le Bouddha qui suivent sont absolument remarquables, digne d'une anthologie de la bêtise spirituelle : prêter à Gautama un ego démesuré et interroger ensuite où est la projection, ce serait risible si ce n'était finalement très triste d'être enfermé à ce point dans ses propres pensées...

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    5. " Cette structuration de l'ego par la formation des cinq skandhas : forme, sensation, perception, motivation, et conscience, se répètent d'instant de conscience en instant de conscience.
      Chacun de ses instants subsiste très brièvement puis disparaît, suivi par l'apparition d'un autre instant de conscience. A la fin de chacun de ses instants, il y a une sorte de dissolution ou de mort de l'ego et de ses constituants, et au début de chacun d'eux il y a agrégation, naissance de ceux-ci. Il y a ainsi en permanence agrégation et désagrégation de l'ego ; structuration, déstructuration et restructuration. Le phénomène se reproduit sans cesse. C'est ainsi que fonctionne l'ego. Et c'est ce processus de naissance et de mort qui constitue chaque instant de notre vie. "

      Lama Denys - extrait de l'ouvrage paru chez Albin Michel "Le Dharma et la vie".

      Mon avis :
      1. Dire que le Bouddha n'avait plus d'ego c'est donc une erreur. 2. le Bouddha s'est auto proclamé Eveillé. 3. il a crée une méthode pour soit disant vaincre la souffrance mais tout le monde souffre.
      Ma conclusion : Gautama est le meilleur troll de la spiritualité et probablement la personne la plus mytho de l'inde...

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    6. Merci pour ton avis. Peut-être devrais-tu essayer sa méthode avant d'en parler. Par exemple, il y a des stages gratuits de méditation Vipassana de 10 jours qui donnent une excellente idée de ce qu'apporte la méthode. Tiens, une belle projection : tu traites Gautama de troll en te comportant toi-même comme un troll bien souvent dans ce blogue...

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    7. A mon avis la projection es multidirectionnelle, tout le monde est le troll d'un autre. C'est sur pour sa methode mais est ce tu connais une seule personne qui ne souffre plus du tout ? pas besoin de chercher ca n'existe pas donc ca méthode ne fonctionne pas. Franchement je sais pas a quoi sert sa méthode, c'est un pansement rien de plus mais la plaie est toujours la...enlève le bouddhisme au bouddhiste et ils vont vite péter les plombs.

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    8. malheureusement pour moi la nature ne m'a pas donné le gout de la meditation, j'ai horreur de ca. Je suis un intellectuel a la francaise, dieu dans sa grande générosité pour mon bien ou pour le sien a préférer m'orienter ici , sur cet humble forum du reve et néammoins riche en concepts. Peut etre apprécie t il nos échanges je ne voudrais surtout pas projeter ce que pense dieu ni lui expliquer comment manier sa barque mais il doit surement se reposer, faire élire Trump n'a surement pas été facile mème pour lui...

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    9. Je comprends bien que tu aies horreur de la méditation, mais je ne crois pas que tu en donnes la bonne raison. Je suis aussi un intellectuel à la française, pur jus, et j'ai mis longtemps à arriver à la méditation. Non, c'est simplement que ta structure mentale résiste de toutes ses forces et c'est bien correct. De toutes façons, elle s'effondrera tôt ou tard, si ce n'est pas sous son propre poids ce sera au moment de la mort. C'est dommage, alors il sera trop tard pour goûter à autre chose que cet incessant bavardage...

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    10. voir mon commentaire en bas,j'ai compris qui je suis !

      je suis Abraxas !

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  25. Je m'oppose aussi fermement a la mauvaise foi : si le bouddha n'avait pas eu un ego démesuré il n'aurait pas été jusqu'ou il a été meme si je ne sais pas ou il a été, lui seul le sait. J'imagine que sa famille a du penser qu'il était fou et d'une prétention sans limite puis les sannyasins qui ont été ses profs ont du croire la même chose. Mais le bouddha n'a fait que ce qui lui semblait juste alors oublions un peu ce concept d'inflation de Jung, brisons les tables de la loi jungienne car Jung était assez frileux et on peut le comprendre, il voulait bien croire en Jesus le Dieu incarné mais nous invitait tous a sagement a ne pas devenir comme lui ou comme le bouddha.
    Moi je dis, devenez ce que vous voulez, de toute facon vous deviendrez ce que vous pouvez ! pourquoi toujours voir le négatif, arretons notre mauvaise foi, nous voulons un superMoi mais nous n'osons pas nous l'avouer parce que nous sommes de gentil mouton, parce que des qu'un homme veut gueuler un coup tout le monde le casse, chut, chut, ne parles pas trop fort, ne fais pas de vague mais c'est justement ce que nous sommes, des vagues.

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    1. Lorsque tu dis :
      " si le bouddha n'avait pas eu un ego démesuré il n'aurait pas été jusqu'ou il a été......."
      ne projettes-tu pas ta propre disposition psychique en l’attribuant sans sourciller à Siddharta Gautama... ? Es-tu bien sur que c’est "son ego démesuré" qui l’a poussé à entreprendre la quête de connaissance qu’il a entreprise...? L’ego est-il pour toi l’instance psychique la plus déterminante au sein d’une personnalité humaine ? Voire la seule qui importe vraiment et la seule qui puisse pousser un être dans la voie de la libération de...l’emprise abusive de l’ego sur l’être humain ? :-) N’y aurait-il pas en l’être humain un germe de croissance intérieure qui n’est ni une dépendance ni une excroissance de l’ego ; un germe de réalisation de SOI que l’ego est invité à aimer et à servir ?

      « Certains me regardent et imaginent que je suis triste ou autre chose alors que je réfléchis profondément et paisiblement sur l'univers etc... », dis-tu aussi.
      Je veux bien le croire, mais je vois dans tes propos que tu projettes également très paisiblement, sans en avoir conscience, et parfois aussi avec véhémence, bien des choses qui te correspondent ; c’est à dire tes parts de ta propre disposition psychique individuelle que tu attribues à tel ou tel autre que toi.
      Mon point de vue est que tu devrais commencer par le commencement et travailler sérieusement à apprendre à te connaître pour éviter de t’embarquer dans de telles projections qui ne te mèneront pas bien loin (nulle part, sauf dans des impasses), quelles que puissent être par ailleurs ton intelligence ou tes recherches.
      Je suppose que tu ne seras, a priori, pas du même avis que moi, mais tu peux prendre le temps d’y réfléchir pour voir si mon point de vue sur la question est pure erreur et stupidité, ou pas...

      Amezeg

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    2. Oui pour moi l'ego c'est l'instance psychique la plus importante parce que je suis l'ego. Ce n'est peut etre pas l'instance psychique la plus importante dans l'univers connu mais inconnu mais c'est la mienne et je m'y retrouve très bien, je la comprends, je me comprends.
      Pourquoi chercher midi a 14 h ?

      Donnes moi un exemple concret de projection de ma part.

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  26. L'ego, le moi, le conscient est une fabrication de l'inconscient pour le dire simplement, je ne me suis pas fabriqué tout seul donc oui il est clair que dans la personnalité egotique de chacun d'entre nous coule une rivière obscure qui nous pousse vers notre destin. Dans la graine existe déja l'arbre. Sauf que moi j'aime l'ego, comme Nietzsche et c'est son grand enseignement je ne le déprecie pas, je ne souhaite pas le perdre, je cherche cependant a effectuer un rapprochement avec l'inconscient ou non ego pour me créer un super égo, je ne le cache pas...et pourquoi ? parce que j'ai bien vu que j'étais faible, ignorant, petit, esclave, que je ne m'appartenais pas, que je n'etais qu'un mortel, que je n'avais rien choisit bref que je n'étais pas pas un Maitre mais un esclave.

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  27. J'ai d'abord découvert que j'étais la conscience universelle mais en moi persistait l'insatisfaction alors j'ai décidé de faire marche arrière et de revenir a ce qui m'étais le plus familier, l'ego. Je dois dire que je me plais bien dans l'ego, j'ai le sentiment de ne pas me mentir a moi même mais il a bien fallu comprendre que j'etais vraiment minuscule, ignorant et faible. Et me voici a vous , curieux de vos propos, curieux savoir si oui ou non vous pouvez m'aider.

    Abraxas fils du Dragon

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  28. Enfin voila. Je traine ici parce que peut etre que les reves peuvent m'aider, apres tout c'est l'Inconscient qui m'a contacté un jour en se réveillant, j'ai découvert l'intelligence supérieur en lui qui m'a surprise et de toute facon je n'ai trouvé aucun meilleur endroit ou aller.

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  29. Quant a mes projections, tout le monde fait caca, mange, dors, reves, aspire a x ou y choses. Les hommes n'ont pas de secret pour moi puisque j'en suis un et oui je me connais bien. Croire que l'on est unique est surement une erreur egotique lourde Amezeg. Je ne vois aucune différence entre jesus, le bouddha, moi et toi. J'ai trop bien compris que les hommes sont des hommes et je peux dire comme Nietzsche que moi aussi j'ai vu le plus petit et le plus grand des hommes et que je l'ai trouvé petit.

    Salud !

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  30. Les seules questions que je me pose aujourdhui sont : l'inconscient a t il la capacité de faire de moi un surhomme et le bouddha a t il decouvert quelque chose que je n'ai pas encore vu. Jesus j'aime pas trop donc je te le laisse, j'ai pas envie de finir sur une croix a demander pardon pour des gens dont je me moque.

    Ouf c'est fini...

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    1. Je crois que nous avons fait le tour des échanges possibles pour le moment.
      Prenons du repos ! ;-)

      Amezeg

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    2. ok mais j'ai l'impression que des que quelque chose ne te convient pas tu attribues ca a une projection...peut etre faut il voir pourquoi cela te dérange. Faudrait pas imaginer que tout est projection, beaucoup de choses se rejoignent chez les hommes et je parle principalement de choses collectives et pas personnelles. La Volonté de Puissance est une force universelle, même les extraterrestres n'y échappent pas. Dukkha ou la Souffrance ou l'Insatisfaction est aussi universelle et dire qu'une Matrix ou l'Inconscient nous controle ca n'a rien de personnel non plus c'est une réalité universelle aussi.

      Il faudrait aussi se calmer avec le concept d'inflation qu'on balance a gogo car sinon il faudrait d'abord bruler tous les grands hommes qui ont marqué l'Histoire , le bouddha et jesus les premiers.

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    3. Ce qui est tout à fait remarquable dans la discussion avec toi, mon cher Abraxas, c'est comment tu esquives tout retour sur toi pour prêter toujours à autrui, à Lucifer, aux hommes et au monde, le "problème" qui pourtant saute aux yeux. Tu connais sans doute la parabole de la poutre et de la paille. La projection dans ton cas semble tenir au fait d'objectiver des réalité psychiques dans de grandes proclamations sur des objets que tu ne rencontres absolument pas - toutes les déclarations générales sur le monde et les hommes sont suspectes de projection, et encore plus sur Dieu, Lucifer et tutti quanti, car ce sont des réalités inconnaissables à propos desquelles on ne peut absolument pas généraliser. Tout cela me laisse entendre que tu dois être bien seul dans ton petit monde, bien en mal d'établir une relation avec l'autre. Tant qu'à revenir à l'humilité de ton égo, dont tu nous entretenais plus haut, tu peux donc te dire qu'à chaque fois que tu as envie de croire que tu as compris comment marche l'univers et la vie divine, pour ne pas parler de celle des humains, tu te fourres le doigt qui pourrait montrer la lune au mauvais endroit. Et tu peux te demander ce qui se projette là qui te donne une telle force de conviction qu'il est impossible d'en discuter, d'introduire un doute raisonnable. Mais cela t'appartient, personne ne pourra te le dire - cela réclame une réflexion, de t'asseoir en silence par exemple pour y penser...

      Quant à l'inflation, c'est justement la grosse tête qui vient avec cette conviction d'avoir tout mieux compris que tout le monde, alors que l'intégration du Soi conduit justement au "je ne sais pas". Il ne s'agit d'ailleurs pas de brûler qui que ce soit mais encore une fois, prêter une inflation à Bouddha et Jésus est simplement risible, comme une pauvre défense dans laquelle tu veux encore te comparer à ces êtres dont la caractéristique est justement qu'ils se sont effacés devant le Soi. Mais tes propos exaltés dénotent justement qu'au contraire de t'effacer, tu te cramponnes à tout ce qui est possible pour dominer ce Soi qui s'exprime cependant dans tes fantasmes grandiloquents. Je ne peux que te souhaiter que ta pauvre tête n'enfle pas au point d'éclater. Plus haut, tu te demandes si nous pouvons t'aider et je crains que non, mais par contre peut-être pourrais-tu aller chercher de l'aide justement, et par exemple un interlocuteur qui t'aiderait à traverser l'océan de ces fantasmes marqués au sceau de la grandiosité...

      À bon entendeur, salud !

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  31. Je suis très sceptique vis a vis de certains concepts de la psychologie, je ne crois pas du tout qu'elle explique toutes les subtilités de l'Univers. Méfions nous aussi de cette histoire de compensation, est ce qu'un prisonnier dans une prison francaise est par exemple un phénomène compensatoire du gardien de la prison ? non, les 2 entités sont distincts et existent idépendamment l'une de l'autre, il est donc tout a fait possible que dans le reve le createur parle a sa creature , il est completement différent de sa créature parce qu'il est pas con, il va pas le faire a son image non plus mais tout le contraire pour éviter toute forme de rébellion par exemple parce qu'il sait que si tu donnes ta main a un chien affamé il peut te bouffer le bras. Ca c'est pour ceux qui croit que les reves seraient juste un phénomène compensatoire, je crois meme que les reves ne servent absolument pas a compenser quoique ce soit, le sommeil profond sans reves suffit a se ressourcer completement. Pour moi les reves sont completement inutiles dans le sens ou il ne sont finalement que initiatiques en fait dans le sens jungien du terme.

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  32. Jean tu dis : " La projection dans ton cas semble tenir au fait d'objectiver des réalité psychiques dans de grandes proclamations sur des objets que tu ne rencontres absolument pas - toutes les déclarations générales sur le monde et les hommes sont suspectes de projection, et encore plus sur Dieu, Lucifer et tutti quanti, car ce sont des réalités inconnaissables à propos desquelles on ne peut absolument pas généraliser. "

    Comment sais tu que ce sont des réalités inconnaissables ? j'ai envie de dire attention a la projection et parles pour toi car j'ai vu des ovnis et je connais des tas de gens qui en ont vu, j'ai aussi vu des reves qui racontent étrangement les grands mythes fondateurs dont une voix puissante qui veut se pardonner, ca ressemble étrangement a l'histoire de Lucifer. J'ai aussi expérimenter la kundalini une fois, fait des rapprochements croisés avec les théories conspirationnistes, la philosophie etc...bref tout ce que la metaphysique raconte est vraie, j'ai étudié le phénomène ovni durant 3 ans je suis sur que c'est vrai, les archetypes existent vraiment.

    si tu savais vraiment que tu étais prisonnier tu rêverais a la liberté crois moi...mais ce monde dont tu n'as rien choisit te controle, il t'a crée et il te jettera quand il n'aura plus besoin de toi...

    Tu perds ton temps a faire la chasse a l'inflation ou a la projection, la vérité est ailleurs comme celui qui esplique que les ovnis sont dans la tete, vas dire ca ceux qui se sont vraiment fait abduqués.. fais la police de la morale mais pendant ce temps la tu t'occupes pas des vrais questions.

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  33. Tu sembles bien avoir connu le Bouddha et Jesus toi aussi...est ce qu'on serait en teain de jouer a l'inflationneur vs l'inflationneur ?

    J'ai bien compris depuis longtemps que ce n'est pas consciemment que vous pouvez m'aider, je fouille vos discours en fait, je regarde ce qu'il y a derrière au niveau inconscient, c'est comme ca que je bosse...

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  34. Ça suffit Abraxas. Je viens de supprimer tous tes derniers commentaires et je continuerai, quitte à rétablir la modération si tu continues à polluer ce blogue avec tes délires. Ciao !

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  35. Disons que j'ai mes propres théories comme celle de croire que le reve ne compense rien du tout contre l'avis de tous les spécialistes je suppose et j'imagine que mes propos sonneront comme celui d'un hérétique, j'aurais probablement été brulé sur le boucher au moyen age en lancant fièrement un dernier "Viva la Revolucion, viva Mexico" au ciel. Je ne peux évidemment pas prouver ce que j'avance puisque la psychologie n'est pas une science exacte, cela reste ma parole contre celles des autres.
    Ma parole ne vaut rien j'ai bien compris, ne suis je pas juste un pion ? , un simple homme piégé dans la Matrix, un poisson de plus dans la mer ? ma parole ne compte pas je le sais bien parce que je n'ai pas écrit de livre ou parce que je n'ai pas recu la légion d'honneur et je suis le pire disciple qui soit c'est certain. Q'un poisson essaye de sortir de l'eau et il le payera de sa vie immédiatement, on ne défie pas les lois et dieu impunément.
    Qu'importe, des choses plus heureuses m'attendent, rencontrerais je mon ami le fou a la boulangerie ce matin ? lui seul peut me comprendre, peut etre devrais je lui céder toute ma fortune mais sauras t il quoi en faire ? il vaut mieux que je garde tout pour moi mais mon coeur est a jamais avec lui, moi aussi je peux dire comme De Gaulle : je vous ai compris ! je vous ai compris mr le fou !

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  36. Jean tu as le droit de savoir pourquoi je ne me remets plus en question, pourquoi je suis si blindé et je dois t'avouer que c'est un secret que je garde et que je n'ai jamais dit a personne car imagines un peu que tout le monde soit comme moi, ce serait terrible, tu t'en doutes on ne pourrait avoir tord ou se sentir coupable.
    Bien, mon secret est très simple en fait il repose sur la théorie de la relativité et sur l'absence de libre arbritre en l'homme et sur malgré tout la nécessité de choisir. 1 tout est relatif, tout depend du point de vu ou l'on se place. 2.l'homme ne choisit rien puisqu'il est comme une vague poussé par les courants marins, l'eau qui la compose n'est pas non plus de son choix. 3. pourquoi s'emmerder donc ? autant avoir toujours raison !

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    1. C'est ce qui s'appelle s'enfermer dans un raisonnement, c'est-à-dire encore une fois dans le mental. D'abord, la théorie de la relativité s'applique à la matière mais non à la conscience. Ensuite, c'est amusant parce que partant de prémisses similaires (l'absence de libre arbitre et cependant la nécessité de choisir) j'arrive ;a une toute autre conclusion : "avoir raison" est juste une illusion de plus, sans intérêt. Ce qui est vraiment intéressant, c'est de se taire et d'écouter, entre autres choses les rêves...

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    2. sauf que je viens d'avoir une révélation la relativité s'applique aussi a la consience car tout ce qui est en bas est en haut :l'Homme n'est il pas lui même la croix dont parle Kierkegard, la rencontre de tous les opposés , le Soi ! : le mélange du singe et de l'esprit, du bien et du mal, de l'esclave et du maitre, de l'ouvert et du fermé, de la projection et de la non projection....j'etais aveugle et maintenant je vois !!

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  37. Amezeg avait bien vu le fou mais pas le pain au chocolat, le pain Amezeg mais oui, le pain venait equilibrer avec le fou ! ne sommes nous pas en cemoment en train d'incarner vous la verticalité et moi l'horizontalité a travers nos certitudes mutuelles ? c'est la resurection , Alleluia !

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    1. « .......si tu donnes ta main a un chien affamé il peut te bouffer le bras. » dis-tu, Abraxas.

      Si tu donnes la main au chien affamé de l’ego qui veut devenir un super ego parce qu’il ne sait pas qu’un autre chemin d’accomplissement est possible, il te dévore tout entier en te faisant croire en même temps que tu as gagné le gros lot, de telle sorte que, ennivré de satisfaction trompeuse, tu ne sens pas et ne sait pas que tu t’es fait dévorer...
      Ce n’est pas tant Dieu qui veut dévorer l’homme, c’est l’ego qui devient le dieu et le patron tout-puissant de beaucoup de gens et les dévore sans qu’ils s’en rendent compte.
      Et il est difficile de sortir de la gueule ou du ventre de l’ego lorsqu’il nous a dévoré et nous possède bien...à moins de mettre à profit les informations sur lesquelles il n’a pas de prise directe, en particulier en prenant conseil des rêves avec le concours d’un tiers qualifié qui a déjà fait ce travail de discernement pour lui-même.
      Il y a une condition essentielle, Jean te l’as dit :
      il faut ÉCOUTER au lieu de laisser se débobiner sans cesse la bobine des idées, des concepts, des vues "géniales", etc., bobine perverse qui ne demande que ça pour maintenir le parleur sous la coupe de l’ego dévorant qui fait de lui sa marionnette, marionnette qui se croit libre...

      Amezeg

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    2. Amezeg tu défends encore une position horizontale ne le vois tu pas ? ne vois tu pas la Croix qui te parle ?
      c'est pourquoi je te le dis en vérité : Lazare ! m'entends tu ? entends tu la croix qui te parle ?
      LEVES TOI LAZARUS...
      LEVES TOI ET MARCHES CAR TU NE CRAINDRAS PLUS DORENAVANT !
      LE CHRIST EST RESSUCITÉ !

      jesus 2 le retour

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    3. https://www.youtube.com/watch?v=MR8KLLRTZXE

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    4. amezeg ne vois tu pas le sacré dans mes paroles profanes ? ne vois tu pas le symbole de la croix ?

      LEVES TOI LAZARE !

      Jesus 2

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    5. Je crois que nous y sommes... Voilà ce que tu* es venu chercher ici, même si consciemment tu ne le sais pas : la sortie du tombeau et la résurrection, te remettre debout et faire cesser le vol de mouches obsédantes des élucubrations mentales qui te pourrissent la vie.
      *On peut dire autrement : ce que "Cela" t’envoie chercher ici. Parce que Cela veut te payer 4 ans de salaire, ce qui revient à vouloir te conduire à l’accomplissement de ta propre totalité, qui est aussi une part de Sa Réalisation, comme je l’ai dit plus haut.
      Le facteur de résurrection est en toi, tu portes "en toi" le thaumaturge qui peut te sortir de cet isolement dont t’a également parlé Jean. Mais tu le cherches là où il n’est pas. Et je crois qu’ici, sur ce blogue, Jean donne des clés, en particulier celles des rêves, qui permettent d’ouvrir la porte à ce thaumaturge qui peut te sortir du tombeau de l’ego ou tu "mijotes" (et barjotes...)

      Lève-toi et marche, ami Abraxas ! :-)

      Amezeg

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    6. Vois sur la vidéo que tu as indiquée comme la gueule du tombeau où pourrit Lazare peut évoquer la gueule du chien affamé qui peut "te bouffer tout entier"...

      Amezeg

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    7. La croix est le symbole ultime surtout quand il est activé en nous. Bien au dela de la niaise religion du peuple, il symbolise l'union des contraires, la Réalisation, l'Eveil spirituel.

      Fait intéressant, quand j'étais gosse mais très petit à un age ou je n'avais aucune connaissance bibilique j'avais peur du noir bien sur et je mettais mes chaussettes en croix de X au bord de mon lit. C'est bien la preuve d'un symbole transpersonnel qui traverse le temps et qui incarne le Soi.

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    8. « ...... à un age ou je n'avais aucune connaissance bibilique......»

      BIBI / LIQUE...,comme on dit alcoo/lique ?
      Veux-tu dire à l’âge où tu ne disais pas encore : Tout ça c’est pour bibi, c’est pour ego.... âge où tu n’était pas encore trop dépendant de l’ego, de bibi... ;-)
      Je plaisante, mais il est vrai que ton discours est assez souvent symbolique, volontairement ou involontairement... ce qui, bien sûr, nous arrive à tous :-)

      Amezeg

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  38. il me faut maintenant une ultime tentation mais quoi ? les viennoiseries ? non trop dur...la bière ! non, c'est le sang du nouveau Christ surtout pas malheureux ce serait un sacrilège...il me faut un symbole, une eglise , Amezeg tu seras le pape c'es ce que tu voulais non, Jean a l'informatique y'a pas de mauvais boulot ! et moi je prends la papamobile et je me tire au mexique, au soleil, demerdez vous sans moi !

    Jesus 2

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    1. Me chercherais-tu des crosses ? :-))

      Amezeg

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    2. Jeu de mot savoureux quand on sait qu'en anglais, la "cross" est la croix, n'est-ce pas Abraxas ? J'en rajouterai une couche en te suggérant une autre vidéo christique qui pourrait t'apporter une révélation : https://www.youtube.com/watch?v=VOAtCOsNuVM :-)) Allez, vaut mieux la vie de Brian tant qu'à moi que la dernière tentation. Et en ce qui concerne l'informatique, non merci... :-)

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    3. Moi aussi mon discours est souvent symbolique c'est une seconde nature chez moi.., l'informatique n'est pas simplement l'ordinateur mais la Programmation, Compréhension, Jean a la Compréhension c'est plutot flatteur.

      Dans un reve il y a pas mal de temps j'ai vu un monolithe noir s'écraser et pénetrer la terre aride verticalement mais dans le silence. J'ai pensée a 2001 l'odyssée de l'espace, bien sur ce reve comme tous les reves possedent 4 niveaux d'interpretation tous bien réels je crois : élementaire, évolution personnel, thaumaturgique, initiatique.
      Le monolithe n'est il pas l'Esprit , la verticalité qui descend sur l'horizontalité car apres tout qu'est ce que l'homme, c'est de l'argile, c'est le limon originel, de la boue qui rencontra un jour l'Esprit. L'homme est a moitié poilu, il n'est ni un singe ni un dieu de lumière mais le mélange des deux au sens propre comme au figuré.

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  39. Il faut arrêter avec les " je ne sais pas " un rêve comme la vie a l'état de veille se lit au sens propre comme au figuré. L'apparition du fou dans la boulangerie est vrai au niveau élémentaire bien sur mais aussi vrai au niveau symbolique, initiatique...je pense que c'est ce vers quoi veut nous pousser l'Inconscient et qui représente le chemin vers la vision du Surhomme.

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    1. Je ne sais pas si tu as réussi à avaler puis à digérer le pain au chocolat, mais mon point de vue sur l’apparition providentielle (synchronistique) de ce fou qui te sentait très proche de lui (comme son frère) semble être un morceau qui a du mal à descendre... :-)

      Amezeg

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    2. La déraison embrassant la raison , comment pourrais ce être un probléme pour moi , tu me sous estime Amezeg ...

      X

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    3. Peut-être... ? Et en plus, je m’amuse bêtement de tes lapsus d’écriture (vois mon commentaire du 21 novembre 2016 à 13:56)

      Amezeg

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  40. Amezeg,c'est bien d'étudier les rêves mais il faut aussi réfléchir. Débobiner la bobine est une technique efficace aussi, une technique parmi d'autres, si tu ne fais qu'étudier tes rêves tu te limites. Ca me rappelle un maitre zen qui disait que il fallait mediter mais aussi étudier les textes parce que certains pensaient qu'il ne fallait que mediter ou qu'étudier les textes. La encore méditer représente la verticalité et étudier les textes l'horizontalité.

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    1. Tu as raison..., il faudra qu’un jour je commence à réfléchir (si j'y parviens...), à élargir mon horizon, à m’ouvrir l’esprit en prenant modèle, peut-être, sur ta propre ouverture et grande souplesse d’esprit.
      Sois patient avec moi, je suis encore bien jeune, laisse-moi le temps de mûrir un peu... :-)))

      Amezeg

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    2. Oh oui tu es jeune, tu l'as surement oublié et je suis la pour te le rappeler !
      Ta conscience a quelques décennies je te signale et n'est rien dans l'Histoire de l'Univers...
      Accomplis un miracle, ce sera la preuve que tu maitrises le haut et le bas et je serais le premier a te suivre, je serais ton disciple mais en attendant laisses moi manger quelques pains au chocolat ou croissants.

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  41. Excusez-moi messieurs mais je vais siffler la fin de la récré. J'en ai assez que ce blogue soit pollué par des discussions sans intérêt pour les autres lecteurs. Si vous voulez poursuivre, communiquez-moi vos adresses de courriels par la boite de message du blogue et je vous les ferai passer de façon que vous puissiez continuer cette passionnante discussion.

    Abraxas, je te l'ai déjà dit clairement : je te remercie de démontrer à qui s'intéressera à ce fil de discussion comment on peut délirer dans les grands concepts en évitant tout retour introspectif sur soi. Tu présentes un cas d'école qui pourra donner à réfléchir à celles et ceux qui étudient la relation avec les archétypes, qui pourront voir comment ils peuvent enfler la bouche d'une grenouille jusqu'à la faire se prendre pour un bœuf volant, ou mieux qui marche sur les eaux. Mais ce n'est pas le lieu ici pour tes élucubrations. Encore une fois :

    - il y a plein d'autres endroits où tu pourras faire valoir ta science, ne te prive surtout pas d'y migrer.

    - Amezeg et moi t'avons fourni assez d'éléments pour que tu puisses réfléchir et faire ton bout de chemin. De toutes façons, je crois que ni lui ni moi n'ambitionnons de t'aider, ni de nous abreuver à tes lumières...

    - tu sembles bien seul à soliloquer dans ton coin au Mexique pour envoyer autant de messages (à toi tout seul 80% des commentaires de cette page). Deux suggestions :

    - tu gagnerais sans doute à aller parler avec un thérapeute qualifié, en l’occurrence peut-être un analyste jungien mais aussi éventuellement un spécialiste en thérapie relationnelle. L'art de l'écoute, la relation à autrui sur un mode non agressif, cela s'apprend...

    - tu peux toujours me contacter en privé par la boite de message de ce blogue, je te répondrai toujours même si cela peut prendre un peu de temps.

    MAIS : à partir de maintenant je vais supprimer tous les commentaires qui ne sont liés au sujet de la page, qui n'alimentent pas la réflexion sur le sujet proposé. Je m'érigerai en juge de ce qu'il en est au simple motif que ce blogue, c'est chez moi. Si tu veux nous éclairer de ta science, Abraxas, tu peux toujours créer un blogue. J'irai voir au moins au début ce qu'il raconte...

    J'ajouterai que ce n'est pas non plus le lieu pour faire analyser tes rêves. Si tu veux un avis sur un rêve, tu peux m'écrire par la boite de message...

    Amezeg, merci pour ta patience et ton humour. Je te demande de s'il-te-plaît t'abstenir désormais d'alimenter le trollitito. Comme les chiots qui font pipi sur un tapis, il a sans doute besoin que nous cessions de lui donner de l'attention pour apprendre à se tenir en société. En tous cas, même si je laisse le fil du dialogue précédent témoigner de ce qu'on aura tout essayé pour avoir un dialogue cohérent avec notre ami, j'effacerai désormais tous les commentaires, même les tiens, qui seront hors du sujet.

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  42. Entendu Jean. Merci pour ta patience ! J’arrivais aux mêmes conclusions que toi et me disais tout à l’heure, peu avant de te lire, que le rêve des "4 ans de salaire proposés par l’inconscient" à Abraxas m’avait intéressé/interpellé et m’avait en somme encouragé à entretenir, vaille que vaille, à tort ou à raison, ce long échange hors sujet.
    Quant à l’humour, j’ai très vivement goûté de revoir la scène des croix sur la vidéo "La vie de Brian" que tu as indiquée un peu plus haut... :-))

    Amezeg

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  43. Sur le blog Grands Rêves, la Licorne apporte une conclusion intéressante, et pour moi définitive, à certaines discussions tenues ici sur la volonté de puissance en rappelant les mots de Jung sur la responsabilité éthique vis-à-vis de l'Inconscient : grandsreves1234.blogspot.ca/2016/11/responsabilite-ethique.html.

    En espérant que cela pourra être utile à qui lira ces lignes.

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